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Entrepreneuriat digital : une combinaison gagnante pour les recruteurs

Les profils des jeunes diplômés dans le digital séduisent les grandes entreprises. Mais quand ceux-ci ont en plus une âme d’entrepreneur, cela peut-être une réelle opportunité pour les recruteurs.

Dans une étude publiée sur Cadre emploi, les profils entrepreneurs sont indiqués comme étant largement plébiscités dans les annonces d’emploi. Mais que se cache réellement derrière cette tendance ? Les entrepreneurs digitaux sont-ils les futurs managers des sociétés du CAC 40 ?

Un entrepreneur digital plus autonome

Les qualités entrepreneuriales mises en avant sont l’autonomie, la polyvalence, l’innovation, et la débrouillardise. Ce sont souvent des professionnels, jeunes ou moins jeunes, qui apprécie le travail en équipe, le travail en mode projet et qui aime prendre des risques.

« Les recruteurs surfent sur la vague des start-up qui attirent de plus en plus de jeunes et sur le fait que plus de 60 % des jeunes aspirent à la création d’entreprise. C’est un moyen de les attirer. Il y a quelques années, on insistait beaucoup sur la notion de créativité. Désormais, c’est l’entrepreneuriat », argumente Cyril Capel, dirigeant du cabinet CCLD Recrutement

Par ailleurs, les « digital native » vont avoir un esprit beaucoup plus entreprenant et vont pouvoir proposer des solutions « outside the box » qui pourraient séduire les grosses entreprises, friandes de ces profils pour les accompagner dans leur transformation digitale.

Des étudiants et (futurs) diplômés prêts à créer leur entreprise

Mais si les jeunes entrepreneurs sont des profils courtisés par les entreprises, 60% des 18 à 29 ans désireraient créer leur propre entreprise. Dans un article du Parisien, Bernard Buisson, remarque : «Il y a actuellement un élan et un engouement en France pour la création d’entreprise. Tous n’iront pas jusqu’au bout mais il y a là un contexte très encourageant. »

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«Les étudiants commencent en général avec des notions théoriques autour des statuts ou de l’élaboration d’un business plan. Mais les programmes évoluent chaque année vers davantage de pratique. Ils apprennent à rencontrer des prospects, à faire des essais et à surmonter des erreurs.»

A l’EMLV, les étudiants peuvent se tourner vers la spécialisation « Digital entrepreneurship & innovation » afin de pouvoir se former au mieux à l’entrepreneuriat.

Le digital et l’entrepreneuriat au cœur de la formation

Résolument tournée vers le digital, l’EMLV forme les cadres et les managers de demain capables de mettre en place et d’accompagner la transformation digitale à l’œuvre dans tous les secteurs économiques. Les étudiants peuvent se spécialiser en 4e année en « digital entrepreneuship & innovation ». L’entrepreneuriat est un axe fort du développement de l’EMLV. Cette spécialisation est réalisée en commun avec l’ESILV et l’IIM et elle vise à amplifier le mouvement de la création d’entreprise et permet aux élèves managers de l’EMLV, ingénieurs de l’ESILV et designers de l’IIM d’associer leur compétences s et leurs talents pour créer leur startup.

« Cette spécialisation est un accélérateur. On y reçoit de nombreux conseils et de très bons enseignements pour réussir et développer son business. On apprend tout sur le lean startup, le business plan, le marketing, le business model. » Julien Dudognon, fondateur de Gopened

Les étudiants ou les jeunes diplômés porteurs d’un projet de création ou de reprise d’entreprise, ont la possibilité d’intégrer l’incubateur Pépite PON.

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