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International business étiquette : tour du monde des pratiques des affaires

« À Rome, fais comme les Romains. » Cette citation bien connue fait référence au voyage de Saint Augustin à Rome et date du IVe siècle.

1 600 ans plus tard, elle est toujours d’actualité ! En effet, quand on voyage à l’étranger, il est important de s’intéresser aux codes sociaux, culturels et comportementaux à adopter en particulier avant un voyage d’affaires.

Explorons le sujet pour éviter de commettre des impairs lors de votre prochain déplacement.

Qu’est-ce que l’étiquette dans le monde des affaires ?

L’étiquette est un terme qui qualifie une liste de choses à faire et à ne pas faire selon les situations, afin d’établir des relations de confiance avec d’autres personnes. Il ne s’agit pas d’une question de règles et de lois, mais plutôt de normes et de codes informels à intégrer pour créer un environnement où tout le monde puisse se sentir à l’aise et en sécurité, pour une meilleure communication.

L’étiquette des affaires diffère d’une région à l’autre et d’un pays à l’autre. Pour les salariés qui voyagent beaucoup, cela nécessite de maîtriser les fondamentaux afin de pouvoir se contrôler sur les objectifs du déplacement. L’étiquette comprend notamment tous les grands principes de savoir-vivre qui impactent une première impression, une réunion d’affaires, un repas professionnel, une présentation formelle, etc.

Ainsi, au Japon, par exemple, il est rare de serrer la main. Une légère inclinaison est considérée comme respectueuse, en évitant de regarder l’autre personne directement dans les yeux.

Le contact physique est souvent inapproprié dans des pays comme la Chine, la Corée ou la Thaïlande, alors qu’en Amérique du Sud, il est d’usage de se tenir extrêmement près et d’avoir un contact physique fréquent pendant la conversation. Ces exemples illustrent à quel point il est important de connaître ces codes pour être perçu comme un interlocuteur de confiance.

Les bonnes pratiques à connaître pour ne pas se tromper

S’il est impossible de décrypter chaque comportement approprié dans tous les pays du monde, il existe néanmoins un ensemble de bonnes pratiques à connaître pour éviter les risques de confusion, d’imbroglio et de vexation.

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  • Connaître les noms des personnes à qui vous parlez : c’est une marque de respect qui renforcera la bonne volonté et la communication. Si vous n’êtes pas sûr de la prononciation, vous pouvez le demander une fois gentiment et le noter phonétiquement de manière à vous en souvenir. Dans les pays avec un alphabet non latin, ce sera indispensable pour éviter les erreurs.
  • Ne pas juger : chaque culture approche les choses de manière différente. Si vous n’êtes pas d’accord avec l’approche d’une autre personne, au lieu de la critiquer, essayez de la comprendre de son point de vue. Le respect s’obtient en donnant du respect.
  • Se tenir prêt : personne ne vous en voudra de ne pas connaître en détail les règles business d’une autre culture. En revanche, vous devez connaître les principales et prendre le temps de vous préparer. Il existe des ressources facilement accessibles en ligne ou dans les guides de voyage. Apprendre quelques mots de base de la langue locale peut aussi être très apprécié et souligne votre effort.
  • Respecter les cartes de visite : même à l’ère du numérique, dans certains pays asiatiques, par exemple, les cartes de visite sont un symbole extrêmement important. Elles sont représentatives de la personne elle-même et doivent être traitées avec le même respect. Au Japon, elles sont toujours présentées à quelqu’un avec les deux mains. Lorsque vous recevez une carte de visite, lisez-la toujours en vous tenant debout devant la personne en signe de respect – cela vous aidera également à mémoriser son nom et son titre.
  • Être ponctuel : chaque culture a une norme différente en matière de ponctualité. Par exemple, en Europe centrale, les réunions d’affaires commencent généralement à l’heure. À l’inverse, on dit souvent que dans les cultures d’Amérique latine, les réunions sont souvent en retard. Il est toutefois difficile de savoir quel retard est acceptable sans offenser accidentellement quelqu’un. Quel que soit l’endroit où vous travaillez, vous ne vous tromperez pas en étant à l’heure. Si vous êtes contraint d’attendre, vous pouvez toujours consulter vos e-mails ou effectuer une autre tâche.

Comment maîtriser la bonne étiquette à l’étranger ?

Si vous êtes bien préparé et que vous vous êtes suffisamment renseigné avant de partir, vous limitez les risques. Néanmoins, le meilleur moyen reste l’expérience sur place. Plus vous aurez d’expériences à l’international, plus vous deviendrez rompus aux us et coutumes locaux. C’est pourquoi les écoles de management proposent de nombreuses possibilités pour s’expatrier et développer cette connaissance, que ce soit pour un stage en entreprise ou un séjour universitaire à l’étranger.

Enfin, il faut prendre le temps d’observer. C’est là où vos soft skills jouent un rôle clé.

Communication, écoute active, humilité, et maîtrise de son langage corporel sont autant de compétences indispensables pour travailler dans un contexte international.

La communication interculturelle, un enjeu du master International Business

Pour accompagner à l’international le développement d’une start-up ou de la filiale d’un grand groupe, les compétences et connaissances apportées par une formation solide en école de commerce sont très utiles pour travailler avec ou à l’étranger.

En étant baignés dans un environnement multiculturel dès le début du cursus grâce à la présence de nombreux étudiants étrangers, les étudiants s’ouvrent très vite sur le monde.

Une fois diplômés, avec 6, 12, 18 ou 24 mois d’expériences internationales selon les cursus, les étudiants profiteront d‘une intégration naturelle dans une entreprise avec des missions internationales.

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