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Étudier en Corée du Sud : Khalil, promo 2021, en échange international à Kyonggi University

Khalil Mlayah, promo 2021, a choisi la Corée du Sud pour son semestre universitaire à l’étranger. A l’EMLV, la troisième année est 100% consacrée à la mobilité à l’international : une expérience qui marque souvent les esprits des futurs diplômés !

J’ai choisi l’EMLV pour son emplacement stratégique à la Défense, pour la qualité de son campus et son évolution d’année en année au sein des classements des grandes écoles. Après avoir passé un entretien avec le Directeur Adjoint de l’école qui m’a aidé à me repérer dans la jungle des écoles de commerce en France, j’ai été persuadé par les opportunités à l’international que propose l’école. Après un tronc commun de 3 ans, j’ai choisi la spécialisation Corporate Finance qui m’offrait la possibilité de construire mon plan de carrière pour viser les métiers de M&A (Mergers & Acquisitions) et les banques d’affaires.

Corée du Sud, pas seulement K-Pop !

La 3e année à l’EMLV, est consacrée à l’international, échange puis stage. Plus qu’une obligation, c’était également une nécessité pour moi: pour m’accomplir et me développer personnellement, partir et vivre plus de 4 mois à l’étranger était pour moi un impératif. Le fait de faire des rencontres qui ne seraient pas possibles en se cantonnant à la France, c’est aussi une condition indispensable à l’ouverture d’esprit. J’ai choisi d’aller étudier en Corée du Sud, non pas pour la K-pop, mais surtout pour la recherche du dépaysement et pour essayer de comprendre une culture sur laquelle je n’avais aucun a priori au début de mon semestre.

Vie sur le campus

Avec plus de 16 000 étudiants, près de 1 600 enseignants, 63 programmes bachelor et 12 programmes graduate (supérieurs au BAC+5), l’Université Kyonggi s’est taillé une solide réputation dans les formations en tourisme, art et design, business, études internationales, ingénierie environnementale et architecturale.

Des que l’on arrive en Corée, chaque étudiant  se voit attribuer un « buddy », un étudiant Coréen qui parle l’anglais. Ils sont tous très sympas. A mon arrivée, le 31 août (2018), j’ai été grandement aidé par mon buddy au niveau administratif mais aussi pour avoir de bonnes adresses sur Suwon (la ville où se situe l’université) et à Séoul (il suffit de 40 minutes pour aller à Gangnam par métro et 1h10 par bus pour aller à Séoul Station).

Le campus de Kyŏnggi University est pour moi juste immense, il est constitué de plusieurs départements : économie et business, ingénierie, droit, art, architecture, police, langues, etc…  

Université de Kyonggi, campus de Suwon

En plus de cela, le campus de l’université dispose d’une scène de spectacle, un terrain de baseball, de football, de basketball et de tennis et de beaucoup d’autres installations sur place : on y trouve notamment deux magasins 7-Eleven, un coiffeur, une banque et même un musée !

Au début, je pensais que j’allais trouver des difficultés à comprendre les cours en anglais, du fait que mon anglais ne soit pas parfait mais aussi de l’accent coréen, mais ce ne fut pas le cas. Ce semestre en Corée m’a aidé à améliorer mon niveau d’anglais. De plus est, les professeurs fournissent un certain effort pour permettre une compréhension des cours, étant donné que même les Coréens ne sont pas très forts en anglais.     

Durant mon semestre à l’étranger, j’ai eu le choix entre différents cours: business présentation, relations internationales en Asie de l’Est, financial management et coréen niveau débutant. Tous les cours que j’ai pris étaient entièrement en anglais, sauf évidemment le cours d’initiation au coréen.

Personnellement, j’ai trouvé les méthodes de travail et la pédagogie bien différentes là-bas. Si en France le professeur va essayer d’expliquer les choses point par point, en Corée le professeur pousse les étudiants à faire des recherches par eux-mêmes et à travailler après le cours et sur la base des termes généraux.

Khalil Khalil et ses camarades coréens se livrent à une bataille de boules de neige sur le campus

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Durant tout mon semestre à Kyŏnggi, j’ai pu nouer beaucoup de liens avec les étudiants locaux. Ils peuvent paraître distants au premier abord, mais c’est surtout lié à la timidité ou à la peur de se ridiculiser, s’ils n’arrivent pas à trouver leurs mots en anglais.

Cependant, après avoir brisé cette première barrière, il est plutôt facile de se faire des amis coréens, vu qu’ils aiment bien parler à des étrangers pour améliorer leur anglais ou pour connaître de nouvelles personnes. 

La vie d’étudiant en Corée du Sud

Durant mon semestre, j’ai pu visiter d’autres lieux que Séoul et Suwon. Pendant la semaine de vacances, je suis allé à Busan (la deuxième ville en Corée du Sud et est le principal site portuaire du pays), où j’ai passé de bons moments. C’est une belle ville côtière avec de belles plages comme celle de Gwangalli ou celle de Haeundae, il y a aussi de beaux temples, de beaux paysages, et une vie nocturne plutôt bien animée. 

Maquette de la DMZ entre les deux Corées

Je me suis également rendu à la frontière entre les deux Corées, dans la fameuse DMZ, la zone démilitarisée. En vérité, je n’ai pas trouvé le paysage extraordinaire, mais l’aspect historique valait le coup et le fait de se dire que probablement dans 10 ans ou moins, il n’y aura plus cette frontière. 

À la fin de mon semestre d’échange, je suis allé au Japon, plus précisément à Tokyo quatre jours. Ce fut juste magnifique, j’étais conquis par le visuel que pouvait offrir la ville de Tokyo de nuit comme de jour, mais aussi par la « folie » des Japonais, que ce soit dans la variété incommensurable de leurs produits ou dans leur créativité.  De ce fait, j’encourage toute personne qui souhaite aller dans un pays alentours, d’y aller sans hésiter. Par exemple, le trajet Corée-Japon m’a coûté seulement 120€.

La coût de la vie en Corée est relativement moins cher qu’en France. En allant dans les restaurants ou en mangeant dans la cafétéria du dortoir, cela ne dépassera pas les 6€ sauf si vous voulez manger un BBQ (barbecue) coréen ou une pizza, pour lesquels vous payerez 12-13€, pas plus.

Concernant les sorties, les quartiers comme Gangnam, Itewon ou Hongdae sont parfaits pour boire un verre. Une anecdote amusante, si vous voulez vous faire offrir un verre, dites que vous êtes français. Je n’ai pas pu comprendre le pourquoi du comment, mais chaque fois que des Coréens m’accostent dans un bar, puis me demandent d’où je viens et que je réponds que je suis français, ils m’offrent un verre puis me parlent de Mbappé. 

Partir à l’étranger : sortir de sa zone de confort !

Si vous hésitez à partir à l’étranger par peur de quitter vos parents ou par peur de l’inconnu, je ne peux que vous conseiller de foncer sans y penser. Vous serez encadré sur place et vous trouverez toujours quelqu’un qui vous aidera dans tout type de situation.

Saisissez cette chance de vous construire et enrichir votre esprit, de connaître des personnes de nationalités différentes et avec des parcours variés !

Plus d’infos sur l’Université de Kyonggi

Categories: International
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