Aujourd’hui, les écoles de commerce sont un choix de prédilection pour de nombreux étudiants qui souhaitent se lancer dans le monde professionnel. Près de 65 000 diplômés arrivent sur le marché du travail chaque année, qui peuvent s’adapter à tout type d’entreprise et de secteur.
Les spécialisations de fin de cursus viennent aligner les projets professionnels et les attentes des entreprises pour acquérir des compétences pointues. Pour en savoir plus, explorons les débouchés et rémunérations des jeunes diplômés d’écoles de commerce en finance d’entreprise.
Les enseignements de la dernière enquête des diplômés
La dernière enquête annuelle de la Conférence des Grandes Écoles souligne que l’année 2022 a apporté une bonne nouvelle pour les nouveaux diplômés : une reprise rapide après la crise sanitaire. Cette reprise n’a pas seulement compensé la baisse du taux d’employabilité causée par la pandémie de COVID-19, mais a également vu une hausse des salaires, signe de la résilience du secteur.
L’enquête révèle que plus de 83,6 % des diplômés ont été recrutés en moins de deux mois, souvent avant même l’obtention de leur diplôme. Un chiffre qui souligne l’appétence des entreprises pour les compétences et le savoir-faire acquis en école de commerce.
Quant aux perspectives salariales, elles sont très prometteuses. Les diplômés peuvent s’attendre à une augmentation de 5 300 € en deux ans, passant de 43 151 € en moyenne à la sortie de l’école à 48 454 € deux ans après. Cette progression salariale témoigne de la reconnaissance de la valeur ajoutée apportée par ces jeunes professionnels en entreprise.
Le panorama international est aussi attrayant, avec 15,8 % des jeunes diplômés qui débutent leur carrière à l’étranger. La Suisse, le Royaume-Uni, le Luxembourg, l’Allemagne, et la Chine sont les destinations les plus courantes, offrant des opportunités diverses et enrichissantes.
Enfin, le télétravail, devenu une norme suite à la crise sanitaire, s’est durablement installé dans les pratiques des entreprises. Ce mode de travail offre une flexibilité appréciée des jeunes générations, permettant de concilier vie professionnelle et personnelle de manière plus équilibrée.
La spécialisation en finance d’entreprise : une valeur sûre
L’évolution vers une vision globale des enjeux financiers des entreprises a conduit à l’élaboration d’un ensemble de règles d’analyse et de décision pertinentes pour toutes les entreprises.
Le programme en finance d’entreprise explore les diverses méthodes de financement, la composition du capital des entreprises, les stratégies mises en œuvre par les dirigeants pour augmenter la valeur de l’entreprise pour les actionnaires, ainsi que les outils et techniques d’analyse utilisés pour la répartition efficace des ressources financières.
Les cours se concentrent sur les principes essentiels de la finance et de la gestion des risques en partenariat avec des institutions situées au cœur de l’un des plus importants centres financiers mondiaux. À noter aussi l’utilisation de la salle Bloomberg, qui est un outil de premier plan pour les élèves et les chercheurs.
Grâce aux douze terminaux Bloomberg de l’EMLV, les élèves disposent d’un outil informatique utilisé dans toutes les salles de marché du monde entier. Ils se familiarisent ainsi concrètement avec les marchés et les produits financiers et approfondissent leurs connaissances.
Les métiers de la finance d’entreprise
Les métiers de la finance d’entreprise sont différents, et si les fonctions sont souvent bien cadrées, il ne va pas de même concernant les salaires. En effet, l’entreprise, le territoire, la typologie de clients, l’expérience, les primes et les types de missions peuvent fortement influencer sur le salaire.
Ainsi, un analyste financier basé en Suisse dans une grande banque touchera un salaire très différent d’un analyste financier qui travaille au sein du siège régional d’une assurance espagnole par exemple.
À noter que tous les salaires sont indicatifs et des moyennes en euros brut annuels qui proviennent de différentes sources d’information comme Glassdoor, CIDJ, LinkedIn, Talent.com, etc.
- Manager middle-office : interface entre le front office et le back office dans les grandes banques d’investissement, il s’assure de la validité des opérations effectuées en salle de marché et du respect des procédures. Son salaire peut aller de 40 000 à 80 000 euros et ne comprend pas les primes et bonus qui peuvent augmenter sa rémunération de manière conséquente.
- Account manager : il gère des portefeuilles et doit réfléchir aux meilleures stratégies d’investissement, en fonction des attentes et besoins de ses clients qui peuvent être des investisseurs privés, une entreprise, une banque, etc. Son salaire peut aller de 50 000 à 80 000 euros après plusieurs années d’expérience.
- Financial Analyst : il évalue les sociétés cotées en bourse, étudie les informations issues des banques de données financières et la presse économique et intervient sur les marchés. Selon son expérience et son domaine d’activité, son salaire peut aller de 40 000 à 120 000 euros
- Portfolio manager : il procède aux opérations de vente et d’achat sur les marchés financiers, avec les fonds d’un portefeuille appartenant à des investisseurs. Son salaire peut aller de 50 0000 à 100 000 euros, voire beaucoup plus selon sa performance et sa séniorité.
- Merger & Acquisition Consultant : il conseille et accompagne le développement des entreprises dans leur projet de fusion acquisition. En début de carrière, il peut prétendre à un salaire de 50 000 à 70 000 euros.
Le monde de la finance d’entreprise offre de nombreuses opportunités pour les jeunes diplômés des écoles de commerce. Grâce à leur formation généraliste et aux spécialisations de fin de cursus, ces diplômés ont toutes les clés en main pour réussir leur entrée sur le marché du travail et construire une carrière épanouissante et rémunératrice.
Pour en savoir plus sur la spécialisation master Corporate Finance