Pourquoi s’impliquer au-delà des cours pendant ses études en école de commerce

Aller en cours, faire ses projets, réussir les partiels, et passer à l’étape suivante. Cette démarche, c’est le strict minimum de ce qui est attendu des étudiants dans les écoles de commerce.

Si certains étudiants s’en contentent, la plupart des étudiants vont plus loin pour développer de nouvelles compétences, rencontrer de nouvelles personnes, et acquérir une expérience précieuse qui peut faire la différence sur le marché du travail.

Comment s’impliquer en école de commerce ?

Au sein des écoles de commerce, il existe de très nombreux moyens de s’impliquer au sein de projets personnels ou professionnels. Quelques exemples :

La vie associative

C’est le centre névralgique de la vie étudiante. Chaque école de commerce compte généralement au moins une dizaine d’associations étudiantes qui fonctionnent comme des mini-entreprises. Il faut gérer des budgets, organiser des événements, recruter des membres, vendre des prestations, tenir des réunions, etc. C’est un moyen parfait pour mettre en application les apprentissages théoriques dans un cadre sécurisé et avec le soutien de l’école.

La création d’entreprise

Pour les étudiants-entrepreneurs, il est possible de travailler sur un projet entrepreneurial qui pourrait voir le jour durant la scolarité, ou après l’obtention du diplôme. Certaines écoles en pointe sur le sujet proposent même un cursus personnalisé, un accompagnement sur mesure, et un incubateur étudiant pour créer un projet ou rejoindre une startup existante.

Le sport

Les écoles comptent des équipes sportives dans de très nombreux domaines qui affrontent d’autres écoles ou établissements dans le cadre de compétitions locales, régionales ou nationales. S’impliquer par le sport permet de faire vivre l’école, de développer ses aptitudes physiques, mentales, mais aussi managériales pour savoir jouer et travailler en équipe.

Pourquoi s’impliquer dans différents projets extra-académiques en école de commerce

La différence entre l’étudiant très impliqué et celui qui ne vient que « consommer » des cours est flagrante. Que ce soit en termes d’expériences, de personnalité, de culture entrepreneuriale, de motivation et d’envie, les étudiants impliqués mettent toutes les chances de leur côté !

Pour développer des soft skills

Une étude souligne que 99% des recruteurs seraient inflexibles quant aux soft skills des candidats, alors que ce chiffre chute à 45% sur l’exigence liée au diplôme ! Les soft skills, c’est ce qu’on appelle le savoir-être. C’est-à-dire les qualités humaines et comportementales comme l’intelligence émotionnelle, l’empathie, la communication, la résilience, la confiance en soi, etc. Autant de qualités qui se développent grâce à l’implication dans les nombreux projets des écoles.

Pour gagner en maturité

Faire partie d’un projet dans une école, cela signifie coordonner des équipes, gérer un budget et des problèmes complexes, négocier, savoir prendre des décisions, etc. Autant d’actions qui font grandir les étudiants qui doivent gérer de véritables PME. Ainsi, les bureaux des élèves (BDE) organisent la vie de campus, les soirées et les différents week-ends d’intégration. Les Junior-Entreprises (JE) sont des mini cabinets de conseils qui proposent leurs prestations à des entreprises et permettent aux étudiants de percevoir une rémunération. D’autres associations travaillent sur des projets humanitaires, touristiques, internationaux, caritatifs, artistiques, sportifs, etc. Quel que soit le domaine, l’implication personnelle des étudiants est un accélérateur de maturité.

Pour gagner en crédibilité

Chaque action réalisée sur le terrain permet de rajouter une ligne à un CV. Gérer ou s’impliquer dans un projet tout au long de l’année est un marqueur de responsabilité. Pour les étudiants, cela permet de tester, d’expérimenter, parfois de se tromper, mais toujours d’apprendre d’une autre manière. Un étudiant qui a géré les comptes et le budget d’un événement sportif sera ainsi plus crédible qu’un étudiant sans aucune expérience au moment de postuler pour un cabinet de conseil par exemple. Les actions de bénévolat et les missions associatives sur un CV en disent long sur un profil pour un recruteur.

Pour développer son réseau

Lorsqu’on s’implique en dehors de l’école, on est amené à rencontrer beaucoup de nouvelles personnes. C’est un levier très pratique pour développer son réseau professionnel qui pourra être sollicité lorsque sera venu le moment de rechercher un stage ou un premier emploi. Il faut savoir donner, construire patiemment son réseau, apprendre de l’expérience des autres, pour ensuite pouvoir en profiter. Un cercle vertueux qui est alimenté par l’implication des étudiants dans des projets en dehors des cours.

Pour se faire plaisir

L’implication personnelle est aussi une source de plaisir et de satisfaction qui impacte la confiance en soi. En rendant service à votre communauté, vous apprenez aussi beaucoup sur vous. De l’organisation d’un tournoi sportif à une levée de fonds pour une action caritative, en passant par des cours de théâtre ou de musique, ou le plaisir de faire découvrir sa ville à des étudiants internationaux, il existe de multiples façons de joindre l’utile à l’agréable.

Chaque école a son propre modèle pédagogique en ce qui concerne l’implication des étudiants dans la vie associative et il est utile de s’y intéresser. Combien y a-t-il d’associations ? Que font-elles ? Quels sont les projets en cours ? Comment les étudiants sont-ils accompagnés ? Autant de questions clés à poser pour faire le bon choix.

L’association LéoBasket (photo en header)