Étudiante en quatrième année à l’EMLV, Francesca Delage Paganini a passé sa troisième année à London South Bank University dans le cadre de la 3e année 100% internationale. De retour en France, elle nous fait part de son expérience à l’étranger. (nb : L’EMLV vient par ailleurs de signer un accord de double diplôme avec l’Université de London South Bank)
« Après l’obtention de mon bac je ne savais pas précisément vers quoi me diriger : j’ai donc opté pour quelque chose de large, dans l’objectif de me spécialiser plus tard vers quelque chose de précis. A ce titre, le cursus généraliste d’une École de Commerce me convenait plutôt bien.
Pourquoi j’ai choisi d’intégrer l’EMLV? Tout d’abord car de nombreuses personnes m’avaient recommandé cette école : selon les avis que j’en avais obtenu, le cursus, les professeurs et le suivi des études sont de qualité, et les locaux du Pôle Universitaire Léonard de Vinci valent le détour. De plus, mon frère était à l’époque déja étudiant à l’EMLV, il a donc parfaitement su me présenter son école sous tous ses angles.
Après les deux premières années, j’ai décidé de partir à Londres, dans le cadre de la 3e année 100% internationale à l’EMLV : j’ai ainsi effectué deux semestres à la London South Bank University située dans le quartier d’Elephant and Castle.
J’ai fait ce choix en vue d’obtenir un « Bachelor of Business Administration » spécialité Marketing mais également car Londres est une ville qui bouge et qui ne cesse de croître enfin car je voulais être immergée dans un pays anglo-saxon pour perfectionner mon anglais.
Vue sur la Tamise et Big Ben …
Les professeurs dans cette université sont pour la plupart des professionnels en exercice, par conséquent c’est très enrichissant et non scolaire. Il y une très bonne entente entre les étudiants qui viennent du monde entier. J’ai donc rencontré beaucoup de monde au sein de l’université mais aussi à l’extérieur (amis ou amis d’amis). Me concernant j’ai choisi la collocation avec une amie plutôt que de vivre sur le campus de l’école où ils proposent des appartements de huit personnes.
Il y a peu de modules mais beaucoup de travail personnel, ça change du système français. Les matières sont très intéressantes (Business Simulation, Consumer Behaviour, Strategic Management, etc.) et la réalisation d’un mémoire de recherche également ! Ceci a été une tâche assez difficile mais extrêmement intéressante.
Les locaux de London South Bank University
En ce qui concerne la ville de Londres, le coût de la vie est très cher, ce qui est à prendre en considération : je travaillais d’ailleurs dans une boutique en temps partiel pour financer mon quotidien, bénéficiant d’un emploi du temps relativement léger, environ une quinzaine d’heures de cours par semaine. En revanche, ne vous y fiez pas : avoir peu d’heures de cours magistraux par semaine ne signifie pas grand chose car il y a beaucoup de présentations orales et de dossiers à réaliser en parallèle.
J’ai apprecié énormément cette ville et la mentalité anglaise ; on ne s’ennuie jamais ! La ville est toujours animée et pour sortir il y a le choix. J’ai visité la ville de Brighton au bord de la mer et je rentrais environ une fois par mois à Paris. J’ai pu continuer à m’entrainer au tennis et faire des footings à Hyde Park. Les quartiers ont tous leurs propres styles : ils sont un peu comme des villages…
Je recommande cette destination aux étudiants devant faire le choix Erasmus car c’est enrichissant tant au niveau étude qu’expérience de la vie étudiante.
La plage de Brighton
Un autre avantage d’étudier au sein de la capitale du Royaume-Uni concerne ceux qui sont très attachés à leurs familles ou leurs amis : en deux heures de train, grâce à l’Eurostar, on peut relier Paris et sa Gare du Nord. Enfin, Londres est une des villes les plus visitées d’Europe, souvent en concurrence avec Paris !
Pour les étudiants qui auraient peur de partir seuls à l’étranger il faut prendre en compte que le début est un peu difficile mais une fois le temps d’adaptation passé ce n’est que du bonheur ! Il faut simplement avoir le courage de se lancer et de s’immerger dans un nouvel univers : aujourd’hui, l’international n’est plus une option si l’on veut valoriser son diplôme !
Il est évident que j’envisage de retourner à Londres dans le cadre de mon stage de fin d’études car j’ai parfaitement « accroché » avec cette ville ! »
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