Digital, finance, management ou marketing : quelle filière choisir en école de commerce?

Le choix d’une filière de spécialisation est un moment important en école de commerce.

C’est généralement la concrétisation de 3, 4 ou 5 années d’études qui s’incarnent dans une expertise qui va colorer significativement le début de carrière professionnelle. Avant de se lancer, il faut donc se poser les bonnes questions et regarder son parcours avec lucidité. Si l’option finance peut sembler prestigieuse, il est inutile de la choisir si on est allergique aux chiffres, aux statistiques et au raisonnement financier. Ce qui compte, c’est de trouver un cheminement de carrière qui corresponde à sa personnalité, à ses attentes et à ses projets.

Avoir conscience de ses forces et faiblesses

Pour choisir une filière de spécialisation, il est important d’apprendre à se connaître. Nous ne sommes pas tous égaux, et notre histoire, notre éducation et nos expériences passées façonnent nos raisonnements et nos préférences. Ce qui est important, c’est de faire ce que l’on aime. Se forcer à choisir une option parce que c’est ce qui « fonctionne » ou ce qui est « tendance » n’a pas de sens, car les besoins changent et travailler dans un milieu pour lequel on ne dispose d’aucune affinité peut être démotivant.

C’est pourquoi il faut prendre le temps de réaliser un travail introspectif sur soi-même. Savoir ce que l’on aime, ce que l’on n’aime pas, quels sont les préjugés que l’on peut avoir sur une filière, les ambitions que l’on cultive et les forces et faiblesses qui nous gouvernent. C’est une carte qui n’est toutefois pas figée. Certaines faiblesses peuvent s’améliorer, car on peut aimer une matière, mais avoir des difficultés. Ce n’est pas un paradoxe, mais un encouragement à la progression.
Une fois que cette cartographie personnelle sera complète qu’on sera plus armé pour prendre la bonne décision dans ses choix de filière.

Trouver de la cohérence dans son projet professionnel

Tous les étudiants en école de commerce ont un projet professionnel différent. Pour certains, c’est de rejoindre une grande entreprise du CAC40 pour y faire carrière dans le marketing. Pour d’autres, c’est de créer sa propre entreprise pour développer son sens de l’entrepreneuriat. Ce qui importe c’est que le projet professionnel soit cohérent avec les expériences vécues et rassemblées dans son CV. Cela peut passer par les thématiques de stage, les expériences professionnelles, les cours suivis, etc.

Un projet professionnel se cultive, peut évoluer et il ne faut pas le figer. On peut aimer la comptabilité en première année et se rendre compte que la filière finance n’est pas une option viable sur le long terme selon son affect naturel pour les mathématiques, la logique financière et les statistiques. Si on a aimé un stage en agence de marketing ou une expérience commerciale dans le commerce, ce sont des indicateurs importants. Les écoles de commerce post-bac donnent beaucoup de temps aux étudiants afin qu’ils puissent expérimenter et tester de nombreux sujets et découvrir des secteurs nouveaux. Il faut donc en profiter au maximum.

Choisir une filière qui est alignée avec ses envies

On peut faire des carrières très évolutives dans tous les secteurs d’activité. Luxe, automobile, communication, défense… toutes les entreprises recrutent des professionnels de la finance, du marketing et des ressources humaines. Ce qui compte, c’est de choisir un secteur qui soit aligné avec ses envies et ses valeurs. Cette démarche participe à la construction de son projet professionnel et permet également de se documenter sur les spécificités dans chaque secteur. On ne fait pas les mêmes ressources humaines dans un cabinet d’avocats, dans une PME industrielle et dans l’administration publique. Si les fondamentaux sont les mêmes, le contexte a son importance. C’est pourquoi il est fondamental de bien se renseigner sur la réglementation, la culture et le mode de fonctionnement afin d’enrichir sa réflexion. Et qui sait, peut-être qu’on peut se découvrir une passion inattendue !

Il n’y a pas de filières meilleures qu’une autre. La seule qui fonctionnera sera celle qui correspondra aux profils et aux attentes des étudiants. Choisir une filière par défaut ou pour suivre ses amis, c’est prendre le risque d’être malheureux, de s’enfermer dans un modèle et de ne pas oser pivoter et changer à temps. C’est la raison pour laquelle les écoles mettent en place des programmes pédagogiques d’accompagnement afin de travailler sur la personnalité des étudiants, les aider à se révéler et leur donner toutes les armes pour faire les bons choix.

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