L’une des questions les plus posées lors des entretiens pour intégrer les écoles de commerce est paradoxalement l’une de celles auxquelles les lycéens ou les étudiants sont souvent le moins bien préparés.
“Quel est votre projet professionnel ?”
Une question qui n’a ni bonnes réponses ni mauvaises réponses, mais dont les justifications et l’argumentation peuvent être sérieusement scrutées pour juger la qualité d’une candidature. À travers la réponse, les recruteurs tentent d’identifier le sérieux du candidat, sa maturité, son aptitude à valoriser ses expériences passées, sa culture générale et sa capacité à se projeter dans l’avenir. Heureusement, il existe quelques conseils clés en main afin de bien construire un projet professionnel pour rentrer en école de commerce.
Qu’est-ce qu’un projet professionnel ?
Ce dernier est assez simple à définir : il s’agit de savoir où, pourquoi et comment le candidat imagine-t-il ses premiers pas dans le monde de l’entreprise, à la fois à court terme – en quittant l’école – mais aussi à plus long terme – dans les cinq à dix années suivantes. Cela passe aussi par une bonne compréhension des motivations de ces choix et de savoir quelles initiatives seront mises en place pour les atteindre.
La bonne nouvelle, c’est qu’un projet professionnel est par essence mouvant. Il change, se développe et s’enrichit au fur et à mesure. Le projet présenté pour rentrer à l’école peut donc être radicalement différent de celui qui se dessinera à la sortie de l’école.
Ce qui compte, c’est la démarche. Pas la destination finale.
À la sortie du lycée, ou même après un BTS ou un DUT, il peut être tentant de croire qu’on ne dispose d’aucune expérience réelle. Pourtant, rien n’est plus faux. La construction d’un projet professionnel repose principalement sur deux grands piliers : ce qu’un candidat a vécu ou expérimenté dans sa vie et les sujets sur lesquels il s’est documenté, et démontre donc une certaine connaissance.
Faire le point sur son vécu personnel
Qu’il s’agisse d’un voyage à l’étranger – y compris dans un cadre touristique, d’une rencontre avec un professionnel, d’un souvenir marquant lors d’un stage, d’implications bénévoles ou de jobs d’été, chacun dispose d’un bagage personnel propice à la construction d’un projet professionnel.
Un voyage à l’étranger permet de rencontrer des personnes différentes, de travailler une langue étrangère et de s’intéresser à une nouvelle culture. Autant d’éléments qui, s’ils sont réels et motivés, peuvent être révélateurs d’un appétit pour l’international.
Une expérience professionnelle dans la vente peut infirmer ou confirmer un projet potentiel dans la fonction commerciale. La passion pour les nouvelles technologies, le code, le montage vidéo ou la retouche photo pourront être des catalyseurs menant vers une carrière dans le marketing digital.
Pour y voir clair, il faut donc faire preuve de réflexion et d’introspection.
Comprendre ce qui intéresse et creuser le plus profond possible pour tenter d’en savoir plus. Enfin, l’appui des proches, de la famille et des amis est également important, car ils ont un rôle à jouer en soulignant certains traits de caractère et de personnalité qui peuvent influencer un projet professionnel.
Culture générale : l’autre levier du projet professionnel
Parce qu’il est impossible de tout tester et de tout expérimenter, un bon projet professionnel se construit aussi sur les connaissances acquises. Des connaissances académiques, mais pas seulement. Recherches en ligne, lectures d’ouvrages de référence, abonnements à des sites d’actualités, des journaux ou des magazines, visionnages de film, de documentaires ou de reportages… tout est propice à construire et à nourrir un projet professionnel.
Enfin, il ne faut pas hésiter à provoquer des rencontres. Un auteur local dédicace un livre ? Un artiste inaugure une galerie d’art ? Un réalisateur présente un documentaire animalier ? Une association recherche des bénévoles ? Ce sont autant d’opportunités qu’il faut savoir saisir. Autant de possibilités de s’affirmer, de tester, de poser des questions et de s’intéresser à tout.
La clé d’un bon projet professionnel est simple : il faut être tenace et curieux de tout.
Parce que l’école juge aussi l’adéquation du projet professionnel des candidats avec ce qu’elle peut offrir dans le cadre de son cursus, de son parcours académique et de ses options pédagogiques, il est important de bien se renseigner avant de se lancer.
Enfin, il faut savoir rester humain et humble. Inutile de s’inventer un personnage ou de se créer un rôle. Il sera vite démasqué. Un projet professionnel fragile et en construction sera toujours mieux qu’un projet fallacieux, vide et basé sur le mensonge.
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