Clémence a choisi de s’expatrier en Amérique latine pour son semestre à l’étranger. Parmi les destinations proposées par l’EMLV, l’Uruguay a immédiatement attiré son attention. Ce pays, souvent méconnu en Europe, a suscité sa curiosité par son développement, son ouverture culturelle et sa réputation de sécurité dans ce continent.
Lors de sa troisième année à l’EMLV, Clémence est partie en Uruguay. Elle partage son expérience d’étude à l’Universidad de Montevideo (UM) en Uruguay.
La découverte d’un petit bijou caché : l’Uruguay
L’UM, où Clémence a poursuivi ses études, est une institution multidisciplinaire avec cinq campus et une offre variée de programmes académiques. Outre les cours, l’UM propose un large éventail d’activités et d’associations pour les étudiants étrangers, ce qui favorise ainsi une intégration sociale et culturelle.
La vie étudiante à Montevideo ne se limite pas aux salles de classe. Clémence a rapidement exploré les différentes options de logement disponibles, entre Airbnb, Casa Tropical, Facebook et Mercado Libre pour trouver un lieu qui correspondait à ses besoins et à son budget.
Concernant l’alimentation, Clémence a découvert que les prix des supermarchés pouvaient rivaliser avec ceux de la France. Cependant, elle a appris à optimiser ses dépenses en se tournant vers les marchés locaux avec des produits frais à des prix plus abordables.
Coté transports, à Montevideo ils se sont révélés être une aubaine pour les étudiants étrangers, avec des options économiques telles qu’Uber et les bus locaux. Ils facilitent les déplacements à travers la ville et même au-delà de ses frontières.
Les cours à l’UM
Au niveau des cours, Clémence a choisi cinq matières : marketing, comptabilité de gestion, banking, communication professionnelle et stratégie.
Ses cours étaient en anglais, sauf pour la comptabilité qui était en espagnol. En choisissant ses cours avant son départ, elle a eu la chance de pouvoir les modifier une fois sur place s’ils ne lui conviennent pas.
Selon elle, la relation professeurs/élèves n’a rien à voir avec celle de France. Les professeurs sont appelés par leur prénom, sont joignables à n’importe quel moment de la journée, par mail ou par téléphone.
Clémence explique qu’ils sont vraiment à l’écoute des élèves et ne posent aucune « hiérarchie » dans leur relation avec ces derniers. Le nombre d’heures est plutôt faible, mais les projets de groupes nombreux et les examens moins faciles que prévus. Il est donc important d’avoir cela à l’idée.
Les défis et récompenses d’habiter en Uruguay
Vivre à Montevideo a également présenté ses défis, notamment en termes de climat. Clémence a dû s’adapter à un hiver humide et frais, loin des clichés ensoleillés souvent associés à l’Amérique latine.
Cependant, malgré ces défis, Clémence souligne l’importance de cette expérience à l’étranger. Pour elle, partir étudier à l’étranger va bien au-delà de l’acquisition de connaissances académiques. C’est une opportunité de découvrir de nouvelles cultures, de développer une ouverture d’esprit et de forger des amitiés internationales durables.
Partir étudier à l’étranger peut être intimidant, mais c’est aussi une expérience gratifiante qui façonne à la fois votre parcours académique, et votre vision du monde.
Comme le dit si bien Clémence, « découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles personnes nous permet d’avoir un autre regard sur le monde qui nous entoure, de grandir et de prendre du recul sur notre façon de vivre tous les jours ».
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