Yves Ach, responsable du MSc International Finance à l’EMLV, intervenait dans le cadre du KIF Knowledge Immersive Forum, première mondiale dédiée aux nouvelles technologies de l’immersion numérique.
Baptisée « Re : Naissance », la première édition du « Knowledge Immersive Forum » qui s’est tenue début septembre à Metz, au Centre Pompidou, a mis à l’honneur les expériences numériques interactives et immersives et les modèles économiques en lien avec ces avancées technologiques. Au programme de ce forum mondial, plus de 24 tables rondes et 100 speakers : des professionnels, des artistes, des industriels, des citoyens…
Parmi les intervenants de la session dédiée aux industries créatives comme nouvelles chaînes de création de valeur, on compte notamment Yves Ach, responsable du MSc International Finance de l’EMLV et commissaire aux comptes.
Les clés de la création de valeur des entreprises numériques & créatives
« Comment les technologies immersives permettent-elles de valoriser les entreprises ? » C’est la question à laquelle a tenté de répondre Yves Ach, interviewé par Alexandre Michelin, président de la commission Fonds d’aide aux Expériences Numériques du Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC).
« La vraie question, c’est la création de valeur, et comment capitaliser autour de la technologie immersive », a souligné Yves Ach. « Cette création de valeurs doit être préservée, protégée et valorisée. »
La première étape, l’identification, passe par la conscience de la création; la conscience de ce capital. Il s’agit de tout le process qui permet de créer l’entreprise, de tendre le process qui est existent, de conduire l’entreprise à se pérenniser et à perdurer dans le temps, à développer ses projets et à avoir les moyens financiers pour développer ces projets et, enfin, de créer de la valeur. »
French Tech et technologies immersives : un marché en croissance
Quant à la création de la valeur autour des expériences et des œuvres créatives en France et le positionnement de la French Tech face à l’écosystème américain, pour Yves Ach, la montée en puissance de la création digitale « à la française » est juste une question de temps.
« Pourquoi les Américains osent ? Je pense qu’ils ont un peu d’avance sur nous et, en réalité, ils ont une vision différente de l’entrepreneuriat, avant tout. »
Ils ont la capacité de voir l’industrie d’une manière différente de ce que l’on peut imaginer (l’industrie du cinéma, par exemple). Dans la réalité virtuelle, dans la réalité augmentée, dans les réalités immersives, on observe le même phénomène : il s’agit d’une industrie naissante, source de nouveaux produits qui seront valorisés et créeront de la valeur. »
« Nous sommes bien positionnés, il ne faut pas non plus aller dans le French « bashing », a poursuivi Yves Ach. Nous avons des talents, des ingénieurs compétents, des créateurs et la France est réputée pour cette richesse. C’est, donc, un marché qui est ciblé.
La concurrence est vraiment réelle autour du financement des entreprises françaises dans cet environnement créatif et digital. Je peux citer de multiples opérations en ce sens : Unity qui avait racheté Pixyz, Shopify qui avait racheté Primer ; Chanel qui a lancé un processus de virtualité autour d’un « lip scanner ».
« Toujours dans l’industrie de la beauté, L’Oréal a pu se positionner sur un processus virtuel de maquillage et de l’application » signature faces ». Le marché est bien là », a conclu Yves Ach.
Know How et innovation sont 2 notions clés du MSc International Finance à l’EMLV. 100% en anglais, ce programme offre un large panier de métiers : financial manager, financial analyst, internal auditor, partner in consulting firm, partner in investment banking …
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