Dans un monde professionnel en plein mouvement, la création de startup – et plus globalement l’état d’esprit entrepreneurial – a le vent en poupe.
Entre la recherche de l’épanouissement professionnel, le fait de travailler sur un projet personnel et de rechercher une activité qui ait du sens, l’entrepreneuriat attire un nombre croissant d’étudiants en école de commerce.
Il faut souligner que la pédagogie et la structure académique se sont d’ailleurs grandement professionnalisées afin de faire de l’innovation et de l’entrepreneuriat à la fois un terrain d’expérimentation et un champ de recherche en plein bouillonnement. Les écoles de commerce peuvent ainsi accompagner les étudiants dans leurs projets afin qu’une simple idée se transforme en business viable. Un travail qui passe par trois grandes phases : sensibilisation, expérimentation et application.
La sensibilisation : pédagogie par l’action et projets professionnels
La plupart des étudiants dans les écoles de commerce suivent des cours d’innovation et d’entrepreneuriat. Le but n’est pas d’en faire tous des créateurs de startup, mais de les exposer à des courants de pensée qui bousculent les idées reçues. Études des typologies d’innovation, business cases, actualités… Les cours allient théorie et pratique pour faire de l’entrepreneuriat et de l’intrapreneuriat un sujet à forte valeur ajoutée.
Pour les étudiants, c’est l’occasion de souligner les nombreux enjeux qui influencent un projet : de l’idée au projet, il faut avoir une approche marketing optimisée, des finances saines, connaître le droit, les ressources humaines, tout en ayant en solide culture générale. Un entrepreneur ne peut pas être expert en tout, mais il doit avoir un profil complet et la volonté d’apprendre.
La sensibilisation passe aussi par la collaboration sur des projets professionnels. En groupe, les étudiants travaillent ensemble sur une problématique concrète donnée par une entreprise afin d’imaginer des idées et des pistes de réflexion nouvelles. Certaines écoles vont même plus loin et développent des méthodes pédagogiques et des projets pluridisciplinaires avec des étudiants ingénieurs, designers ou spécialistes du numérique. Travailler avec des profils différents permet de sortir de sa zone de confort, de se confronter à d’autres points de vue et d’élargir ses horizons.
L’expérimentation : tester l’innovation dans un cadre sécurisé
Une fois sortie des cours, l’innovation trouve son chemin dans l’expérimentation concrète. La vie associative des écoles de commerce permet de se confronter à la gestion de projets avec tout ce que cela implique : recrutement, gestion des équipes, résolution de conflits, idéation, recherche de fonds, organisation, etc.
Les juniors entreprises font d’ailleurs partie des associations les plus entreprenantes. Ce sont des structures qui travaillent comme des cabinets de consultants afin de proposer des missions ponctuelles aux entreprises. C’est une bonne manière d’être pleinement intégré à un projet entrepreneurial.
Il existe aussi la possibilité de développer des projets pédagogiques concrets, comme la création de mini-entreprises, la participation à des tournois et des jeux d’entreprises par exemple.
Pour les étudiants qui ont une idée ou un projet en tête, quel que soit son stade d’avancement, cette phase d’expérimentation permet de développer son projet personnel et de travailler sur un business plan en situation réelle. Les enseignants et les intervenants sont toujours présents pour accompagner et encadrer les apprentis entrepreneurs, et ainsi leur donner le goût de l’aventure.
L’application : le saut dans le grand bain
Après plusieurs années en école de commerce, les étudiants affinent leur projet professionnel. Si la majorité d’entre eux vont intégrer le marché du travail dans le cadre d’un parcours classique, la création de startup devient un projet réel pour les plus audacieux.
Une fois que le projet est mûr et que le business model est clair, c’est le moment de se lancer. Cela signifie travailler sur son business plan, développer son idée, préparer son pitch et tenter de convaincre.
Certaines écoles de commerce possèdent d’ailleurs un incubateur au sein de leurs locaux, ou en partenariat avec une technopole, une pépinière de startup ou une autre institution (école d’ingénieurs, université, centre de recherche, etc.). Ce sont des structures spécialement conçues pour accueillir les entrepreneurs au stade de l’amorçage, afin de passer de l’idée au projet.
Les écoles peuvent alors aménager leur cursus en mode « étudiant-entrepreneur » afin de finaliser son parcours académique tout en travaillant sur son projet. Cela peut prendre la forme d’une année-césure ou d’une année en alternance par exemple.
Les écoles de commerce constituent un excellent moyen de créer sa startup en raison de l’état d’esprit qui y règne. L’innovation et l’entrepreneuriat sont encouragés, et de nombreuses ressources humaines, techniques et financières sont à la disposition des entrepreneurs en herbe pour minimiser les risques et pousser les idées innovantes le plus loin possible.
Plus d’infos sur De Vinci StartUp et les programmes de l’EMLV.
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