Mardi, 10 mars, se tenait au Pôle Léonard de Vinci, la journée spéciale « Devinci Startup Day ». Au programme : une table ronde avec plusieurs entrepreneurs à l’origine de quelques success stories françaises, notamment Louis Marty, co-fondateur de Merci Handy et Steve Abou Rjeily, co-fondateur de Doctolib. Les deux startupers sont des alumnis EMLV.
» Tu veux créer ta startup mais tu ne sais pas par où commencer ? Tu veux entreprendre mais tu n’as pas encore l’idée ? Tu hésites entre acquérir de l’expérience en entreprise ou te lancer directement après ton diplôme ? » Les réponses à ces questions et à bien d’autres ont fait le sujet d’une journée spéciale dédiée à l’aventure entrepreneuriale, organisée le 10 mars par le département Devinci Startup.
🎤« D'étudiant à entrepreneur à succès: comment créer le job de ses rêves ? 🚀😍»
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📍 Mardi 10 mars à 17h30, au Pôle Léonard de Vinci
⚠️Places GRATUITES limitées @poledevinci @EMLVparis @ESILVparis @IIMparis pic.twitter.com/lCwqlO64Gg
— Devinci Startup (@DevinciStartup) March 2, 2020
Cette structure d’accompagnement du Pôle Léonard de Vinci met à disposition des étudiants qui souhaitent créer leur entreprise un espace de pré-incubation et une rampe de lancement, avec un réseau d’entrepreneurs, du coaching et un programme complet d’événements et rencontres autour de l’entrepreneuriat.
« D’étudiant à entrepreneur à succès: comment créer le job de ses rêves ? »
C’est dans le cadre de ce dispositif que se tenait la Devinci Startup Day, avec au programme la table ronde : « D’étudiant à entrepreneur à succès: comment créer le job de ses rêves ? »
Parmi les invités à l’événement, les étudiants du Pôle porteurs de projets, mais aussi toute personne désireuse de développer son propre business. 4 entrepreneurs de succès ont raconté leurs parcours, leur histoire, leur vie de start-upeurs, leurs routines et leurs journées-type.
- Steve Abou Rjeily, co-fondateur de Doctolib’ (alumni EMLV)
- Charlotte Appietto, fondatrice de Posetadem.com
- Matthieu Dallon, co-fondateur de Toornament.com & investisseur chez Trust-Esport
- Louis Marty, co-fondateur Merci Handy (Alumni EMLV)
Les pistes de Steve Abou Rjeily, co-fondateur de Doctolib, EMLV 2013
Steve Abou Rjeily, ancien EMLV, a eu l’idée de sa future success story, au cours d’un échange universitaire en Corée du Sud, à Konkuk University.
Lors de son année à l’étranger, Steve à découvert que la prise de rendez-vous médicaux en ligne était à l’époque un modèle déjà commun en Asie. Mais cela faisait déjà un bout de temps que le co-fondateur de Doctolib était attiré par l’entrepreneuriat. À 14 ans, il montait une structure pour la vente de t-shirts personnalisables.
» Il faut être extrêmement structuré. Je n’ai pas seulement des journées types, j’ai des semaines types. Un entrepreneur ce n’est pas forcément une personne qui crée son entreprise, pour nous c’est quelqu’un qui a un projet, et qui transforme ce projet en résultat. Une infirmière peut être entrepreneuse si elle le souhaite ! On a construit Doctolib aux côtés de 500 praticiens. Nous avons deux missions : améliorer le domaine de la santé et créer une entreprise où il fait bon vivre. » (Steve Abou Rjeily, co-fondateur de Doctolib)
Les conseils de Louis Marty, co-fondateur de Merci Handy, EMLV 2012
Louis Marty, ancien EMLV et co-fondateur de Merci Handy, la marque fun qui réenchante le gel antibactérien, a une vision tout aussi décalée de l’entrepreneuriat.
En 2014, Louis Marty a monté son entreprise avec deux associés et un capital de départ de love money s’élevant à 3000€ seulement. Les premières ventes encourageantes ont permis à la start-up de souscrire un prêt bancaire. La dernière étape a été une levée de fonds de 3 millions d’Euros pour se lancer à l’international.
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- » Avoir une vision. Pourquoi je fais cela ? Qu’est ce que j’en attends ? «
- » Apprendre pour viser l’expérience. C’est la philosophie Nadal : il faut s’entraîner continuellement.
- » Travailler dur. C’est la philosophie Swcharzenegger : ”work, work, work” et aimer cela. Il faut mettre de la passion dans ce qu’on fait. «
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#DeVinciStartupDay @poledevinci ‘un bon entrepreneur c’est quelqu’un qui a 1 idée forte, qui emmène son équipe et qui est entouré de personnes qui lui font confiance ‘ souligne @louismarty @MerciHandy pic.twitter.com/F06efJaB2s
— Solenn Morgon (@MorgonSolenn) March 10, 2020
En tant qu #entrepreneur : » Je suis agile, j’ai une vision mais je suis capable d’en changer et de pivoter très rapidement » #louisMarty @MerciHandy #DevinciStartupDay
— laurence jouanet (@laurencejouanet) March 10, 2020
Matthieu Dallon, serial entrepreneur dans l’esport
Matthieu Dallon, le créateur de l’ESWC et le co-fondateur de Toornament.com, plateforme utilisée par des milliers d’organisations à travers le monde, est l »un des pères de l’esport en France. Patron de nombreuses structures du secteur (Ligarena, Games Services puis Oxent), Matthieu Dallon a été l’organisateur de plus de 70 événements esports d’envergure internationale, dont des shows historiques à Paris Bercy et lors de la Paris Games Week, et a dirigé ces 15 dernières années le développement des plateformes esports Cyberleagues, Gamersband et Toornament.
- » Être entrepreneur, c’est une envie de liberté, une envie d’associer sa passion et sa vision du monde à son quotidien. C’est à la fois intime et lié à la générosité, aux autres. C’est cet amour de liberté qui ne me fera pas revenir en arrière. La capacité à mener sa vie, à mener des projets et à s’épanouir crée un rapport au travail complètement différent. » (Matthieu Dallon, Trust Esport, un fonds d’investissement dans l’e-sport).
- « Il faut toujours avoir des relations honnêtes avec avec vos interlocuteurs dans votre développement. De la stratégie, oui, mais pas du mensonge. Il faut être honnête avec soi et ses collègues, et cette honnêteté vous sera toujours renvoyée. » (Matthieu Dallon, Trust Esport, un fonds d’investissement dans l’e-sport)
Charlotte Appietto, fondatrice de « Pose ta dem' »
« Pose ta Dem’ » est un service de coaching lié à la démission et à la fois un média en ligne autour d’une communauté de plus de 2000 personnes lancées dans des projets de reconversion. Après avoir crée sa propre boîte, en janvier 2018, Charlotte s’est donné pour objectif d’aider d’autres personnes également à « créer sa vie professionnelle comme on l’entend ».
- « Mon déclic, ça a été d’avoir envie de poser ma démission. Il y avait là une quête de sens, du refus du modèle traditionnel de la grande entreprise et de la carrière qui s’ensuit pendant des années. J’ai donc décidé de démissionner et de rejoindre une start-up comme salariée, dans un incubateur. Cela m’a donné envie d’entreprendre ». (Charlotte Appietto, Pose ta dem’)
- « Il faut écouter les clients, les parties prenantes, certes, mais il faut aussi s’écouter soi : intuition, ressenti, analyse » . (Charlotte Appietto, Pose ta dem’)