Le Golden Gate Bridge, la place Rouge, la muraille de Chine, l’opéra de Sydney… Derrière les clichés façonnés pour Instagram qui sont partagés par les étudiants dans le monde, étudier à l’international va bien au-delà de l’expérience touristique et culturelle, aussi formatrice soit-elle.
Dans un univers professionnel mondialisé et dans un monde numérique devenu compétitif et ultra-mutagène, une expérience à l’international est un accélérateur de compétences. Une manière de voir le monde différemment, d’acquérir des compétences nouvelles, de développer ses soft-skills et d’apprendre une ou plusieurs langues supplémentaires. Un passage obligé pour réussir ? Éléments de réponse dans cet article.
Pourquoi partir étudier à l’international ?
Question simple et réponse simple : parce que c’est obligatoire !
Du moins, dans la plupart des écoles de commerce. C’est le cas à l’EMLV : la troisième année s’y déroule entièrement à l’étranger. Or, cette obligation n’est en rien une contrainte, bien au contraire. C’est même une libération pour la plupart des étudiants. Si certains d’entre eux ont déjà eu la chance de voyager à l’étranger pour faire du tourisme, très peu peuvent se prévaloir d’une expérience longue sur place, en particulier à la sortie du lycée.
Étudier à l’étranger est donc une manière de vivre de nouvelles expériences, de sortir de sa zone de confort et d’oser se lancer dans une aventure qui est généralement très révélatrice sur la personnalité des étudiants.
Étudier à l’international s’effectue dans un contexte bien cadré et très sécurisé. Ce sont les écoles françaises qui, grâce à leur travail, leur réputation et leurs relations, parviennent à nouer des liens privilégiés avec des écoles et des universités étrangères. Certains accords pouvant même déboucher sur un double-diplôme. Une formule gagnante-gagnante, car les écoles de commerce françaises accueillent ainsi des étudiants étrangers sur leurs campus. Une expérience multiculturelle et enrichissante pour tous.
Intelligence émotionnelle, choc culturel et découverte des autres
Chine, États-Unis, Canada, Australie, Inde, Allemagne, Mexique, Suède… sur le plan personnel, vivre un ou deux semestres à l’étranger constitue un apport fondamental sur la perception du monde des étudiants. Une expérience dans un univers nouveau et avec des modes de pensée auxquels ils n’étaient pas confrontés auparavant.
Si le choix de la destination dépend avant tout d’une aspiration personnelle en lien avec un projet professionnel, il n’y a pas forcément besoin d’aller au bout du monde pour profiter de ces bénéfices qui changent en profondeur le regard qu’ils portent sur eux-mêmes et sur ceux qui les entourent.
Une maturité qui s’accompagne d’une plus grande confiance en soi et d’une montée en compétence.
Sur un CV et face à un recruteur, cela signifie une capacité d’adaptation plus importante, un niveau d’analyse plus poussé et des qualités personnelles décuplées. Écoute, compréhension, maîtrise des subtilités culturelles… autant d’atouts qui viennent enrichir des soft-skills déjà bien travaillées sur les campus français.
De nouvelles méthodes d’enseignement
Étudier sur un campus étranger apporte toujours son lot de nouvelles découvertes. Chaque pays dispose de ses propres codes et l’enseignement y est souvent très différent. Le volume d’heures de cours y est d’ailleurs souvent moindre qu’en France, mais requiert un travail personnel et de recherche considérable.
Dans d’autres, on met l’accent sur le travail en groupe ou sur des séminaires de co-construction pluridisciplinaire. On y apprend l’art de la synthèse, de la présentation, du pitch et de la persuasion.
On décrypte et on partage aussi les codes culturels adaptés pour échanger avec un professionnel et savoir se vendre. L’approche entre étudiants et professeurs est ainsi très différente, tantôt très codifiée, tantôt très décontractée.
Étudier à l’étranger plonge donc les étudiants dans un nouveau bain où ils doivent réapprendre à apprendre, à se remettre en question, à pratiquer l’observation, l’humilité, à s’adapter et à être curieux. Autant de qualités qui permettent également de développer son réseau qui pourra être utile pour décrocher un stage ou obtenir une première expérience professionnelle à l’international.
Des expériences recherchées par les recruteurs
De la PME au grand groupe, les recruteurs apprécient toujours une expérience internationale. Il existe d’ailleurs certains secteurs d’activité pour lesquels c’est un passage quasi obligatoire, comme le luxe, la finance, le commerce, l’industrie ou le tourisme. Des milieux internationalisés qui travaillent régulièrement avec des interlocuteurs (fournisseurs ou clients) de différents pays. Une expérience internationale permet d’ouvrir certaines portes et d’accélérer les mises en relation.
D’autant plus qu’une expérience internationale s’accompagne très souvent d’une meilleure connaissance – voire d’une maîtrise – d’une langue étrangère. Si parler anglais est indispensable (et est même une compétence « normale » et attendue), la connaissance d’une deuxième ou d’une troisième langue (notamment des langues moins habituelles comme le russe, le chinois ou l’arabe) peut être un facteur déterminant pour sortir du lot.
À la fois révélateur de personnalité, catalyseur d’énergie et accélérateur de compétences, le séjour universitaire à l’étranger fait partie des avantages clés des écoles de commerce. Une expérience enrichissante sur les plans humain et professionnel qui peut participer à la création d’un nouveau projet professionnel et ainsi ouvrir de nouvelles voies pour les étudiants.
Plus d’informations sur l’ouverture internationale de l’EMLV, école de commerce à Paris.
This post was last modified on 10/10/2019 15:22