Les frais de scolarité et la vie étudiante peuvent représenter une partie importante du budget. C’est pourquoi le recours à un emprunt étudiant est une solution commune qui permet de se concentrer sur ses études en toute sérénité. Les étudiants de l’EMLV peuvent solliciter des prêts auprès de la Caisse d’Epargne et de la BNP Paribas.
Faire des études supérieures peut coûter cher. C’est la raison pour laquelle la plupart des écoles de commerce ont mis en place des plans d’action destinés à faciliter le financement des études.
Le taux moyen des boursiers est en constante augmentation, atteignant même aujourd’hui près de 30% dans de nombreuses écoles.
Comment s’y retrouver dans ce domaine ? On vous explique.
Pour les banques, c’est un pari sur l’avenir
Entre les banques et les étudiants, c’est une histoire qui fonctionne bien. En effet, en accordant sa confiance à un étudiant, parfois même dans des situations personnelles difficiles ou de solvabilité limitée, la banque a pour objectif de fidéliser ce nouveau client.
Ainsi, lorsqu’il sera sur le marché du travail et cherchera à emprunter pour une voiture ou une maison, ce sera vraisemblablement vers sa banque qu’il se tournera. C’est la raison pour laquelle les banques octroient assez facilement des emprunts de plusieurs dizaines de milliers d’euros.
C’est même un enjeu d’image dans un marché très concurrentiel : les banques sont ainsi d’excellents partenaires et sponsors des associations étudiantes afin de se faire connaître au sein des établissements. Toutes les banques veulent séduire le maximum d’étudiants et les offres promotionnelles sont nombreuses et récurrentes.
Néanmoins, les banques s’imposent tout de même quelques précautions. La plus connue est celle de la caution parentale. En cas de non-remboursement du prêt, ce seront les parents qui devront rembourser l’argent emprunté à la place de l’étudiant.
Pour les personnes ne disposant pas de caution familiale, l’État à travers la banque publique d’investissement (BPI France) peut intervenir. Le prêt étudiant est alors garanti jusqu’à un plafond de 15 000 euros. En cas de défaut de paiement, BPI France remboursera jusqu’à 70% des sommes restantes dues.
Quels sont les critères pour obtenir un prêt étudiant ?
Il faut, bien sûr, disposer du statut d’étudiant et donc être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur (grandes écoles, BTS, IUT, universités, écoles privées reconnues par l’État, etc.). La banque réalise ensuite une analyse du dossier de l’emprunteur qui dépend de très nombreux facteurs, allant de la situation financière des parents au type d’études suivies.
En général, les écoles de commerce disposant d’un bon retour sur investissement, ce sont des cursus qui sont très appréciés des banques. Plus l’école est reconnue pour sa sélectivité, son sérieux et sa réputation, plus les conditions d’obtention sont facilitées.
L’étudiant doit également être majeur, mais avoir moins de 28 ans (bien que certaines banques font des exceptions jusqu’à 29 ou 30 ans). À noter que l’usage de l’argent qui est débloqué est libre et non justifié. En clair, le prêt étudiant peut servir à payer les frais de scolarité, le loyer de son logement ou un départ à l’étranger par exemple.
Enfin, la banque attend généralement la domiciliation des actifs financiers dans son établissement. Cela signifie de transférer ses comptes courants et d’épargne, s’il s’agit d’un changement, ou tout simplement d’y domicilier ses salaires dans le cas d’un emploi étudiant.
Le remboursement du prêt étudiant
Peu d’étudiants ont la capacité de pouvoir rembourser leurs mensualités dès l’obtention du prêt. C’est pourquoi il existe plusieurs options :
- Le différé complet : l’étudiant remboursera son prêt à l’issue de ses études dès l’obtention de son diplôme ou de son premier emploi.
- Le différé partiel : il ne rembourse qu’une partie de la mensualité (généralement les intérêts), le capital sera alors remboursé à la fin du cursus.
- Le déblocage progressif : la banque ne verse qu’une partie de l’argent du prêt à intervalle régulier et selon les besoins. Cela permet de mieux gérer sa trésorerie, notamment lorsque les besoins sont à la hausse (un départ à l’étranger) ou à la baisse (job étudiant, financement des frais de scolarité grâce à l’apprentissage, etc.).
Comment choisir son prêt étudiant ?
Le taux dépend de nombreuses conditions (historique financier, concurrence entre les banques, cursus suivi, offres commerciales, situation sur les marchés financiers, etc.), mais ce ne doit pas être le seul levier à analyser.
Il faut aussi vérifier les frais de dossier, le mode de remboursement et les prix de l’assurance. Lorsque le marché est favorable aux emprunteurs – donc avec des taux bas – la négociation se joue davantage sur la gratuité ou les réductions des frais annexes, ainsi que sur la souplesse du remboursement.
Si cela peut être intimidant de se lancer dans les études supérieures avec un prêt bancaire à rembourser, c’est une situation qui est bien maîtrisée par les banques. Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à demander à son futur établissement d’enseignement supérieur s’il existe des accords préférentiels avec des banques locales. D’autre part, il est toujours utile de comparer les offres de plusieurs banques avant de faire son choix: certaines peuvent se montrer plus ouvertes que d’autres selon le profil des étudiants.
Pour en savoir plus sur les admissions à l’EMLV, les tarifs et financements possibles.