Au cours de leurs cursus en école de commerce, les étudiants sont confrontés aux célèbres travaux de groupe. Un plaisir pour certains, une appréhension pour d’autres… Mais un passage obligé pour tous.
Afin de rendre cette expérience agréable et enrichissante, certaines “règles” sont à suivre. Travailler en groupe est l’occasion de mettre un pied dans le monde du travail où la collaboration tient une place majeure.
1. Coordonner les plannings de chaque étudiant
En école de commerce, tous les étudiants ne suivent pas les mêmes modules. Si bien que lorsqu’un travail de groupe a lieu, il n’est pas évident de s’accorder. Pour éviter de freiner le projet, la première chose à faire est de vérifier que tous les participants sont disponibles.
Travailler en groupe nécessite une implication similaire chez tous les étudiants, même ceux qui paraissent les plus récalcitrants au début du projet. Si tous ont un emploi du temps différent, l’objectif est de trouver un créneau où l’intégralité du groupe est disponible et prête à travailler. Pas toujours évident pour ceux qui ont un planning décalé, des partiels ou encore un job étudiant…
2. Savoir s’organiser
Une fois le créneau horaire choisi, vient le moment de l’organisation des tâches. Un conseil ? Toujours penser au bien-être du groupe et non d’un seul. Le principe du travail de groupe est la complémentarité. Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice, selon ses compétences et ses soft skills.
Faire un rétro-planning du projet peut être intéressant pour suivre l’avancée du projet et être certain que l’organisation est optimale. Séparer les tâches est nécessaire, le travail ne doit pas reposer sur les épaules d’une seule et unique personne.
La force du collectif est valorisée en entreprise, pourquoi ne pas prouver sa valeur au sein d’un cadre académique ? L’organisation est l’un des piliers de la réussite, y consacrer du temps est une manière d’assurer de bonnes bases pour la poursuite du travail en groupe. Ne pas hésiter à utiliser des logiciels (Podio, Teams…) pour faciliter l’organisation et la répartition des tâches !
3. Apprendre à communiquer
Qui dit travail de groupe dit diversité de profils. Tous les étudiants n’ont pas le même rythme de travail, les mêmes méthodes, les mêmes caractères… C’est pourquoi dès qu’un grain de sable devient gênant, le dissiper est important ! Sans communication, aucun projet de ne peut aboutir.
Pour ceux qui ont du mal à s’exprimer, il ne faut pas hésiter à déconstruire les schémas de communication. Faire un debrief sous forme de jeu ou créer une boîte à idées peut être une manière d’appréhender sa crainte de prendre la parole.
Les plus impulsifs devront, quant à eux, faire preuve de savoir-être et ne pas réagir sous le coup de l’émotion. Le travail en groupe demande de savoir faire des concessions, tout comme celui en entreprise !
4. Miser sur la transversalité
Sans pour autant enfermer les étudiants dans des rôles, le travail en groupe suppose un minimum de structuration. Le projet de groupe doit être conçu de manière transversale afin d’être le plus complet et pertinent possible. Aussi, il y aura ceux qui agiront plutôt en architectes et s’occuperont d’établir des plans pour solidifier, dès le début, les fondations. D’autres endosseront plutôt le rôle de “stratège”, “leader” ou encore “médiateur”… À chacun de trouver ce qui l’anime afin de contribuer efficacement au projet. Le travail en groupe est une bonne manière d’évaluer son profil en entreprise avant l’heure. Une chose est sûre : la transversalité permet la réussite du travail collectif.
5. Motiver les troupes
Sans aller jusqu’au haka (quoi que ?) mais en faisant comprendre à chacun que l’équipe est soudée. Un coup de mou ? Les coudes se resserrent. La sensation que le projet n’aboutira pas ? Les ondes positives se ressentent. La bienveillance, la solidarité ou encore la reconnaissance sont des soft skills à développer sans plus attendre. Elles seront tout aussi importantes dans la vie active. Remercier un membre du groupe pour son travail, encourager les autres, saluer les efforts d’ensemble… Cela ne prend que quelques secondes et peut redonner un élan au projet pour des semaines. Enfin, il ne faut pas hésiter à s’entraider, à tirer les autres vers le haut, à s’échanger des conseils pour progresser, ensemble, vers la même direction.
Travailler en groupe, c’est aussi apprendre des autres. Ne pas viser seulement l’efficacité et saisir la chance de pouvoir discuter, échanger, débattre et rencontrer des profils très éclectiques sur le campus.