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Growth-hacker, business developer : deux postes clés en startup

Parce qu’elles misent sur l’innovation, l’inventivité et l’énergie, les startup inventent aussi de nouveaux modèles de fonctionnement et de nouveaux métiers.

L’émergence du webmarketing et la démocratisation du big data ont conduit à la création de nombreux métiers qui n’existaient même pas, il y a seulement vingt ans. Une tendance qui se poursuit encore aujourd’hui avec la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle ou l’expérience client. L’occasion de s’arrêter sur deux postes clés en startup qui ont bousculé tous les codes existants : growth-hacker et business developer.

Deux manières de générer de la croissance, de booster ses affaires et de créer une dynamique entrepreneuriale qui séduisent notamment les futurs diplômés d’écoles de commerce.

Growth-hacker : le pirate du marketing

Son but est de faire plus avec moins, pour maximiser la croissance en utilisant plus intelligemment les ressources existantes et en misant sur de nouvelles idées peu ou jamais explorées. C’est un métier qui est né à la fin des années 90 et qui a été notamment popularisé par le développement de ce que l’on appelait alors les NTIC, pour Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.

Le terme hacker signifie ici qu’on utilise des moyens ou des outils non conventionnels pour créer de la croissance. Une démarche qui passe par l’optimisation du parcours client, l’augmentation du taux de conversion et la croissance des ventes.

À la fois marketeur, rédacteur et amateur de nouvelles technologies, le growth-hacker aime faire bouger les lignes. Il déteste le conformisme et travaille beaucoup avec le big data, que ce soit les données sociales, la base clients, prospects, CRM ou DMP pour aller plus vite que les autres. Là où un responsable marketing dispose d’un budget confortable et adapté à son métier, le growth-hacker doit souvent se contenter d’un budget limité et faire appel à sa créativité pour inventer des solutions originales.

Quel profil pour devenir growth-hacker ?

C’est un métier atypique pour les profils qui aiment sortir du cadre. Avant de devenir growth-hacker, il faut une parfaite connaissance de l’ensemble des métiers des startup et comprendre l’écosystème numérique dans lequel elles évoluent. Pas besoin d’être expert dans un domaine, mais il faut s’y connaitre en tout.

C’est tout le paradoxe du growth-hacker qui doit comprendre le code informatique, la psychologie du consommateur, le marketing, le design, les réseaux sociaux et la stratégie commerciale. C’est donc un poste opérationnel qui mise sur la transversalité des compétences, une bonne dose d’indépendance d’esprit et une personnalité parfois subversive pour aller chercher les idées là où personne n’a été avant lui.

Business Developer : stratège commercial 2.0

Sa mission est simple, mais les outils à sa disposition sont larges. Il doit trouver des relais de croissance pour une entreprise, tout en structurant des stratégies marketing innovantes. Ce n’est ni un responsable marketing ni un responsable commercial, mais plutôt une fusion entre différentes fonctions touchant à de nombreux domaines avec un objectif de croissance et de développement.

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Son travail consiste donc à trouver des nouveaux clients, mais également à moderniser ou optimiser l’offre existante par la création de nouveaux produits, de nouveaux services, ou par la création de valeurs nouvelles dans le processus d’achat des clients.

Il travaille à partir d’un business-model, qu’il peut avoir créé ou remanié, afin de faire les bons choix, en alignement constant avec les objectifs stratégiques de la marque. C’est également un touche-à-tout qui doit comprendre de manière extensive de nombreux aspects de l’entreprise, en particulier le digital, le support commercial, mais également l’aspect juridique et légal, le marketing et le management d’équipe.

C’est un entrepreneur, un bon communicant et un stratège dont la réussite impacte directement celle de la startup. Sa rémunération peut d’ailleurs être constituée d’une prime variable qui dépend des résultats financiers de l’entreprise.

Quel profil pour devenir business developer ?

Le business developer est souvent un manager qui travaille en équipe et qui doit avoir de bonnes compétences sur le plan de la communication, du sens commercial, un bon contact avec la clientèle et maîtriser l’art de la négociation. Une expérience dans la vente est un atout, tout comme une bonne connaissance des outils numériques.

Un emploi parfait pour ceux qui aiment l’action, qui ont de l’énergie à revendre et qui n’ont pas peur de relever des défis importants.

Growth-hacker et Business Developer sont des métiers très prisés dans les startups, mais également dans les entreprises plus traditionnelles qui commencent à s’intéresser à ces nouveaux phénomènes. Une expérience en startup reste donc un parfait tremplin pour acquérir des réflexes, des expertises et des connaissances facilement duplicables dans une structure ouverte à l’intrapreneuriat.

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