Au sein du Fablab Devinci, Julie, promo 2025, donne vie à ses projets créatifs en parallèle de ses études en école de commerce. Passionnée par l’événementiel, cette étudiante EMLV souhaite se faire une place dans ce secteur très concurrentiel et pour ce faire, elle met toutes les chances de son côté. Témoignage.
J’ai travaillé à A-live, le marathon gaming caritatif lyonnais, où j’ai beaucoup fait de marketing, de communication sur l’événement. C’est de l’associatif événementiel. Je souhaite travailler dans l’événementiel plus tard, donc j’essaye de gagner un maximum d’expérience. Néanmoins, j’ai choisi de m’inscrire dans un Programme Grande École, un peu plus généraliste, pour avoir davantage de débouchés, au cas où ça se passerait mal. J’ai eu bien raison, Covid-19 oblige !
Découvrir l’EMLV, c’est la choisir
J’étais passée sur un salon de l’Étudiant, et j’ai vu un énorme stand bleu, où il y avait beaucoup trop de monde, juste à côté du stand SESAME. Je finis par me lancer, je vais voir ce que je suppose être un étudiant expert. Il commence à répondre à mes questions, il me « vend » l’école et j’ai le coup de foudre : je trouve ça cool, et puis il me dit : « Par contre, c’est via le concours SESAME« , et là, j’ai déchanté.
Concours SESAME, ça voulait dire quoi ? Ça voulait dire énormément de questions, en plus, on m’avait dit que c’était super concurrentiel, et donc honnêtement ça m’avait refroidie mais je me suis sit: « On verra bien, on s’inscrit pour une JPO et voilà. »
Donc je fais ma première JPO avec une amie de mon lycée, j’ai apprécié l’école, et je discute avec mon prof principal en Terminale qui dit : « Règle numéro une, quand vous visez une école, faites-vous connaître. »
Par conséquent, j’ai participé à plusieurs journées JPO, et tout le temps avec des gens différents. A la fin, les étudiants-managers me connaissaient : « Mais tiens, à chaque fois elle vient avec des gens différents.«
J’ai surtout aimé le Devinci FabLab, parce que c’est un lieu de création : je fais ce qu’on appelle du cosplay, j’utilise la technologie du FabLab pour fabriquer mes costumes, et franchement c’est cool.
Pour moi, c’était absolument sûr que je voulais venir faire mes études à l’EMLV. Un des gros soucis que je vois pour certaines écoles de commerce, c’est que cela coûte très cher, et on ne voit pas forcément où va l’investissement.
Ce que j’avais adoré à l’EMLV, c’est que je voyais exactement où allait l’investissement : il allait pour les élèves, et ça, c’était formidable. Pour le moment, je suis super contente parce que c’est exactement le genre de matières auxquelles je m’attendais : management, introduction aux ressources humaines, c’est quelque chose que j’avais beaucoup aimé.
J’adore tout ce qui est ventes et démarches commerciales, et surtout des cours de négociation , où l’on est vraiment dans des mises en situation. Mais il y a d’autres cours un peu surprenants : par exemple, la transition climatique.
J’ai été agréablement surprise : dans une école de commerce, on ne s’attendrait pas à des modules d’introduction au FabLab, ou alors des cours d’introduction au coding.
Dès la première année, on a appris à faire du HTML, du CSS. Vous allez me dire, « ce n’est pas vraiment du code », mais ce n’est pas mal pour commencer. En plus, en deuxième année, on a des cours d’introduction au management des systèmes d’information, donc les « S.I. ». Cela correspond, en partie, à ce qu’on fait en digital marketing, la majeure que je voudrais viser plus tard, et finalement, ça me donne un avant goût. Le programme est très varié, et on ne s’attendrait pas à ce qu’il soit aussi riche.
De la transversalité à tous les niveaux
Au départ, quand j’ai entendu le mot transversalité, ça m’a un peu interloquée. Est-ce que c’est vrai ? On a eu notre première semaine de Soft Skills, avec les étudiants des autres écoles. J’étais dans une équipe avec 2 étudiants ESILV, un EMLV et un IIM. Ça s’est super bien passé, c’était très intéressant parce qu’on avait des visions du travail très différentes, ce qui était assez drôle. C’est aussi intéressant pour tout le reste, le sport, où on est tous mélangés, cela nous permet de discuter : « Tiens, toi ça se passe comment ? ».
En plus, on se soutient dans notre détresse : à l’EMLV, on a les quiz et les partiels, à l’ESILV ils ont tout ce qui est contrôle continu et pour les IIM, c’était le rush permanent, c’est à dire que chaque semaine ils étaient en mode : « Oh, j’ai un projet à finir« .
On retrouve cet esprit transversal du côté associatif, aussi. En première année, j’ai intégré LDV Esport, l’association e-sportive de l’école, d’ailleurs champions deux ans d’affilée sur la Grosse Ligue – petite fierté, quand même – j’y passais énormément de temps avec les IIM et quelques ESILV.
Un peu plus tard j’ai rejoint le Devinci FabLab, et c’est là où j’ai noué le plus de liens. J’y ai rencontré l’une de mes grandes amies, qui est à l’ESILV, et je pense que sans FabLab, ça n’aurait pas pu se faire.
J’ai appris énormément de choses au Devinci Fablab : utiliser les appareils sur place, réparer une imprimante, imprimer des choses en 3D…
Les membres du FabLab sont de divers horizons, et nous permettent d’apprendre : par exemple, des étudiants de l’IIM, qui maîtrisent des logiciels type Blender, pour la modélisation 3D. Je n’aurais pas appris ça à l’EMLV, donc c’est vraiment super cool pour discuter un peu des différentes manières de travailler.
Trouver un stage dans l’événementiel
La pandémie a compliqué la recherche d’un stage. En 2020, en pleine pandémie, j’étais en mode : « L’événementiel, tout à fait…« . Il n’y avait pas grand chose, en fait, et ce, malgré le fait d’avoir plein plein de contacts dans le milieu.
J’ai connu une employée d’Event International, qui organise le salon du chocolat, mais malheureusement, à cause de la crise sanitaire ils ne recrutaient pas… J’étais très triste, j’ai démarché plein de boîtes ; je crois que j’ai dû ajouter sur LinkedIn la moitié des entreprises d’événementiel sur Paris, en région parisienne, en région toulousaine … J’ai regardé partout, mais à l’époque aucune entreprise ne me prenait.
J’ai pu aborder avec plein de contacts leur parcours dans l’événementiel, pour savoir exactement ce que je voulais faire. Je vous recommande de faire du networking de cette manière, cela vous permet d’aller plus loin dans vos recherches.
J’ai finalement réussi à trouver un stage à Loisirs Numériques, une association à but caritatif qui fait de l’inclusion. Le président s’appelle Michael Newton : c’est d’ailleurs un des intervenants à l’IIM – je l’ai appris bien plus tard – et après une interview qui pour moi, n’allait mener à rien, il m’a dit : « Je ne te promets rien, mais on a un poste en événementiel dans notre association, est-ce que ça t’intéresse ? » J’étais vraiment contente, parce que le contrat de stage que je devais signer avec l’association Chœur de Gamer venait de tomber à l’eau.
Pour le stage de troisième année, j’ai plusieurs pistes et j’attends surtout le forum alumni pour discuter avec les anciens de l’école, parce qu’ils ont un réseau. J’ai un peu regardé sur LinkedIn quelques profils d’anciens de l’école, et j’ai constaté que plusieurs diplômés de l’école sont actuellement chefs d’entreprise ou managers … J’étais en mode « wahouu » … J’espère croiser ces alumni pour en discuter davantage, et surtout participer à d’autres événements aussi.
Devinci Partners, l’association qui s’occupe des forums alumni, des career fairs, planifie plein d’événements pour nous aider, lesquels s’ajoutent aux événements organisés par l’école. Nous sommes bien accompagnés pour trouver nos stages.