Les études supérieures en France, et notamment dans les établissements privés, peuvent vite se révéler coûteuses.Pour les financer, plusieurs options s’offrent aux étudiants. Entre les missions freelance, les jobs étudiants ou l’alternance, chacun peut s’orienter vers la solution qui lui convient le mieux. Le tout étant de bien réfléchir, en amont, à celle qui saura concilier votre profil et vos besoins.
Travailler tout en étant étudiant, c’est parfois manquer cruellement de temps. Entre les cours, les formations, les séminaires et les partiels, il est nécessaire de savoir jongler avec un emploi du temps parfois serré.
Organiser son emploi du temps à sa guise
Le statut de freelance a cela d’avantageux qu’il permet à l’étudiant d’organiser son temps comme il le souhaite. Entièrement indépendant, sa seule obligation est de respecter le délai imposé par le client et de fournir un travail pertinent. Ainsi, le freelancing est une vraie aubaine pour ceux qui ont déjà un emploi du temps très chargé mais qui ont besoin d’un coup de pouce pour terminer sereinement les fins de mois.
Débuter une activité formatrice
Puisque c’est une activité qui consiste à vendre une compétence ou un talent à un client, le freelancing est un premier pas vers la professionnalisation. Le domaine des études supérieures est, globalement, très théorique.
Une activité freelance permet donc de développer de nouvelles compétences voire même de découvrir un nouveau talent. C’est également une manière plus “concrète” d’envisager le futur et ses projets professionnels : en relation avec ses propres clients, l’étudiant-freelance doit gérer par lui-même les dossiers qui lui sont confiés.
C’est donc une alternative qui demande autonomie et responsabilité. Aujourd’hui, on dénombre 10% d’étudiants ayant une activité freelance sur les 930 000 freelancers français.
Se constituer un réseau
Grâce à ses premières missions, l’étudiant acquiert un portefeuille de clients avant même la fin de ses études.
En ce sens, le travail freelance lorsqu’on est étudiant est une transition entre les bancs de l’école et le monde de l’emploi. L’expérience acquise par ce type de travail est un atout de taille : peu importe la voie que l’étudiant choisira ensuite – salariat ou indépendance – il aura déjà acquis un savoir-faire précieux (prospecter, gérer des projets, savoir respecter un délai…) et pourra se constituer un portfolio intéressant.
Les jobs étudiants : une première expérience salariale appréciable et appréciée
Si vous avez besoin de plus d’encadrement, le job étudiant est une solution intéressante. Certains étudiants ont l’avantage de travailler sur le campus (administration, tutorat, bibliothèque…) et peuvent jongler plus facilement entre les cours et le travail.
De nombreuses écoles embauchent des étudiants pour des postes de “vacataires” pendant une année de formation. Le tutorat étudiant est, lui aussi, une possibilité d’emploi.
En dispensant plusieurs cours de soutien pendant le mois, l’étudiant reçoit un salaire qui lui permet de financer, en partie, sa propre scolarité.
De CDD au CDI, la frontière est parfois fine…
Avoir un job étudiant peut également être la porte d’entrée vers un futur emploi. En décrochant un petit job grâce à une annonce sur le net, via le Pôle emploi ou autre, vous n’êtes pas à l’abri d’une belle aventure professionnelle. Dans le cas contraire, cette expérience professionnelle enrichira votre CV et permettra d’améliorer vos compétences. Même si la rémunération dépasse rarement celle du SMIC, ce job étudiant est un moyen de subvenir à vos besoins le temps des études.
Formation financée et travail rémunéré
L’alternance ou le contrat d’apprentissage sont des moyens employés par les écoles et les entreprises afin de concilier théorie et pratique. En règle générale, l’alternance consiste en 1800 heures de formation réparties selon un planning dépendant des écoles.
Grâce à l’alternance, la totalité de votre formation est financée et vous percevez, en plus, une indemnisation ou une rémunération. L’étudiant y trouve donc plusieurs avantages : il perfectionne ses compétences professionnelles tout en recevant un montant mensuel utile à ses dépenses personnelles.
La possibilité d’obtenir des aides supplémentaires
Là encore, les rémunérations obtenues en alternance dépassent rarement le SMIC. Aussi, bien que vos études soient financées par l’entreprise qui vous accueille, le salaire perçu servira à payer vos nombreuses dépenses annexes (loyer, matériel, assurances…). C’est pourquoi dans certains cas, il est possible de prétendre à des aides financières en complément de l’alternance.
Actuellement, 700 000 étudiants français perçoivent une bourse sur critères sociaux à l’université. Le montant de ces aides varie entre 1.020 euros et 5.612 euros. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter le CROUS ou les services administratifs de votre école.
Choisir entre le freelancing, le job étudiant ou l’alternance doit faire l’objet d’une réflexion sérieuse. Certains profils autonomes seront parfaitement adaptés à la vie de freelance là où d’autres nécessiteront plus d’encadrement. Dans les trois cas, vous bénéficierez d’un élément qui n’a pas de prix : une vraie première expérience de la vie professionnelle !
A l’EMLV, les entreprises sont intégrées dans l’ADN du programme : alternance, forums, conférences, after work, Job dating, visites d’entreprises, Workshops, parrainage de promotion…
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