En 5e année, les étudiants doivent travailler en équipe dans le cadre des Projets Consultants Juniors. Cette étape dans leur cursus leur permet de travailler sur des cas concrets de problématiques d’entreprises et d’appliquer ainsi les connaissances et compétences acquises en école de commerce. C’est une première immersion dans le monde professionnel et un aperçu de leur stage de fin d’études.
Au sein de la majeure Corporate Finance, les étudiants, par groupe de 3 à 5, ont eu ainsi à travailler sur des exemples de cas de finance d’entreprise dans des secteurs variés. Évaluer la pertinence de décisions d’investissement, optimiser la structure des bilans, optimiser des opérations financières, sont autant de décisions auxquelles les étudiants doivent savoir répondre.
Corporate Finance : les Projets Consultants Juniors 2015-2016
Par souci de confidentialité envers les entreprises qui ont confiés ces missions aux étudiants, les projets sont ici anonymisés. La typologie des entreprises et leur secteur d’activité sont très variés. Les entreprises travaillent avec Bpifrance, la Banque Publique d’Investissement qui les accompagne dans leur développement.
Opération de reprise d’entreprise
2 équipes d’étudiants ont travaillé sur cette mission de type LBO. Une entreprise spécialisée dans la conception et la commercialisation de vêtements de nuit pour femme à destination des Grands et Moyennes Surfaces, envisageait une opération de rachat d’entreprise de type LBO (ou Leverage Buy Out). Cette technique financière permet le financement en partie ou en totalité du rachat d’une entreprise en ayant recours à l’endettement bancaire ou par des obligations remboursables par la société rachetée.
Les objectifs étaient de diagnostiquer l’entreprise sur les aspects marché, stratégie, analyse financière et de présenter et analyser la faisabilité de l’opération LBO.
Les étudiants ont ainsi dû analyser l’entreprise avant l’opération : présentation de la société, environnements capitalistique et économique (marché, concurrence, moyens d’exploitation), analyse financière, conclusion SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces).
La deuxième étape du projet consistait à présenter l’opération de reprise : montages juridique et financier, valorisation de l’entreprise, profil du repreneur, plan de financement, mettre en avant les points forts et les points faibles.
Les étudiants ont pu ensuite étudier la faisabilité de l’opération de LBO sur les bases d’un scénario conservateur puis d’un scénario optimiste, justification des hypothèses, mesurer l’impact financier de la reprise (nouvelles charges, économies potentielles, montage holding avec dividendes), faisabilité financière, modalités du financement (durée, taux), proposer un dispositif de garanties en faveur des établissements bancaires.
Enfin, il s’est agit de proposer quelques axes de développement au repreneur : être force de proposition en allant chercher des idées de la plus simple à la plus innovante mais toujours justifier de manière factuelle les choix, budgéter les coûts et établir un prévisionnel, présenter ses axes de manière simple mais percutante.
Les deux groupes d’étudiants étaient composés de Maha CHAIB, Victoria DESHAYES, Olivier STOLZ, Sérine HAZGUI et Ummer ABDUL, ainsi que de Fabrice FOUCHER, Nikola IVI, Jérémy HENRY, Anthony GEOFFROY et Charles Edouard LOUBERT.
Opération de croissance externe
2 nouvelles équipes ont travaillé sur la problématique d’une société du secteur du BTP qui souhaitait en acquérir une seconde.
Les étudiants ont présenté les environnements capitalistique et économique (marché, concurrence, moyens d’exploitation), analyse financière (évolution sur 3 ans des SIG et bilans, interprétation des ratios) des sociétés emprunteuse et acquise.
Ils ont également étudié les éléments de l’opération de reprise comme les montages juridique et financier et ont analysé la pertinence de la valorisation de la cible. Enfin, ils ont analysé la faisabilité de l’opération, apporté des préconisations en vue de l’obtention d’un financement bancaire en étudiant tous les éléments financiers comme le prévisionnel argumenté de chacune des entités, les impacts financiers de la reprise (nouvelles charges, économies potentielles, montage holding avec dividendes ou management fees, etc), les modalités du financement (durée, garanties, etc) et enfin les conséquences managériales et humaines de l’opération.
Les deux équipes étaient composées de Mahoua BAMBA, Sébastien COGIS, Philippe MICHALIK, Vanessa NANDJEU, Arafat YOUNES et de Taha BEKKARE, Chérine FADDAOUI, Marie Bérangère JORNOD, Manuela MURIAZ ALVAREZ et Robin ORTS.
Demande de financement
Les 2 équipes ont endossé le rôle de chargé d’affaires au sein d’un établissement bancaire. Lors d’une démarche de prospection ils ont contacté une société qui exploite des hammams/instituts de beauté à Paris et Lyon. La fondatrice et dirigeante de la société souhaitait développer son concept dans d’autres grandes villes de France et recherchait pour ce faire des financements bancaires.
Elle accepte donc le rendez-vous proposé avec l’établissement bancaire et lui fait parvenir en amont du rendez-vous les bilans de sa société.
La mission des étudiants était de préparer l’entretien avec la dirigeante de la société, rédiger une note de crédit après le rendez-vous et enfin de présenter le dossier auprès du comité de crédit.
Cela leur a permis ainsi de s’occuper de la présentation de la société dans son détail : activité, étude de marché, clients, fournisseurs, moyens d’exploitation, stratégie de développement. Ils ont également analysé la santé financière de l’entreprise ainsi que le projet de financement avec se description, son montage juridique, son plan de financement, le prévisionnel et la faisabilité.
Les équipes étaient constituées de Gwladys MBOZO’O KEVINE, William FRANTZ, Paul KROTOFF, Jihane JROUNDI, David DOUMENC d’une part et de Haikel OMRANI, Asma ABARAGH et de François ACAKPO SENOU d’autre part.
A propos de BPiFrance
La Banque Publique d’Investissement accompagne les entreprises dans leurs projets de financement à quelque étape de la vie de l’entreprise que ce soit. BpiFrance offre des solutions aux entreprises que ce soit dans les tous premiers moments de la vie d’une entreprise (amorçage, garantie et innovation).
Elle soutient la croissance des PME partout en France (capital-risque, développement, build-up, co-financement). Elle renforce les ETI dans leur développement et leur internationalisation (capital développement et transmission, co-financement, crédit export, accompagnement à l’international) et enfin participe au rayonnement des grandes entreprises et à la stabilisation de leur capital (capital transmission, co-financement, crédit export).
En 2014, la Bpifrance a accompagné plus de 86 000 entreprises dans leur développement. D’ici à 2017, elle investira 8 milliards d’euros dans les entreprises françaises.
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