S’il n’est pas toujours facile de bien se décider sur son orientation future après le lycée, les études de commerce et de management offrent une voie relativement généraliste qui permet aux étudiants d’affiner leurs choix au fur et à mesure de leurs parcours.
Qu’il s’agisse d’économie, de marketing, de finance, avec une coloration plus ou moins marquée pour les nouvelles technologies, le design ou l’international, le système français est structuré en deux grands systèmes. D’un côté, les grandes écoles et de l’autre l’université. Entre les deux, des différences à connaître pour être sûr de faire le bon choix.
Choisir entre l’université et les grandes écoles de commerce n’est pas uniquement une question d’orientation académique, mais également de méthodologie et de réussite. Les données montrent en effet des taux de diplomation significativement différents entre les deux systèmes : selon une étude du ministère de l’Enseignement supérieur (2023), seuls 39,6 % des étudiants en AES obtiennent leur licence en 3 ou 4 ans, contre des taux de réussite souvent supérieurs à 85 % dans les grandes écoles de commerce grâce à un encadrement renforcé et une pédagogie adaptée.
Les taux de réussite élevés dans les grandes écoles communiqués par des organismes tels que la Conférence des Grandes Écoles (CGE) rapportent régulièrement des statistiques montrant que plus de 85 % des étudiants en grandes écoles obtiennent leur diplôme en 5 ans après le baccalauréat, un chiffre cohérent avec les taux d’insertion professionnelle très élevés (plus de 90 % en moins de six mois pour les diplômés des grandes écoles de commerce).
Grandes écoles : cap sur l’employabilité
Les grandes écoles de commerce ou de management constituent un tremplin vers des carrières prestigieuses, offrant à leurs étudiants des compétences clés en gestion, des opportunités de réseautage, et un accès privilégié au monde professionnel.
Des relations privilégiées avec le milieu économique
Construites initialement pour et par les entreprises, les grandes écoles de commerce disposent d’une réputation et d’une renommée qui n’est plus à faire. Une image de marque cultivée sur le terrain par une relation privilégiée avec le milieu professionnel. Les entreprises participent à la conception des programmes, interviennent en cours, recrutent des étudiants en stage et s’impliquent dans le cadre de projets pédagogiques.
Ce lien avec le milieu de l’entreprise se retrouve aussi grâce au réseau des diplômés cultivé par les écoles. Un esprit de corps qui favorise les contacts, les projets et qui poussent les anciens étudiants à s’investir pour leurs écoles de plusieurs façons : financement par le biais de fondations, versement de la taxe d’apprentissage, bourses d’entreprises, offres d’emploi et de stages, recrutement, etc.
Les grandes écoles de management françaises doivent autofinancer leur fonctionnement et le recrutement de leur corps professoral. Cela implique des frais de scolarité qui peuvent toutefois être minorés et financés par des bourses et des aides diverses et variées, mises en place par l’école elle-même ou par les collectivités territoriales dont l’école dépend.
Un cursus et des admissions sur mesure
Les grandes écoles, selon leurs programmes, peuvent être accessibles directement après le bac, après une classe préparatoire, ou encore en admission parallèle après un bac+1, +2, +3 ou +4.
Les cursus sont hautement personnalisés et proposent de nombreuses options de spécialisations. Les étudiants sont soigneusement encadrés par un corps professoral qui les accompagne en cours et dans le cadre de projets personnels, professionnels et associatifs.
Cet encadrement permet aux étudiants de suivre des cours en effectif réduit dans le cadre d’une approche plus personnalisée, mettant l’accent sur les cas pratiques, les présentations orales, le travail de groupe et le développement des soft skills.
Des expériences internationales uniques
Dans un monde du management de plus en plus globalisé, l’international occupe une place centrale dans les écoles de commerce. Ces établissements ont intégré l’internationalisation au cœur de leurs cursus, offrant ainsi à leurs étudiants une multitude d’opportunités pour élargir leurs horizons et développer des compétences interculturelles.
Qu’il s’agisse de stages dans des entreprises à l’étranger, d’échanges universitaires ou de séjours sur les campus de prestigieuses universités partenaires, chaque expérience à l’international permet aux étudiants de se confronter à des environnements professionnels et culturels différents.
Ces expériences vont bien au-delà du simple apprentissage académique. Elles permettent aux étudiants de s’immerger dans de nouvelles cultures, de comprendre les particularités des marchés locaux et d’adapter leurs compétences managériales à des contextes variés. Cette ouverture sur le monde est non seulement un atout sur le plan professionnel, mais elle enrichit également le développement personnel des étudiants, les rendant plus flexibles, ouverts d’esprit et capables de s’adapter aux défis du management international.
Des lieux de vie et d’études de grande qualité
Enfin, les écoles de commerce disposent généralement de campus en centre-ville aux conditions de travail idéales. Salles de cours modernes, espaces de travail et de coworking, incubateurs étudiants pour les futurs créateurs d’entreprises, équipements sportifs, amphithéâtres connectés, médiathèques, restaurants universitaires et logements… les écoles constituent des lieux d’études et de vie de grande qualité.
Université : l’interdisciplinarité et l’excellence académique
De leur côté, les universités sont des acteurs clés de la transmission du savoir, de la recherche et de la formation des futurs professionnels, jouant un rôle essentiel dans le développement intellectuel et social des étudiants, mais dans un contexte ou l’autonomie demandée aux étudiants est plus grande.
Dans le cadre des formations universitaires, le taux de réussite en licence illustre certaines disparités. En sciences économiques et administration économique et sociale (AES), 45,8 % des bacheliers 2019 ont obtenu leur licence en 3 ou 4 ans. Cependant, seuls 39,6 % des étudiants inscrits en AES sont diplômés de licence dans ce même délai, contre 48,3 % en sciences économiques. Ces chiffres contrastent avec les grandes écoles, où l’encadrement et les taux de diplomation sont nettement plus élevés, reflétant une organisation pédagogique plus structurée et un accompagnement individualisé. (note du SIES Parcours et réussite en licence : les résultats de la session 2023)
Des cursus variés et une exclusivité
L’université offre plusieurs parcours de grande qualité pour étudier en commerce ou management. Grâce à sa variété de cursus courts (bac+2/+3) ou longs (bac+5 et au-delà), les étudiants peuvent construire leur parcours académique au fur et à mesure, selon leurs envies.
L’université est d’ailleurs la seule institution en France à offrir la possibilité d’obtenir un master de recherche au sein d’une unité de formation et de recherche (UFR). Une spécificité qui met l’accent sur l’aspect académique et théorique pouvant déboucher sur un travail de thèse et un doctorat.
Une approche multidisciplinaire et des options diversifiées
À l’université, l’accent est généralement mis sur la culture générale et la culture économique au sens large. On vise l’acquisition de connaissances plus généralistes et souvent plus théoriques comme avec le droit, les sciences politiques, l’économie, la gestion, la sociologie et les sciences humaines et sociales.
À l’issue du premier cycle, les étudiants disposent d’un vaste choix : poursuite d’étude en Master dans la même université ou au sein d’une autre, admission parallèle en école de commerce ou réorientation vers la préparation des concours administratifs.
À noter que par son nombre d’enseignants, de campus et d’étudiants, l’université propose une variété inégalée de Masters et de spécialisations.
Un modèle pédagogique qui mise sur l’autonomie
Le travail personnel et de recherche constitue l’épine dorsale du modèle universitaire. Si l’autonomie ne convient pas à tous les étudiants, elle offre toutefois un moyen unique pour pousser la réflexion des étudiants le plus loin possible.
Une démarche qui favorise la pensée complexe, l’abstraction et qui met l’accent sur la vivacité théorique et la résolution de problèmes sophistiqués. Les étudiants à l’université disposent ainsi d’une solide culture générale, d’une capacité de travail importante et d’une responsabilisation poussée.
Pour étudier le commerce ou le management, entre les grandes écoles et l’université, il n’y a pas de bons choix ou de mauvais choix. Simplement deux modèles qui fonctionnent en parallèle et qui offrent des systèmes et des organisations différents.
Il est même possible de les interconnecter en débutant un parcours universitaire après le lycée, puis en intégrant une école de commerce après un BTS, un BUT, une licence ou un Master 1 en admission parallèle.
Une manière de profiter du meilleur des deux mondes pour se spécialiser et bénéficier des opportunités offertes par l’effet réseau des écoles de commerce. Un parcours complet et sur mesure à forte valeur ajoutée !
Pour en savoir plus sur les programmes de l’EMLV
This post was last modified on 12/12/2024 10:25