Sébastien Tran, Directeur Général de l’EMLV, en interview chez Studyrama a présenté 5 bonnes raisons de choisir le Bachelor Digital & International Business.
En revenant notamment sur la notion de Bachelor hybride, Sébastien Tran a expliqué les modalités pédagogiques et les différents cursus au sein du Bachelor, ainsi que les modalités d’accès et de candidatures à la formation.
Cet échange s’est déroulé dans le cadre du Week-end Live Parcoursup, organisé par Studyrama, Interview par Nicolas Fellus, directeur des médias du Groupe Studyrama.
Le Bachelor Digital et International Business de l’EMLV
Nicolas Fellus : Nous allons parler du Bachelor Digital et International Business proposé par l’EMLV. Pour nous parler de ce Bachelor et des bonnes raisons de l’intégrer, nous remercions Sébastien Tran qui est directeur général du Pôle Léonard Devinci et directeur de l’EMLV, d’être avec nous.
Sébastien Tran : Bonjour Nicolas ravi d’être avec vous sur ce webinaire. Merci.
NF : Est-ce que vous pourriez nous présenter l’EMLV ?
ST : L’EMLV c’est une des trois écoles du Pôle Léonard Devinci qui est donc l’école de management avec un peu plus de 3000 étudiants. L’EMLV a un positionnement un peu original sur quatre piliers d’innovation : le digital, les soft skills et l’hybridation des compétences. Nous sommes également membres de la Conférence des Grandes Écoles. Nous avons beaucoup d’accréditations nationales et internationales.
Les bons critères pour mieux choisir son Bachelor en école de commerce
NF : On va parler du Bachelor. Je rappelle que c’est une formation en trois ans. Il y a une question qui vous est posé régulièrement d’autant plus que vous proposez plusieurs cursus. Faut-il choisir un bac+3 ou un bac+5 ? Quels sont les bons critères pour choisir ?
ST : Généralement la réponse à cette question est : Est-ce que vous vous projetez tout de suite sur un bac+5 ? ou est-ce que vous souhaitez un diplôme intermédiaire dans un schéma licence-master aujourd’hui extrêmement développé en France ? La différence d’un Bachelor par rapport à un programme bac+5, c’est que vous êtes sur un programme beaucoup plus professionnalisant, vous préparant à rentrer sur le marché du travail, mais vous pouvez également poursuivre vos études. C’est un diplôme aussi sur lequel vous avez beaucoup plus de learning by doing. On est en mode projet. La dimension académique est un peu moins marquée que sur un programme en 5 ans et donc c’est un programme qui s’adresse à des étudiants qui veulent un diplôme, un bac+3 professionnel, des étudiants qui hésitent à faire des poursuites d’études ou à trouver un emploi juste après. C’est aussi un diplôme généralement extrêmement apprécié des jeunes puisqu’il débouche sur beaucoup d’offres d’emploi.
Le Bachelors de plus en plus demandés en entreprise
NF : Si je ne me trompe pas, il y a un vrai problème des entreprises qui souhaitent recruter des bac+3 mat avec malheureusement des taux de poursuite d’études élevés ce qui fait que les employeurs n’arrivent pas à recruter ces fameux bac+3…
ST : Oui, tout à fait. C’est une bonne remarque et pourtant il y a beaucoup d’emplois à bac+3 puisque nous avons un comité de perfectionnement composé d’une vingtaine d’entreprises de différents secteurs qui nous disent avoir des besoins à bac+3. C’est aussi pour ces entreprises un moyen d’avoir une main d’œuvre qualifiée qui est aussi potentiellement amené à poursuivre des études. Après, puisqu’elles ont elles-mêmes des universités d’entreprise, elles peuvent aussi les inscrire dans des logiques de formation d’apprentissage. Dans tous les cas, pour les entreprises il y a un besoin. De plus, bien entendu, on ne peut pas avoir que des bacs+5, donc l’idée c’est d’avoir ces deux types de population au niveau des entreprises.
Le Bachelor hybride : toujours un bon choix
NF : Concernant le Bachelor de l’EMLV, on parle d’un Bachelor hybride, c’est à dire ?
ST : A notre école l’hybridation est vraiment dans notre ADN. Les étudiants ont des cours en commun, peuvent aller jusqu’à des doubles diplômes. La vie extra-académique est vraiment commune aux trois écoles du pôle. Vous avez un seul diplôme à bac +3, mais ce programme est co-construit, coanimé, copiloté avec l’école du digital qui est l’IIM. L’EMLV et l’IIM travaillent ensemble et vous avez une double compétence, le meilleur des deux mondes et un seul diplôme à la sortie. Ce diplôme est reconnu par l’État puisque le diplôme est visé. Vous avez des intervenants de l’EMLV sur la partie plus international business et sur la partie plus « digital marketing » vous allez avoir des intervenants de l’IIM l’école du digital. Quand on parle de professionnalisation c’est aussi avoir cette école du digital qui nous fournit des enseignants professionnels.
NF : Mais concrètement ça veut dire que c’est 50-50 ?
ST : On est plus sur 30-35% pour l’IIM, et 65-70% pour l’EMLV. Dans ce programme, vous avez des stages à faire, vous avez de l’international. Mais l’IIM assure vraiment une grande partie des modules sur tout ce qui va être digital. Par exemple travailler sur la solution Adobe, des cours de programmation informatique, etc. Vous allez avoir la dimension très technique du digital via cette école du Pôle Léonard Devinci qui est très complémentaire.
NF : Puisqu’on a parlé d’hybridation, est-ce que vous pouvez nous dire rapidement finalement avec une sortie en bac+3 si on ne poursuit pas à bac+5, à quel type de métier on peut prétendre à l’issue de votre bac+3 ?
PT : On a conçu le programme pour que les étudiants aillent sur des postes à forte connotation digitale. Ça peut être chef de projet digital par exemple, mais avec cette dimension internationale qui nous semble importante. On s’adresse aussi bien à des toutes petites entreprises, des startups ou des grands groupes. Ça débouche vers des métiers autour de responsable marketing digital, chef de projet digital, responsable e-commerce, mais toujours avec cette coloration internationale qui est importante.
Le cursus et de la pédagogie du Bachelor à l’EMLV
NF : Parlons du cursus et de la pédagogie proposée. Pouvez-vous nous expliquer comment se passent ces trois années ?
PT : Sur le programme en première année vous allez avoir des cours assurés par l’EMLV et par l’IIM et à la fin de la première année un stage. Beaucoup de cours en mode projet. Vous avez aussi un Hackathon puisqu’on a d’autres Bachelors au Pôle Léonard de Vinci. Tavailler ensemble sur des thématiques en prospective et pour avoir des solutions innovantes à des problèmes que peuvent rencontrer des entreprises. En deuxième année vous avez un premier semestre de cours avec aussi de plus en plus de cours d’anglais et vous partez au deuxième semestre chez l’un de nos partenaires qui proposent 4 ou 5 destinations.
Quand vous revenez, vous avez en troisième année deux options possibles : repartir pendant un an notamment avec parfois des doubles diplômes ou alors faire une troisième année en alternance. A cette période, vous êtes sur un rythme de trois semaines en entreprise, une semaine de cours. Pendant cette année vous êtes vraiment dans une logique de professionnalisation.
Quid de l’alternance ?
NF : L’alternance pose aussi la problématique de trouver l’entreprise d’accueil. Cependant, dans la période que nous traversons c’est moins compliqué qu’avant de trouver une entreprise, n’est-ce pas ?
FN : Au Pôle Léonard de Vinci on a vraiment une très grande proximité avec monde de l’entreprise avec 2500 entreprises-partenaires. Nous sommes au cœur de Paris la Défense donc on a aussi beaucoup de relations avec des grands groupes. On fait des forums entreprises en présentiel. On fait des forums virtuels aussi. Pour vous donner un chiffre, dans le cycle Master du programme d’école de l’EMLV, on a quasiment 60% d’étudiants qui sont en alternance. On accompagne nos étudiants et le secteur de l’enseignement supérieur est assez orienté maintenant sur l’alternance y compris dans le supérieur. Cela est possible grace aux aides de l’État et puis vous avez des entreprises qui ont complètement intégré l’alternance dans leur cycle de recrutement. Parfois c’est presque obligatoire chez certaines entreprises d’avoir fait de l’alternance chez elles avant d’être recruté.
NF : On a compris que l’alternance n’est possible qu’en troisième année, est-ce qu’au sein du Bachelor il y a une possibilité de choisir des spécialisations pointues en cours de cursus ?
ST : Pour l’instant on n’a pas de spécialisations qui sont proposées puisqu’on a déjà cette double dimension international business et digital. Le programme en plus a été ouvert il y a deux ans. Nous avons sur cette rentrée déjà accueilli un peu plus de 80 étudiants. Il est sans doute probable que prochainement, si le programme continue à se développer on offre une ou deux options, ce qui est le cas par exemple dans le Bachelor de l’école d’ingénieur. Nous réfléchissons à ces options. Pour l’instant il est impossible, mais le programme est déjà bien dense et extrêmement riche.
Comment intégrer ce Bachelor ?
NF : Potentiellement ça peut concerner ce qui nous écoute aujourd’hui et qui rentreront sur un cycle de 3 ans. Comment ça se passe pour ceux qui souhaitent intégrer ce Bachelor ? Vous êtes sur Parcoursup, mais ensuite quels sont vos critères de sélection ? Qu’attendez-vous de vos candidats ?
ST : Effectivement. Le Bachelor digital international Business est sur Parcoursup. C’est vraiment un élément important. On regarde si le dossier de l’étudiant correspond aux attentes du programme, donc la fiche Avenir, les options et les spécialisations qui ont été choisies pour le baccalauréat. Et ensuite vous êtes convoqué a un entretien qui aura lieu le mois d’avril et qui termine au mois de mai. C’est un entretien de motivation avec un professeur permanent de l’école qui intervient souvent dans le programme pour tester votre motivation et vos choix. Vous devez expliquer pourquoi devrions-nous vous prendre dans le programme.
Pour résumer il y a le dossier Parcoursup, un entretien de motivation. Et les critères souvent c’est qu’on regarde l’appétence des étudiants sur les deux dimensions qui nous concernent. C’est-à-dire en gros leur intérêt pour les métiers du digital. Qu’est-ce qui les intéresse ? Quel représentation se font ils du digital ? Parce que pour nous, ce n’est pas uniquement TikTok ou Instagram. Puis on regarde aussi beaucoup la dimension internationale puisque dans le programme vous allez devoir partir au moins à minima à semestre.
NF : Un niveau d’anglais requis ?
ST : On regarde aussi le niveau d’anglais et on prépare nos étudiants pour aller passer des tests de type TOEIC/TOEFL. L’objectif étant de valider idéalement un niveau B2. De ce fait les notes d’anglais sont importantes.
Quelles sont les spécialisations en terminales à privilégier ?
NF : Vous avez parlé de l’examen du dossier Parcoursup et des spécialisations du bac. Est-ce qu’il y a vraiment des spécialisations auxquelles vous tenez qui sont importantes dans les choix ?
ST : Le programme est assez ouvert. L’idée est aussi de s’adresser à des étudiants qui hésitent parfois entre des filières plus business international ou plus digital. Nous avons des spécialisations qui viennent assez fréquemment dans ce programme. Forcément c’est économie, mathématiques. Mais on a aussi des spécialisations scientifiques, des spécialisations plus orientées sur les langues.
C’est un élément important pour nous. C’est plutôt d’avoir quelques bases pour suivre une formation en éco-gestion, finalement on est assez ouverts, mais on reste une école de management.
NF : Si on pouvait résumer tout ce que vous nous avez dit en quelques propos, quel serait le principal avantage de votre Bachelor que va procurer votre diplôme ?
Le principal avantage du Bachelor Digital & International Business
ST : Le principal avantage c’est vraiment l’hybridation. C’est le fait d’avoir deux écoles complémentaires qui nous fournissent l’ensemble des compétences nécessaires pour toute la dimension management international business. On a la chance d’avoir l’IM qui a une vraie expertise des diplômes qui sont extrêmement bien reconnus dans des secteurs d’activité comme le jeu vidéo, l’UX design, la programmation informatique. C’est un vrai plus d’avoir cette expertise, ces compétences aussi à disposition qui interviennent dans le programme, pas uniquement au niveau des enseignants, mais également au niveau des logiciels qu’on utilise. Il y a aussi par exemple des certifications professionnelles à passer sur des outils informatiques tels que des certifications sur Google Ads par exemple, Google Analytics, des choses différenciantes et extrêmement appréciées de nos étudiants pour ce programme.
NF : Sébastien Tran, Directeur Général de l’EMLV, merci pour cet échange. On rappelle qu’il faut faire son vœu éventuellement pour l’EMLV avant le 9 mars 23h59.
Pour savoir plus sur le Bachelor Digital & International Business
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