Tourné depuis plusieurs années à l’international, le Programme Grande École de l’EMLV intègre un année entière de mobilité dans une entreprise partenaire, en Europe ou au-delà. Chloe, promo 2024, a su profiter de son parcours d’expatriation pour découvrir les cultures hongroise et maltaise et améliorer son niveau d’anglais. Témoignage.
Je m’appelle Chloé, je suis actuellement dans ma quatrième année à l’EMLV. Après un bac ES, j’ai choisi d’intégrer le Pôle Léonard de Vinci car j’ai été beaucoup intéressée lors des portes ouvertes par les nombreuses associations, une ambiance très conviviale et des possibilités d’obtenir un double diplôme à la fin de la formation.
Après une année à l’international entre échange universitaire et stage, je viens de commencer un Master de Digital Marketing & Data Analytics (DMDA) qui est un double diplôme entre l’EMLV et l’IIM, l’école de digital et numérique du Pôle. Pour ces deux prochaines années, j’ai choisi de les réaliser en alternance parce que je voulais acquérir un maximum d’expérience lors de l’obtention de mon diplôme dans 2 ans.
Une année internationale en deux temps
Mon année à l’étranger s’est déroulée en deux temps. Tout d’abord je suis arrivée en août 2021 à Budapest pour un échange universitaire qui a duré 5 mois. J’ai pu choisir ma spécialité lors de l’inscription, puis mes cours une fois sur place au sein de l’université Budapest Business School (BGE). Ma faculté de Commerce, Hospitalité et Tourisme était donc située en plein cœur de la capitale, juste en face du Parlement.
Ensuite, au mois de mars 2022, je suis partie en stage à Malte pendant 4 mois. Pour trouver ce stage, je me suis tournée vers les contacts proposés par l’EMLV concernant les destinations des promotions précédentes. Je savais que je voulais ensuite me spécialiser en marketing digital pour mon master. J’ai donc demandé à être intégrée à ce service pendant la période de mon stage pour acquérir de l’expérience, ce qui m’a beaucoup aidée lors de ma recherche d’alternance par la suite.
Budapest, le dépaysement en Europe
Budapest était une destination qui m’attirais mais que je ne connaissais pas, et ça a été une incroyable découverte ! C’est une capitale à taille humaine mais qui regroupe tout le nécessaire, avec un coût de la vie qui n’est pas cher.
C’est aussi une ville très étudiante donc j’ai pu rencontrer beaucoup de jeunes aussi en Erasmus venant du monde entier, ce qui m’a permis de bien progresser en anglais.
La Hongrie étant au cœur de l’Europe, on a donc pu beaucoup voyager, que ce soit à l’intérieur ou dans les pays frontaliers. C’était ma première expérience d’expatriation seule, donc j’étais assez stressée au départ mais les rencontres et la découverte de la ville ont fait que je m’y suis très vite sentie bien.
Budapest, une ville historique
J’ai aussi trouvé que la ville avait un vrai charme avec des bâtiments d’époque bien entretenus, avec une culture assez dépaysante sans être trop différente, exactement ce que je recherchais.
Après plusieurs mois dans un pays où la langue nationale était le hongrois, je souhaitais ensuite partir dans un pays anglophone afin de me perfectionner en anglais dans le milieu professionnel.
Un stage anglophone à Malte
La recherche d’un stage à l’étranger a été plus difficile que je ne le pensais. Réaliser des entretiens à distance et en anglais était une réelle expérience. Heureusement, certains cours nous avaient préparés à ces situations auxquelles on n’était pas habitués, surtout à l’étranger.
Les pays qui ont un bon niveau d’anglais sont très prisés par les jeunes, et Malte en fait partie. Les langues officielles sont le maltais et l’anglais, qui nous entourent constamment. J’avais entendu parlé de Malte car beaucoup y vont pour faire des cours d’anglais mais je n’y avais jamais été. C’est vrai que l’idée de vivre près de la mer sur une île réputée pour une qualité de vie agréable était aussi attractive.
Une expatriation sur l’ile de Malte
Avant d’arriver dans l’entreprise, j’avais contacté d’anciens étudiants de l’EMLV qui avaient fait leur stage dans la même entreprise ce qui m’avait rassuré sur le fait que les équipes étaient à l’écoute et attentives à la formation des stagiaires tout au long du stage.
À mon arrivée, l’entreprise était sur le point d’achever les préparatifs pour la mise en place d’un évènement de i-gaming qui avait lieu à Dubaï, donc beaucoup d’organisation. J’ai donc pu voir dès le début l’utilité de chaque service de l’entreprise.
Au fur et à mesure, mon intégration s’est bien déroulée. J’ai eu la chance de côtoyer des personnes patientes et toujours à l’écoute ce qui m’a permis d’être de plus en plus à l’aise dans l’entreprise. D’autres stagiaires étaient aussi présents dans l’ensemble des services de l’entreprise, ce qui m’a permis de faire de nouvelles rencontres.
Comme je ne connaissais pas le pays, j’ai été souvent surprise lorsque j’ai découvert Malte au fur et à mesure. Mais ce qui m’a le plus étonnée a été le mélange de différentes cultures. Le fait que ce soit une ancienne colonie anglaise a fortement impacté l’architecture, la vie au quotidien comme la conduite à gauche, et le fait que l’anglais soit la langue officielle. On retrouve aussi une influence italienne et nord africaine dans la vie quotidienne, dans la gastronomie et la langue, car le maltais est inspiré entre autres de l’arabe et de l’italien.
Le mélange de toutes ces influences extérieures crée la culture maltaise qui a aussi ses particularités que j’ai beaucoup aimé découvrir.
J’en suis très heureuse ! Ces deux expériences étaient bien différentes mais tout autant enrichissantes l’une que l’autre. Le fait de commencer par l’échange universitaire m’a permis d’être plus à l’aise pour la pratique de l’anglais dans le milieu professionnel et plus sereine sur le déroulement de cette seconde expatriation.
Après être restée au total presque 1 an à l’étranger, je me rends compte que j’ai vraiment aimé me débrouiller seule parfois, et voyager un maximum. C’était une occasion unique de rencontrer d’autres étudiants français et internationaux avec qui je suis toujours en contact.
J’espère avoir l’occasion de continuer de voyager dans le cadre personnel et professionnel dans le futur.