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Etudier en Norvège : Sherine, promo 2018, en échange international à Lillehamer University

Sherine Bekkaye, en troisième année à l’EMLV, a choisi la Norvège pour son semestre universitaire à l’étranger. C’est depuis l’université de Lillehammer qu’elle partage son expérience à l’international.

L’EMLV inclut dans son projet pédagogique un semestre obligatoire à l’étranger, dans un réseau d’universités partenaires, avec des enseignements dispensés exclusivement en langue anglaise.

L’entrée à l’EMLV

J’ai passé mon BAC en 2010, un Bac STG spécialisation RH. Je ne me suis pas tout de suite dirigée vers les études supérieures, j’ai d’abord travaillé. De nombreuses expériences dans la restauration et l’évènementiel et 3 ans plus tard, je me décide à reprendre mes études. A cette époque, une de mes amies avait intégré l’IIM et j’étais assez impressionnée par cette école et le travail qu’elle y effectuait. Elle m’a dit qu’il y avait aussi une école de management alors je me suis lancée pour l’EMLV. Je dois dire qu’après plusieurs années sans avoir ouvert un cahier de cours je n’étais pas vraiment rassurée à l’idée de repasser des examens d’entrée mais je me suis renseignée et j’ai rempli le dossier de candidature.

J’ai été prise pour les premiers « tests », je le mets volontairement entre guillemets parce que j’ai plus vécu cette candidature comme un entretien avec une partie de l’équipe pédagogique qui m’a rassurée en me disant que mon dossier n’était pas le plus important, mais que ma personnalité et ce que j’avais à apporter en tant que personne les intéressaient d’avantage.

L’international depuis la Norvège

J’écris ce témoignage de Norvège, assise dans un des canapés du bar de mon école… oui, il y a un bar dans mon école. Mais quand je serais revenue, c’est en finance que je veux me spécialiser.

Pour vous parler un peu plus de la Norvège, je suis à Lillehammer, une petite ville dans les montagnes, mais ne vous y trompez pas, ici, ce n’est pas la campagne !

Lillehammer a accueilli les Jeux olympiques d’hiver en 1994 et s’apprête à les accueillir de nouveau en 2016. Cette fois-ci ça sera les Jeux Olympiques Junior. Mon université s’appelle Hogskolen i Lillehammer ou HIL ou, pour les néophytes, l’université de Lillehammer, beaucoup moins exotique…

A l’origine, le bâtiment n’était pas une école mais a été construit spécialement pour les JO 1994 pour accueillir les médias internationaux venus couvrir l’évènement. Aujourd’hui c’est à la fois une très bonne université puisque beaucoup de gens viennent des différents coins de la Norvège pour y étudier. L’université abrite également un musée avec des œuvres d’art en rapport avec les jeux éparpillés un peu partout dans l’école.

L’accueil sur place très réussi

Je dois dire que l’accueil a été in-croy-able ! Avant notre arrivée, on a pu prendre contact avec nos « tuteurs » du bureau international qui se sont montrés très gentils, rapides et rassurant sur l’organisation. Puis on a tous été ajoutés à un groupe Facebook où on a pu poser nos questions si besoin.

Deux jours avant mon arrivée, c’est Oda, mon « buddy » qui m’a contactée sur Facebook. Ensemble nous avons réglé les détails de mon arrivée, je lui ai donné mon heure d’arrivée et elle est venue me chercher à la gare en voiture avec les clés de mon appartement puis m’y a conduite. Plutôt sympathique vous ne trouvez pas ?

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Une fois que tout les étudiants internationaux sont arrivés, on a pu commencer la semaine d’intégration et là, laissez moi vous dire que, de ma vie, je n’avais jamais vu une école mettre autant de moyens dans une semaine d’intégration. Toute la ville s’y est mise ! On a eu une semaine de fêtes dans tous les bars et clubs de la ville qui, malgré sa taille, en comptent beaucoup ! Deux concerts, un d’un groupe norvégien très connu malgré les textes incompréhensibles pour nous, très très sympathique. Et le deuxième, Madcon ! Vous connaissez Madcon « begin, begin yooouu » Madcon ! Dans une université ! C’était hallucinant ! Ensuite on a eu une journée à la plage, c’est plutôt un lac mais comme on peut se baigner (si on aime l’eau à 10 degrés) ils appellent ça la plage. Redbull était présent avec chapiteau et animations sportives, et évidemment un barbecue géant. Pour terminer, ils nous ont organisé un week-end typiquement norvégien dans les montagnes, avec randonnées, kayak, barbecue et soirée déguisée.

La vie sur place

En ce qui concerne le logement, je vis dans une résidence étudiante entre l’école et le centre-ville, l’emplacement est idéal, les prix sont très corrects et le point bonus c’est que la majeure partie des étudiants internationaux y vivent alors on ne se sent pas seul. Et la semaine qu’on a passé ensemble a faciliter les échanges et a aidé à créer des liens. Tout le monde se connaît.

Ici, la semaine type est bien différente de nos standards français. On a très peu de cours mais le niveau est exigeant alors on travaille à la bibliothèque, on s’occupe avec un peu de sport, des randonnées, des visites, on découvre. Puis vient le week-end… Ce que je peux dire qu’ici ils savent faire la fête alors on étudie ça aussi ! Comme on nous l’a sagement dit au début de nos études à l’EMLV : « étudiez c’est bien ! Mais il faut aussi s’amuser ! »

Je pense que lorsqu’on part à l’étranger pour étudier, on a beau faire des recherches sur sa destination, on a toujours quelques surprises, bonnes ou mauvaises, ça rend le voyage intéressant.

Par exemple, les relations entre les gens sont différentes, la vie et l’espace personnel sont très importants. On ne s’assied pas à côté de quelqu’un qu’on ne connaît pas dans le bus, ou sur un banc public c’est malpoli. Les Norvégiens sont très réservés sur leurs émotions, ils ne montrent pas grand-chose, ni impatience, ni colère, ni amusement d’ailleurs. Quand on vient de Paris et qu’on a l’habitude des cris et des disputes sur la route, dans le métro, partout à vrai dire, c’est un peu déroutant, puis on s’habitue et on reproduit un peu les comportements mais ça a du bon. Ils font confiance au système et aux gens qui les entourent, ils voient le bien. Si vous venez, et j’espère que vous aurez cette chance, si vous bousculez quelqu’un, inutile de dire pardon, il part du principe que vous ne l’avez pas fait exprès donc c’est inutile de préciser.

Ici règne une atmosphère de calme et de sérénité où chacun respecte l’autre et lui veut du bien. On est bien, très bien.

Mon père et ma grande sœur arrivent dans deux semaines, je compte leur faire découvrir la vie ici car, comme je leur ai dit, je ne peux pas vous expliquer, vous devez venir et le vivre.

Aux étudiants qui me liraient, si vous vous demandez quelle destination choisir, n’hésitez pas car on se plait ici et mieux, on ne se lasse pas !

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Categories: International
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