Xerfi Canal a reçu Laure Bertrand, enseignante-chercheur et Directrice des Soft Skills et Services Pédagogiques Transverses du Pôle Léonard de Vinci, pour parler des facteurs clés de succès du travail transversal.
L’heure est à la transversalité dans les organisations : partout l’on évoque le décloisonnement des services, hybridation des compétences, la déconstruction des silos.
Le Pôle Léonard de Vinci rassemble sur un même campus plus de 6000 étudiants au sein de trois écoles: une école d’ingénieurs, l’ESILV, une école de commerce, l’EMLV, et l’IIM, institut de l’internet et du multimédia.
Grâce à ce modèle original dans l’enseignement supérieur français, le projet de transversalité des enseignements a émerger concrètement avec la création du département « Soft Skills et Transversalité » et la mise en place d’un programme de formation aux Soft Skills sur les 5 ans des cursus des écoles.
20% des enseignements sont effectués en transversalité : les étudiants suivent des cours en commun, se côtoient au sein des associations étudiantes, collaborent de manière régulière en équipes transverses au cours de semaines dédiées.
Le challenge que traversent aujourd’hui les entreprises qui souhaitent instaurer un mode de travail plus « horizontal » que « vertical », les étudiants de l’EMLV y sont déjà rodés.Tout au long de leur scolarité, ils ont fait l’expérience de ces nouvelles organisations en mode projet, où ils sont amenés à collaborer avec des profils différents : ingénieurs, designers, développeurs, graphistes…
Ces expériences du travail en mode transversal ont lieu notamment dans le cadre des « semaines transverses », où les étudiants, chaque année, travaillent en équipe pluridisciplinaire sur un sujet donné : l’usine du futur, l’innovation frugale, le changement climatique…
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