Après cinq années en école de commerce à l’EMLV, Maxime Petit est ingénieur commercial à Solutec. Diplômé en 2012, il témoigne aujourd’hui de l’importance des expériences professionnelles et de ses recherches pour trouver un emploi à la hauteur de ses espérances.
J’ai débuté ma recherche d’emploi environ 2 mois avant la fin de mon stage afin d’être certain d’avoir un poste en Septembre. Premièrement, j’avais déjà une idée claire du poste que je visais qui est celui d’ingénieur commercial ; cela m’a aidé à ne pas me disperser dans ma recherche. Deuxièmement, je n’ai ciblé qu’un secteur d’activité (toujours dans une volonté d’efficacité) : les NTIC, et en particulier les SSII (Société de Service en Ingénierie Informatique) ainsi que les opérateurs téléphoniques.
Afin de trouver un poste, je me suis donc inscrit sur plusieurs sites d’emploi, à savoir Monster, Cadremploi, et l’APEC où j’ai mis en place un système d’alertes (ex : « ingenieur commercial »; « ingénieur d’affaires »). J’ai donc postulé.
Le secteur d’activité étant très dynamique, j’ai été reçu rapidement à plusieurs entretiens dans différentes SSII. J’ai eu le luxe de choisir entre plusieurs propositions et décidé de rejoindre SOLUTEC avant même la fin de mon stage de fin d’études chez SFR.
En résumé, ce qui m’a aidé à obtenir mon métier : une idée claire du métier visé, ainsi que la bonne dynamique du secteur d’activité.
L’aide reçue en amont via le module « Construire son projet professionnel » m’a aidé à définir une stratégie de recherche pour mon stage, puis indirectement mon CDI. Nous sommes aidés dans les techniques de recherche, mais également la préparation et la présentation en entretien d’embauche qui sont des points très importants.
C’est suite à ce module que j’ai décidé de me concentrer sur les télécoms et l’informatique uniquement. De plus, j’étais dans de bonnes conditions pour appréhender les questions posées en entretien.
Avant de se lancer dans une recherche « tous azimuts », je conseillerai aux étudiants de prendre leur temps pour définir les types le poste, ainsi que les secteurs d’activités qui correspondent le plus à leurs attentes.
Par exemple, viser un poste de chef de produit marketing chez L’Oréal me semble aujourd’hui compliqué et réservé aux expérimentés. Mon deuxième conseil serait d’apprendre à faire des concessions dans les postes visés, en prenant en compte les réalités du marché. Par exemple, ne pas se fermer à des postes à vocation commerciale alors que l’on souhaite faire du marketing produit ; c’est d’ailleurs souvent un très bon tremplin.
Enfin, il ne faut pas se le cacher, le marché de l’emploi fonctionne beaucoup par le réseau (80% des postes disponibles ne sont pas publiés).
Il faut donc profiter pleinement de son réseau professionnel que ce soit la famille, ou des amis, ou les anciens de son école. A titre personnel, j’ai eu l’occasion de coopter un collègue de promotion et il fait partie de la société depuis le début d’année.
Pour avoir comparé avec plusieurs amis ayant intégré des « grandes écoles » top 10, il faut savoir que le programme EMLV est globalement le même, mis à part quelques majeures spécifiques. L’EMLV possède selon moi de nombreux atouts. Dans l’ordre, je citerai :
- la présence en plein coeur de la Défense donnant de la visibilité,
- les locaux somptueux,
- la disponibilité des professeurs,
- ainsi que la vie associative très riche.