Sportif de haut niveau et diplômé d’école de commerce, Mickael Serfati a fait siennes les valeurs de l’EMLV : hybridation des compétences, transversalité, internationalisation… Combattant et entraîneur de karaté, le jeune champion mène de front plusieurs activités professionnelles.
Retour d’expérience d’un diplômé devenu « slasheur », entre tapis de karaté et plateaux de cinéma.
Pratiquer le sport à haut niveau tout en suivant un cursus en école de commerce
J’ai choisi de venir à l’EMLV après une licence STAPS car je voulais compléter mon cursus et me former en marketing notamment.
Mon objectif, avoir une double compétence sport et business.
L’EMLV jouissait déjà cette une bonne réputation en tant qu’école de commerce parisienne.
Autre point convaincant, les frères Tidjani : karatékas comme moi et diplômés de l’EMLV. Ils m’ont fait rencontrer le responsable des sportifs de haut niveau, ce qui a achevé de me convaincre que l’école était vraiment adaptée à la pratique du sport. Il m’a été d’un grand soutien pendant mon cursus à l’EMLV, tout comme l’ensemble de l’équipe du département des sports.
Dix fois champion de France, champion universitaire mondial, champion européen… Mickael Serfati multiplie les titres
Lors de mes années d’étude à l’EMLV, j’ai bénéficié d’un vrai accompagnement, grâce à des aménagements remarquables notamment via le partenariat en place à cette période avec la FFKaraté. L’EMLV aide et valorise les sportifs de haut niveau, ce qui est assez rare dans les écoles françaises. Elle permet de mener une carrière de sportif tout en visant l’excellence professionnelle.
A profil hybride, multiples opportunités professionnelles
J’ai intégré l’EMLV en troisième année. En raison de ma carrière en Équipe de France, je ne pouvais pas partir à l’étranger comme cela est normalement prévu dans le programme. Cependant nous avions accès à l’international sans bouger du campus !
En effet, nous les sportifs de haut niveau étions intégrés à une promotion d’étudiants du monde entier et suivions un programme « all in English ». J’ai poursuivi en Master Marketing E-Business, le web et la communication m’ayant toujours intéressés.
Je n’ai pas eu un parcours de diplômé classique ! Une fois mon diplôme en poche, je suis parti aux USA, ce qui était mon rêve. J’y ai enseigné le karaté. En rentrant en France, j’ai rejoint l’équipe d’enseignants du Maccabi Paris. En passant mes diplômes de professeur (BEES) niveau 1 et niveau 2 (formateur d’entraîneur et entraîneur de haut niveau), j’ai pu vivre de ma passion.
Dans le même temps, j’ai continué ma carrière de sportif de haut niveau, avec un doublé Champion de France Professionnel Individuel et Équipe ainsi que la participation aux championnats du Monde en 2014. J’ai terminé numéro 4 mondial en fin d’année 2015 au classement WKF.
À partir de ce moment, j’ai été contacté par Venum, une entreprise de vêtements et d’équipements pour les arts martiaux et les sports de combat qui m’a sponsorisé. J’ai aussi enseigné au Brésil mais je me rends surtout aux États-Unis pour l’enseignement comme pour le combat. J’ai remporté l’Open de New York et je dirige des séminaires en anglais et en espagnol.
Je suis aussi fier d’avoir créé ma propre série d’événements : le Venum Karate Seminar, que je développe en France et aux États-Unis.
Cascadeur sur le tournage de Raid Dingue avec l’acteur et réalisateur Dany Boon
Enfin j’ai fait un peu de mannequinat et mis un pied dans le cinéma. En effet, j’ai entraîné des acteurs au karaté : Thomas Ngijol, Sacha Luss, l’actrice principale du prochain Luc Besson ou encore Mathieu Spinosi, acteur de la série Guyane. Un rêve d’enfant s’est concrétisé, j’ai été cascadeur sur le film Raid Dingue de Dany Boon ainsi que le sur le prochain Besson, Anna.
Ce que l’EMLV m’a apporté
Les enseignements reçus à l’école m’ont énormément aidé. En effet toutes les compétences que j’ai acquises en management, communication, marketing me sont très utiles dans toutes mes activités. C’est un avantage indéniable de savoir maîtriser les outils du web par exemple ou encore les relations internationales. D’après moi, le fait que l’EMLV valorise le sport et la performance donne le « goût de la gagne ».
Je suis resté en contact avec certains étudiants, en particulier avec ceux de ma promo E-Business avec qui nous avons partagé une année incroyable, mais aussi avec les anciens SHN. Je reviens régulièrement au pôle pour rendre visite aux professeurs ou au personnel de la scolarité.
Des conseils aux étudiants de l’EMLV ?
Si j’avais un conseil à donner aux étudiants de l’EMLV, bien que cela dépende du parcours de chacun, ce serait celui de se battre pour mener une carrière qui vous tienne vraiment à cœur. L’EMLV vous donne toutes les armes pour réussir vos projets, c’est certain.
Aux sportifs de haut niveau en particulier, je dirais de ne rien laisser passer sans y prêter attention. Bien sûr, certains réussiront dans des sports de niveau professionnel suffisamment rémunérés pour ne pas avoir d’autre activité en parallèle. Toutefois, tout ce que vous apprenez au cours du cursus vous resservira à un moment ou un autre.
En début de carrière pro, on est obnubilé par ses compétitions, ses matchs. Gardez en tête que ce que vous apprenez vous servira grandement à mi-carrière voire après cette carrière sportive. Comme le veut l’expression anglaise, “see the bigger plan” !
Suivez l’actualité de Mickael Serfati et retrouvez plus d’informations sur la pratique du sport de haut niveau à l’EMLV, école de commerce à Paris.
