Si les écoles sont reconnues pour au moins un sujet, c’est bien celui de l’employabilité.
Et pour cause, elles ont été construites pour et par les entreprises afin de former des têtes bien faites et des profils à forte valeur ajoutée pour faire tourner le monde économique. Trouver un emploi à l’issue d’un cursus en école de commerce n’est pas une tâche très compliquée pour un étudiant qui a pris le temps de construire son projet professionnel avec méthode. À l’inverse, les entreprises et les recruteurs s’intéressent aussi de très près aux écoles pour garnir leurs effectifs. Si les écoles les plus anciennes, les marques les plus grandes et les plus connues sont bien évidemment sur le radar des recruteurs, ils regardent également les autres. Comment savoir si une école peut faire partie d’une short-list d’un recruteur ? Voici la liste des incontournables.
Des écoles reconnues
Les recruteurs ne peuvent humainement pas passer leur temps à surveiller les plus de 200 écoles de commerce existantes en France. Il est donc nécessaire de faire des choix et d’établir des priorités. Parmi celles-ci, l’école doit être reconnue par l’État, être membre de la Conférence des Grandes Écoles et son diplôme doit conférer le grade de Master. Ce sont généralement des prérequis indispensables. Cette liste d’une trentaine d’écoles est donc celle qui est normalement sur les tablettes des professionnels des ressources humaines. Cela ne veut pas dire qu’ils ne recruteront pas ailleurs, mais les postes à responsabilité ou à fort potentiel seront plutôt tournés vers les écoles les plus reconnues et les plus sélectives.
Des écoles au cursus professionnalisant
Les liens que les écoles sont capables de tisser avec les entreprises impactent durablement le potentiel d’employabilité des étudiants. Plus le cursus sera orienté vers le monde professionnel, plus les recruteurs seront susceptibles de connaître l’école et ses programmes. C’est pourquoi les périodes de stage sont nombreuses et constituent des occasions idéales de créer un lien unique avec des entreprises. C’est aussi le cas pour les années césures et les contrats d’apprentissage offert aux étudiants. Plus les écoles seront actives avec les entreprises (projet pédagogique, forum de recrutement, conférence, gestion des diplômés, événement, etc.), plus ces dernières les garderont dans leurs notes au moment de partager une offre d’emploi.
Des écoles qui valorisent l’international
Il est aujourd’hui virtuellement impossible d’être diplômé d’une école de commerce reconnue sans une expérience à l’international. Et ça tombe bien, car c’est un vrai atout sur le marché du travail. Les séjours à l’étranger, que ce soit en stage ou en université partenaire, constituent des tremplins vers de nouvelles expériences, de nouvelles cultures et des apprentissages uniques qui impactent durablement la personnalité des étudiants et leurs projets professionnels.
Pour les grands groupes qui sont implantés au sein de plusieurs pays, les écoles avec une forte ouverture à l’international constituent un pari gagnant.
Des écoles aux majeures spécifiques
Faire une option finance c’est bien , mais de quelle finance parle-t-on ? Marché ? Entreprise ? Même chose pour le marketing : s’agit-il de webmarketing, de vente, de data, de création digitale ? Les entreprises ont besoin de jeunes diplômés qui soient pleinement opérationnels. C’est la raison pour laquelle les compétences avec lesquelles ils arrivent sur le marché du travail doivent être précises, connues et immédiatement actionnables.
Si une grande entreprise dans le conseil recherche des spécialistes du contrôle de gestion, elle a donc plutôt intérêt à se tourner vers des écoles dont c’est la spécialité. Plus les majeures sont spécifiques et précises, plus les recruteurs vont les favoriser pour des postes à venir.
Des écoles qui valorisent autant les hard-skills que les soft-skills
À la sortie des écoles de commerce, la plupart des étudiants disposent des mêmes hard-skills. Ce sont les savoir-faire acquis tout au long de la formation, et qui sont liés aux spécialisations choisies. En revanche, la question des soft-skills est intéressante, car elle dépend avant tout de la personnalité des étudiants, mais surtout des programmes mis en place par les écoles pour favoriser l’intelligence émotionnelle, l’écoute active, la confiance en soi et la communication.
Les soft-skills sont indispensables pour s’affirmer en entreprise, prendre des initiatives et devenir un manager de talent, à la fois profondément humain et très performant. Les écoles capables de valoriser les soft-skills sont donc aussi logiquement sur le radar des recruteurs.
Au-delà de la qualité intrinsèque des écoles et de leurs programmes de formation, le choix des recruteurs est également influencé par la puissance du réseau des anciens élèves. Intégrer une école, c’est faire partie d’une grande famille où la recommandation et l’esprit de réseau jouent aussi un rôle important au moment du recrutement.
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