Alaa Shabaan revient d’un semestre à l’étranger passé à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). L’étudiant de l’EMLV y a étudié le marketing digital tout en vivant sa passion, le montage vidéo et la photo. Une double compétence qu’il compte bien mettre au service de son avenir professionnel.
L’UQAC accueille chaque année 6 500 étudiants, dont plus de 1 000 sont issus d’une cinquantaine de pays à travers le monde. Elle offre aujourd’hui 180 programmes dans différents domaines tels que l’ingénierie, le management, la médecine, etc.
Etudier à l’étranger : les cours « à la canadienne »
Les méthodes de travail ne ressemblaient vraiment pas à celles que je connaissais à l’EMLV. Les cours pouvaient avoir lieu jusqu’à 22h ! Et d’un autre côté, c’était l’école buissonnière certains jours de la semaine.
Les professeurs ont une approche vraiment différente de celle des professeurs en France. La pédagogie est totalement horizontale : il n’y a pas de barrière entre les enseignants et les élèves : cela va même jusqu’au tutoiement généralisé !
L’emploi du temps varie selon les matières étudiées. J’avais 15h de cours par semaine. Les professeurs nous donnaient beaucoup de travail de groupe, souvent des projets sur le long terme (par exemple sur 3 mois).
Nous avons passé des examens à mi-semestre (en octobre), puis à la fin du semestre (en décembre).
Une journée type, le vendredi :
- Cours de marketing numérique de 8h à 11 h,
- Déjeuner à la maison vers 12h,
- Entrainement de basket proposé par l’UQAC de 16 h à 18 h,
- Une fois l’entrainement terminé, je rentre chez moi pour manger avec mes colloques. Ensuite, selon mon humeur, je sors le soir ou je reste chez moi tranquillement.
En quatrième année, je me sens prêt à intégrer une spécialisation en Digital Marketing Strategy par exemple.
Un semestre à l’étranger : le marketing digital avec un autre point de vue
Tous les cours étaient dispensés en français. J’ai choisi des matières orientées marketing digital pour en apprendre davantage sur ce thème (nécessaire dans ma vie professionnelle à l’avenir) et un cours en management.
- Marketing numérique et réseaux sociaux,
- Recherche marketing et commerciale,
- Communication marketing,
- Marketing responsable,
- Principes de management.
Le point de vue au Canada est différent de celui qui prévaut en France. C’est un pays magnifique regroupant des cultures variées qui vivent en harmonie. Cela se ressent sur les cours. Le « melting pot » a de l’impact sur les techniques d’enseignement plus ouvertes, à mon sens, que dans la culture française.
Des étudiants internationaux bien encadrés
Une fois arrivé au Canada, j’ai été agréablement surpris par la mentalité des locaux. Les Canadiens sont très sociables, généreux ; l’administration est à l’écoute et très réactive.
On nous a proposé des réunions durant les 2 premières semaines pour nous expliquer les démarches à suivre, ainsi que la vie sur le campus. J’ai noué des liens avec des étudiants internationaux ainsi qu’avec des Québécois. Les travaux du groupe, les sorties ainsi que les pratiques sportives facilitent les rapprochements entre les étudiants.
Le mouvement des Associations générales Étudiantes (MAGE-UQAC) est l’équivalent du BDE au Pôle Universitaire Léonard de Vinci. Il a pour mission de défendre les intérêts des étudiants. Le comité exécutif est composé d’un président, de six vice-présidents et d’un secrétaire général.
La vie étudiante à l’UQAC est très animée grâce à de nombreux événements organisés par toutes les associations étudiantes. L’UQAC est bien situé dans la ville et permet aux étudiants de se rejoindre à des endroits se trouvant en dehors du campus.
Le prix de la vie au Canada
Le prix d’un logement au Canada varie d’une ville à l’autre. Une colocation dans un appartement ou une maison varie entre 300 et 700 $ CAD/ par tête (200€ et 468€ environ) à Saguenay.
Concernant les courses, le prix moyen des dépenses est de 60 $ (40€ environ) par semaine. Le coût de la vie me semble un peu moins cher qu’en France. Il existe une offre transport pour les étudiants qui reste 1 an à l’UQAC.
Pour une somme de 40$ CAD (27€), les étudiants peuvent bénéficier des transports en illimité. Les bons plans au Canada sont nombreux, pour en profiter, il faut se renseigner auprès des étudiants locaux.
Sur la route, en photo et en vidéo
Durant ma semaine de relâche, j’ai réalisé une vidéo regroupant les différents endroits que j’ai visités tout au long du semestre. C’est alors que j’ai visité plusieurs villes du Canada tel que Montréal, Toronto, Ottawa et Niagara Fall. J’ai traversé le Québec que j’ai apprécié pour son histoire, Tadoussac pour les baleines et le Mont Édouard pour ces stations de ski.
Je fais partie de Poletech, l’association photos/vidéos du Pôle Léonard de Vinci. Cela me permet de concilier ma formation à l’EMLV et ma passion pour l’image. Je sais que c’est un avantage pour mon CV. Cela me permettra de me différencier des autres candidats au moment de chercher du travail !
A l’avenir, je souhaite effectuer un stage à l’international sur une période de 4 à 5 mois dans une entreprise en dehors du territoire français. Ce projet me permettra d’avoir une approche différente dans le domaine du marketing digital. L’objectif sera d’améliorer mon anglais dans un milieu professionnel avec une culture différente de celle de la France.
Je pourrai aussi acquérir les compétences nécessaires pour des projets tels que la création d’une startup. Ce stage serait pour moi un avant-goût pour une première expérience professionnelle à l’étranger et une éventuelle expatriation temporaire.
Découvrez l’ensemble des créations d’Alaa Shabaan (photos et vidéos) sur son site
Le Château de Frontenac à Québec
Les Chutes du Niagara
« J’ai vécu une expérience inoubliable, riche en découvertes. »
En savoir plus sur la spécialisation Digital Marketing Strategy à l’EMLV
L’EMLV propose par ailleurs un Double Diplôme à l’international de Maîtrise en gestion des organisations en partenariat avec l’UQAC.
