7 h 59. Le premier cours de la semaine va commencer. Le premier, mais pas le dernier, incontestablement ! En école de commerce, les heures de cours par semaine se comptent sur les doigts de quatre mains (ou plus !). Un rythme raisonnable, notamment s’il succède à celui d’une prépa ECS.
En réalité, à quoi cela ressemble-t-il ? Selon les établissements, le niveau d’études et la localisation, le volume horaire par semaine a tendance à être fluctuant.
Un emploi du temps studieux mais équilibré
Après deux ou trois années de prépa, on peut être étonné de constater que le volume d’heures de cours en école de commerce est bien moins important, malgré une charge de travail toujours conséquente. Entre les projets de groupe, les examens individuels, la vie associative, les initiatives personnelles, ainsi que la recherche de stages et d’alternance, l’emploi du temps reste chargé.
On estime que les étudiants ont de 20 à 25 heures de cours par semaine, du lundi au vendredi, qu’il s’agisse de modules classiques ou de cours proposés par des intervenants extérieurs. Le tout, sans compter les événements ponctuels comme des séminaires, des conférences, des projets pédagogiques ou des projets de recherche, ou des concours d’entrepreneuriat.
Les cours peuvent prendre la forme de cours magistraux ou de petits travaux pratiques en groupe. Dans l’ensemble, l’équilibre entre théorie et pratique est assez bien respecté en école de commerce. Ainsi, si le nombre d’heures est important, il n’est pas investi de la même manière qu’au lycée.
Une journée classique débutera à 8 h 30 et s’achèvera à 18 heures Mais elle sera ponctuée de créneaux pour avancer sur des projets de groupe, une présentation ou des révisions ! Les cours ne sont qu’une partie de votre apprentissage. Au-delà de la partie théorique, c’est l’implication personnelle en dehors des cours qui fera la différence, comme avec les stages, la vie associative, les projets optionnels ou les cursus en alternance.
La place importante du temps de travail personnel
Si le volume horaire « standard » est relativement équilibré, il ne prend pas en compte la charge de travail personnel.
Pourtant, les étudiants en école de commerce passent au moins autant de temps à approfondir leurs connaissances et à gérer des projets qu’à assister à des cours. Lire, s’informer, réviser, échanger, débattre… Facile, dès lors, de frôler la cinquantaine d’heures de travail par semaine.
Sans compter les étudiants qui s’investissent dans les associations ou la création d’entreprise. Ces heures extrascolaires s’ajoutent aux cours magistraux, TP, modules et autres interventions.
D’une vingtaine d’heures de cours par semaine, les étudiants en école de commerce passent souvent à 40 voire 50 heures de travail total. Mais les plannings proposés en école de commerce présentent un avantage certain : les modules sont généralement intensifs et se déroulent sur une matinée ou un après-midi.
Libre aux étudiants de réserver un temps suffisant, ensuite, pour leurs révisions ou leurs loisirs !
Bachelor vs Spécialisation Master : une différence au niveau des heures de cours ?
Si les heures de cours en Bachelor (Bachelor Affaires et Relations Internationales, Bachelor Technologie & Management, Bachelor Digital & International Business), sont sensiblement les mêmes qu’au lycée (entre 25 et 30 heures), les Spécialisations Master en comptent généralement moins. En PGE, par exemple, le volume horaire est estimé entre 18 et 25 heures. Ce qui explique cette différence ? Les stages en entreprise, plus nombreux, plus longs aussi.
Dans le cadre d’un double diplôme, il se peut que les heures de cours soient plus nombreuses. Évidemment, cela dépendra de l’établissement et de son organisation. Le double diplôme Digital Marketing & Data Analytics EMLV/IIM est conçu de façon équilibrée, intégrant stages et alternance.
Si les stages et les alternances ne sont pas considérés comme des heures de cours, ils restent des modules permettant de valider des ECTS. Une semaine de stage ou d’alternance équivaut à 35 heures de travail environ. Il s’agit de trouver le bon ratio entre cours et expériences professionnelles pour éviter la surcharge du côté des étudiants.
Et dans les écoles de commerce étrangères ?
La mobilité internationale est un volet important dans les écoles de commerce françaises. Si elle permet de consolider ses compétences en bénéficiant de cours dans des écoles étrangères, elle est aussi un moyen de découvrir un nouveau rythme de vie et de travail.
Généralement, les étudiants français qui arrivent sur un campus étranger dans le cadre d’une exchange universitaire sont surpris de constater qu’il peut y avoir qu’une dizaine d’heures de cours par semaine. Or, le modèle pédagogique est très différent et le temps de travail et de recherche personnel est alors beaucoup plus intense. De plus, il y a moins de cours magistraux, plus de travaux en petits groupes, de proximité, d’échanges.
Tout cela mis bout à bout, on parvient à une semaine de 30 à 40 heures de travail. Bien évidemment, cela dépend de l’investissement de l’étudiant concerné. Pour les soucieux de leur avenir professionnel, nul doute que l’agenda sera bien rempli… En France comme à l’étranger !
L’EMLV développe des programmes adaptés aux étudiants, à leurs envies, leurs ambitions, leur vie personnelle également. Proposer un volume horaire équilibré est indispensable pour un épanouissement personnel et professionnel des futurs diplômés.
Pour en savoir plus sur les programmes de l’EMLV
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