Pour son semestre international, Gwilherm Devallan a choisi l’Université de Kyoto, classée première au Japon par Times Higher Education, pour ses résultats, ses ressources et sa grande proportion d’enseignants et d’étudiants internationaux.
Située sur l’île principale de Honshu, l’université de Kyoto s’étale sur 3 campus : Yoshida, Uji et Katsura qui accueillent environ 23 000 étudiants dont 1 900 internationaux. Parmi les 26 prix Nobel nationaux, 10 sont des anciens étudiants de l’université fondée en 1897 en tant qu’université impériale du Japon.
Le deuxième semestre de son année internationale était consacré au stage chez Arty Lobster, une entreprise londonienne spécialisée en sculptures pour animaux imprimées en 3D.
L’EMLV, une offre riche
Je suis arrivé à l’EMLV en février 2017 après avoir été l’un des premiers témoins et candidat du concours sesame en janvier 2016. En effet, ma première année à l’EMLV s’est effectuée dans le cadre du programme restart.
De prime abord, j’ai choisi l’EMLV pour des raisons d’opportunités et de qualités. Le programme restart répondait parfaitement à mes attentes.
Ce n’est qu’une fois devenu élève que j’ai pu réellement apprivoiser une école riche en enseignements de par la qualité de ses intervenants, de sa position géographique au coeur de la Défense et de son carnet d’universités partenaires.
Pourquoi choisir l’Université de Kyoto
J’ai déjà eu la chance de voyager dans de nombreux pays. Qu’il soit touristique ou professionnel, le voyage est une force et une expérience unique.
En troisième année je suis donc parti en tant qu’étudiant, ce qui à mon sens, est une position parfaitement hybride entre ses deux caractéristiques. Etant tombé sous le charme du Japon en 2016, je n’ai pas hésité une seule seconde quant à mon choix de destination.
C’est donc au sein de l’université de Kyoto Sangyo que j’ai pu expérimenter mon statut d’étudiant à l’étranger.
Mon semestre au Japon
« KSU » est une université gigantesque située dans les montagnes de Kyoto.
A l’instar du pôle Léonard de Vinci, KSU regroupe également de nombreuses facultés allant du droit à la physique appliquée. Avec ses bibliothèques, salles de sport, commerces, restaurants ou encore de son centre d’observation, KSU se rapproche davantage d’une petite ville que d’un campus universitaire.
Afin de valider le quota nécessaire de crédit ECTS, nous devions choisir 8 matières différentes. En l’espèce, j’ai choisi des matières de Management, sciences sociales, culture ou encore Marketing. L’ensemble des cours était en anglais.
Qu’il s’agisse des professeurs ou des élèves, l’accueil était très bon. Globalement, le cadre de travail était identique à celui de la France à l’exception de la proximité des élèves avec leurs professeurs qui se révèle être parfois amicale.
Une journée type à KSU dépend vraiment des matières que l’on a choisi.
Ces matières sont déterminantes quant au temps passé à l’école, à la façon de travailler et de s’exprimer et bien évidement du nombre d’élèves étrangers présents au sein de la classe. Dans certaines matières, les étudiants Japonais pratiquant l’anglais seront majoritaires rendant le cours tout à fait authentique.
Chaque cours dure 1 h 30. Toutefois, entre chaque cours les élèves ont 15 minutes de pause servant principalement à migrer d’une salle de classe à l’autre tant le campus est vaste. La pause du midi est d’environ 1 h 30. Cela passe très vite surtout si on considère le nombre d’élèves dans le campus ayant tous la même velléité : manger.
La tranquillité du Japon
La principale attractivité du pays est bien évidemment la vie en dehors du campus.
La vie japonaise est très appréciable pour sa tranquillité et sa richesse. Durant mon séjour j’ai eu l’occasion de visiter une grande partie du Kansai ( Kyoto, Osaka, Kobe, Nara, Himeji, Sakai…). Mais aussi d’autres villes au sein de l’île principale Honshu comme Tokyo, Nagoya ou encore d’autres endroits que je vais bientôt aller visiter comme le mont Fuji !
En termes de commodité, le Japon n’a rien à envier à la France. Aussi, le coût de la vie est similaire à celui de Paris, sinon un peu plus cher pour les transports mais moins cher pour la nourriture équilibrant finalement la balance. En tant qu’étudiant il existe de nombreuses réductions pour les transports et les musées ce qui, sur une période de 5 mois n’est pas négligeable.
De retour en France, avant de repartir pour Londres
En tant qu’élève de troisième année à l’EMLV, je dois à la suite de mon semestre en université, faire un stage professionnel également à l’étranger (Londres).
Il est toutefois difficile de trouver un stage de qualité depuis l’étranger même si de plus en plus candidatures et entretiens peuvent s’effectuer en ligne.
Partir seul à l’étranger n’est pas une fin en soi. Cela peut même s’avérer être une meilleure expérience car vous êtes en « totale immersion ». Quoi qu’il en soit, vous trouverez toujours des élèves avec qui parler anglais ou français. Et oui, la plupart des universités avec lesquelles l’EMLV est partenaire sont également en partenariat avec d’autres établissements français.
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