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Brice, promo 2002, Head of Marketing Volkswagen Group Retail France

Son diplôme d’école de commerce en poche, Brice Renvoizé, promo 2002, a intégré le groupe Volkswagen pour gérer la transformation digitale de l’automobile de demain. Aujourd’hui, il est à la tête de la division Retail France. Témoignage.

Le monde de demain s’inscrira dans le monde de l’entreprise. Aujourd’hui, c’est le monde de l’entreprise qui dynamise et change les choses.

Découvrir le monde de l’entreprise à l’EMLV

Je m’appelle Brice Renvoizé, je suis diplômé 2002 de l’EMLV et je suis actuellement directeur marketing de Porsche Holding Volkswagen Retail. Mon métier aujourd’hui dans l’automobile est à la fois simple et très complexe ; simple, parce qu’on doit transformer le parcours client, on doit être rentable, mettre le digital au service du business et puis surtout inventer l’avenir.

L’automobile est en train de se transformer. On parle de mobilité, on parle de voiture autonome. Qu’est ce que sera l’automobile dans cinq à dix ans ? C’est ça qu’on doit inventer : gérer le quotidien, tout en inventant l’avenir.

J’ai eu vent de l’école par l’intermède de contacts et de relations ; j’avoue très sincèrement que je ne savais pas quoi faire. Je cherchais une école tournée vers les entreprises, j’ai passé un concours pour rentrer en école de commerce post bac et j’ai été séduit par l’ approche innovante, le lien avec l’entreprise et puis très pragmatique, mais aussi un fort bagage académique.

C’est pour ça que j’ai rejoint l’EMLV en 1998. Le lien avec les entreprises était très fort, puisque on avait des cours académiques, théoriques, sur l’entreprise, mais aussi de culture générale : comptabilité générale, analytique, informatique …

On faisait des cours d’informatique à l’époque : internet est arrivé à ce moment-là. On avait aussi des intervenants et on travaillait directement pour l’entreprise. Un exemple : on travaillait en groupe pour un une entreprise qui nous confiait un cas.

On était des jeunes de 18 à 19 ans et on devait travailler pour l’entreprise au quotidien. Ce mix entre théorie et le monde de l’entreprise, évidemment associé au stage, était vraiment assez innovant l’époque.

Le deuxième aspect qui m’a plu, c’est que la moitié de la formation pouvait se faire soit à l’international soit en entreprise. J’ai eu l’opportunité d’abord de partir en stage au Canada, à Montréal, chez Chanel, une entreprise française, européenne dans le monde anglo-saxon. A l’époque, la notion de stage n’existait pas au Canada, donc j’étais un réel salarié-entrepreneur.

J’ai eu aussi l’occasion – et je sais que l’EMLV entretient des liens avec ses partenaires européens –  de faire un des premiers départs Erasmus à Madrid, en « full » espagnol, avec des étrangers. C’était déjà l’auberge espagnole, avant le film et ces deux expériences m’ont évidemment façonné pour mon avenir.

La transformation digitale, c’est maintenant

Alors comment résumer 19 ans aujourd’hui en deux minutes ? C’est assez simple, je vais dire qu’il y a trois périodes. La première, pendant les deux-trois premières années, je me suis un peu cherché, j’ai eu différents jobs assez intéressants. J’ai préparé Sciences Po en MBA en cours du soir, parce que je voulais m’orienter vers la géopolitique et l’international, une voie que j’ai manquée, mais c’était une très belle expérience.

Puis je suis rentré assez vite dans le monde du marketing digital et du business, d’abord en agence, pendant une dizaine d’années, petits entrepreneurs et grandes agences : Fullsix Groupe Havas, ensuite groupe Volkswagen… Ici, ma mission était d’abord gérer le digital, la communication, les événements et aujourd’hui je suis à la tête du monde du retail des équipes France.

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C’est une énorme opportunité de travailler à transformer le groupe, le retail. Le monde de l’automobile se transforme et je dois à la fois travailler la communication, l’image de marque, mais aussi le parcours client, la digitalisation, la data, la voiture connectée ; une multitude de sujets qui, en un mot, se résument en transformation.

C’est aussi pour ça que je suis là aujourd’hui : la transformation se mène par les personnes et j’anime des cercles de transformation.
On se dit qu’il faut qu’on transmette et c’est vous qui allez continuer de transformer. Ce que je veux transmettre, c’est les valeurs et l état d’esprit que vous devez avoir.

L’importance des soft skills en école de commerce

Le premier élément à en tenir compte, c’est être vous-même. Il faut que vous soyez alignés avec vous-même : ne construisez pas une carrière selon des étapes et des postes ou des ambitions. Faites-le par rapport à l’alignement de vos valeurs et de ce que vous voulez vraiment réaliser d’un point de vue professionnel et vous verrez que les opportunités se créeront naturellement, qu’on viendra vous chercher.

Le deuxième élément, c’est vous avez une mission collective et sociétale. Le monde de demain s’inscrira dans le monde de l’entreprise. C’est le monde de l’entreprise qui dynamise, qui change les choses.

L’idée d’État « providence » – on le voit bien en France – est terminée et vous êtes les acteurs du monde de demain, pas simplement pour votre propre destinée, mais aussi pour les entreprises. Travaillez sur l’humilité, la curiosité, le dynamisme, ouvrez à la diversité : faites une place aux seniors, faites une place aux étrangers. Une dernière chose : c’est aussi vous qui allez construire l’Europe de demain, donc ouvrez-vous à la culture, aux autres, partez à l’étranger, n’hésitez pas à aller vers des choses que vous ne connaissez pas. Allez vers la mixité et créez l’Europe de demain.

La particularité de l’EMLV, c’est le volontarisme de créer un esprit d’entreprise, un état d’esprit à l’américaine.

A l’époque où j’ai intégré l’école, l’idée était d’allier les mondes académique et de l’entreprise. Je crois que ce volontarisme, ce dynamisme, cette innovation, on les sent toujours, par l’état d’esprit, par les locaux, par le Programme Grande Ecole de l’EMLV.

C’est vraiment une ambition  d’écrire le monde de demain, tout en étant très pragmatique et en puissant son inspiration dans le monde de l’entreprise.

Que représentent les années au Pôle Léonard de Vinci ? Évidemment, un changement : vous passez du lycée de banlieue à des expériences d’études à Montréal et Madrid.

Surtout, c’est une diversité. J’y ai trouvé un moyen aussi de tester de nouvelles choses : les voyages, le monde associatif. J’ai été très vite dans Slide Session et je sais que l’association des sports de glisse continue d’organiser des voyages. Le fait d’être président de l’association assez rapidement m’a permis d’avoir un à côté. Je me souviens du BDE aussi ; on a monté à un moment donné un cercle de réflexion, un fanzine.

C’est toujours pareil : l’entreprise où l’école doit créer les conditions pour permettre aux gens de s’épanouir. Au-delà de ces aspects, je retiens évidemment les cours, avec les voyages et les échanges en entreprise, les autres activités qui permettaient de se développer. J’ai trouvé vraiment ce que je recherchais.

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