Diplômé de l’EMLV en 2000, David Doucet est aujourd’hui Responsable du Knowledge Management chez Thales, une entreprise internationale qui emploie plus de 70 000 personnes dans le monde. Pour lui, les clés de réussite sont le réseau et les expériences professionnelles.
Lors de mon entrée à l’EMLV, mon projet était de devenir commercial dans l’automobile, à la fin de mes études, j’ai rejoint Renault, pas en tant que commercial mais en tant que chef de projet et cela pendant 10 ans. Pourquoi ce changement ?
L’EMLV m’a permis d’apprendre différents métiers du contrôleur de gestion, à ceux associés au domaine du marketing et donc de faire évoluer mon projet et mon parcours tout au long de ma scolarité.
J’ai notamment apprécié le contact avec les autres étudiants des autres écoles du Pôle Universitaire Léonard de Vinci. En effet, un étudiant de l’école d’ingénieurs, l’ESILV a un langage plutôt technique, tandis qu’un étudiant de l’école de commerce, l’EMLV a un langage plus orienté business. Par conséquent, l’une des richesses de cet enseignement complet à l’EMLV a été les cours en commun avec les futurs ingénieurs. En effet, en mélangeant les cultures, les connaissances et les expériences on est prêt à comprendre et à s’adapter plus facilement au monde du travail.
En terme d’adaptation à une autre façon de travailler, je conseille fortement aux étudiants de vivre leur troisième année à l’étranger à fond, tant au niveau de l’apprentissage de la langue qu’au niveau de la compréhension de la culture du pays.
Pendant mon cursus, j’avais boudé en partie l’anglais. Pour être plus opérationnel, j’ai dû prendre des cours du soir afin de pouvoir communiquer correctement avec mes collègues anglophones.
Autre point important, le réseau, il faut le travailler quotidiennement dans un but de partage de connaissances. Développer son réseau s’exerce au quotidien dans l’entreprise.
Par exemple, je suis souvent en réunion la journée, mais je ne néglige pas les pauses cafés et déjeuners, vecteurs importants de la communication informelle.
Je peux jauger ainsi de l’ambiance générale de l’entreprise et j’en profite pour rencontrer des collègues dans un moment de détente et récupérer de précieuses informations (financières, RH, stratégies projets).
Pour autant, les réseaux sociaux deviennent désormais tout aussi essentiels, d’ailleurs, grâce à eux, j’ai été débauché de chez Renault pour travailler chez Thales où j’exerce désormais le métier de Kowledge Management Process Owner (ITIL).
Mon métier consiste à faire respecter le processus de Gestion de la Connaissance pour le Groupe et d’encadrer une équipe pour apporter des informations, solutions, connaissances aux employés du groupe Thales. Le réseau a là aussi toute son importance pour la réussite de cette mission.
Fort de ces expériences, je conseille donc aux étudiants d’activer et profiter du réseau des anciens car ce sont eux qui vont leur apporter un nouvel éclairage sur le marché de l’emploi, des métiers d’aujourd’hui et de demain et plein d’autres choses encore !
Enfin, j’insiste sur les expériences professionnelles à effectuer pendant les 5 années d’études car cela incite l’étudiant à découvrir l’entreprise et de s’adapter à ce nouvel environnement. Ces expériences valoriseront son parcours dès l’obtention de son diplôme et c’est un vrai plus.
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This post was last modified on 18/02/2016 13:04