D’un côté, les hard skills : les compétences techniques et les connaissances indispensables à maîtriser pour prétendre à un poste à responsabilité. De l’autre, les soft skills : le savoir-être, l’intelligence émotionnelle et les qualités humaines nécessaires pour manager une équipe, faire passer les bons messages, résoudre les conflits et communiquer de manière efficace.
Les premières sont enseignées dans toutes les écoles de commerce du monde. C’est le minimum attendu d’un enseignement généraliste en management. Les secondes sont beaucoup plus complexes et subtiles. Pourtant, il est possible d’améliorer les soft skills des étudiants grâce aux cours. Décryptage.
Le travail en équipe
En école de commerce, un cours est tout sauf linéaire. Certains enseignants pratiquent la pédagogie inversée, d’autres privilégient l’échange, la recherche plus académique ou les présentations avec feedback des pairs. Dans tous les cas, le travail en équipe est en une composante importante.
Les étudiants réfléchissent et travaillent ensemble sur des problématiques et des mises en situation réelles. Des situations qui développent naturellement les hard skills, mais pas uniquement.
Ces pratiques concrètes impliquent d’apprendre à gérer ses priorités, à bien communiquer, à faire face aux situations de crise lorsqu’elles se produisent, à rechercher le consensus ou, au contraire, à convaincre, pour, au final, pouvoir prendre les bonnes décisions dans le temps imparti.
Le travail en équipe est un exercice bien plus profond qu’il peut sembler l’être, car l’apport personnel n’est pas immédiatement perceptible. Les soft skills infusent lentement dans la somme des interactions du groupe. Des situations qui sont soigneusement orchestrées et accompagnées par l’équipe pédagogique afin de transformer un travail en équipe en développeur de soft-skills.
L’intégration avec les étudiants internationaux
A l’EMLV, la troisième année se déroule exclusivement à l’international, les campus français accueillent en retour un bon nombre d’étudiants internationaux pour un ou plusieurs semestres.
Ces derniers sont intégrés au sein des promotions avec les étudiants locaux, et les cours – qu’ils soient en français ou en anglais – sont suivis par un auditoire aux référents culturels et aux parcours très différents.
Une mixité qui implique de développer d’importantes capacités d’écoute, de compréhension, d’analyse et d’accompagnement. Parce qu’une situation ne sera pas traitée de la même manière par un étudiant chinois, russe, canadien ou suédois, ces interactions sont toujours très riches en termes d’expériences d’apprentissage.
Une manière de bénéficier des bienfaits de l’exposition internationale, sans quitter l’école et qui apporte un nouveau regard sur le monde qui nous entoure.
La transversalité
Certaines écoles vont bien au-delà du simple enseignement au management. Il existe des programmes complémentaires au traditionnel cursus Master qui apporte une plus-value différenciantedans la pratique pédagogique.
École de design, d’informatique, d’ingénieurs, de tourisme, de management international… autant de programmes qu’il est de plus en plus courant de retrouver au sein des campus français des écoles de commerce. Une transversalité des savoirs qui préfigure celle existante au sein des entreprises.
Dans le cadre de cours mixtes, les étudiants managers sont ainsi amenés à travailler avec des futurs ingénieurs ou designers. Des rencontres qui décloisonnent les savoirs et les compétences personnelles. Une façon de se confronter à des univers nouveaux pour mieux les appréhender.
Une transversalité qui favorise l’humilité, la curiosité et l’envie d’innover, et un impact immédiat sur les soft skills des étudiants pour former des futurs managers plus en phase avec les réalités opérationnelles du monde professionnel.
Les projets pédagogiques
Beaucoup de cours en école de commerce sont articulés autour des projets pédagogiques. Une façon de mettre en pratique un apprentissage théorique dans un cadre contrôlé par les enseignants.
Or, si ces projets impliquent généralement une dose de liberté dans leur organisation, c’est pour permettre aux étudiants de repousser leurs propres barrières. Les projets pédagogiques sont utiles au point de vue des connaissances techniques, mais surtout au niveau des compétences humaines.
Il faut aller chercher des informations, savoir négocier, organiser son temps, coordonner un travail et anticiper au mieux les défis à venir. Un apprentissage à forte valeur ajoutée qui permet de révéler et de faire prendre conscience de la richesse des personnalités individuelles des étudiants.
Au sein des écoles de commerce, les cours ne constituent pas uniquement une simple transmission de savoir. C’est un levier pédagogique qui joue sur différents tableaux : professionnalisation des acquis, apprentissage théorique, communication interpersonnelle et intelligence émotionnelle. Autant d’occasions de développer ses soft skills tout en forgeant ses hard skills.
Transversalité, projets pédagogiques… Plus d’informations sur le projet pédagogique de l’EMLV !
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