Créer une entreprise dans un garage en bricolant sur un ordinateur pour transformer une idée en success-story fait partie des racines et des mythes de l’entrepreneuriat à l’américaine. En réalité, quoi de mieux qu’une école de commerce pour se lancer ?
La plupart des entrepreneurs aujourd’hui disposent d’un solide cursus académique. Et pour cause, quel que soit le pays, l’innovation et l’entrepreneuriat ont acquis leurs lettres de noblesse.
La recherche a également beaucoup progressé, et ce qui était considéré comme une voie de garage face à la perspective d’une belle et longue carrière de salarié est désormais une alternative viable.
D’autant plus que les incertitudes de la vie économique et professionnelle, ainsi que la recherche de sens et de valeurs revendiquée par les générations Y et Z, conduisent l’entrepreneuriat à s’imposer comme une solution assumée et même revendiquée.
Cours d’innovation et d’entrepreneuriat
Toutes les écoles de commerce dispensent des cours liées à l’innovation et à l’entrepreneuriat, que ce soit au niveau bachelor ou au niveau master. Le but est de sensibiliser tous les étudiants le plus tôt possible. Si tout le monde ne peut ou ne veut devenir entrepreneur, les qualités qui y sont liées restent pertinentes pour les futurs managers en entreprise.
Les cours de sensibilisation, puis d’expérimentation à l’entrepreneuriat créent une dynamique nouvelle qui peut aussi transformer un salarié en intrapreneur ou en corporate hacker. Des profils rares et atypiques capables de créer de la valeur, y compris dans le cadre d’une grande entreprise.
Participation à des projets professionnels
Avant de monter sa start-up, il faut s’assurer d’avoir le profil adapté. C’est la raison pour laquelle les projets professionnels qui impliquent entreprises, entrepreneurs et étudiants sont très intéressants.
Entre études de cas, mini-entreprises, missions de conseil et jeux de simulations professionnelles, les étudiants apprennent à travailler ensemble, à négocier, à faire du réseau et à développer des savoir-faire utiles pour leur projet de vie.
Les projets professionnels dans les écoles de commerce sont également de bons moyens de rencontrer et de collaborer avec des étudiants d’autres cursus (ingénieurs, design, webmarketing, etc.). C’est le principe de la transversalité.
Année césure
L’année césure est une pause d’une année autorisée par l’école au sein du cursus, afin de laisser du temps à un étudiant pour travailler sur son projet ou approfondir un domaine en particulier. Si chaque école organise ses années césures différemment, il existe plusieurs formats qui mêlent séjours en université étrangère, stage ou création d’entreprise.
L’année césure avant la dernière année du cursus Master est très intéressante pour les entrepreneurs qui peuvent alors affiner leur projet avant de choisir une spécialisation. Un semestre de stage au sein d’une start-up et un semestre pour travailler sur son propre projet constitue une solution idéale pour parfaire son expérience et développer ses compétences.
Spécialisation en innovation et entrepreneuriat
En plus des cours dédiés à l’entrepreneuriat, certaines écoles proposent des majeures de spécialisation au niveau Master. Au même titre qu’une spécialisation en marketing ou finance, l’innovation et l’entrepreneuriat attirent des étudiants qui ont l’âme de devenir leur propre patron, mais également ceux qui veulent travailler dans des petites structures (start-up, TPE et PME), où l’état d’esprit entrepreneurial est recherché et valorisé.
Cette spécialisation laisse souvent du temps aux étudiants pour approfondir et étudier un projet de création ou de reprise d’entreprise. L’encadrement est d’ailleurs assuré par des enseignants-chercheurs, mais également par des experts de l’entrepreneuriat (créateur d’entreprise, business angels, consultants, etc.).
Incubateur étudiant
C’est une structure intégrée au sein d’une école (et qui peut également être commune à d’autres écoles de commerce et d’ingénieurs) qui accueille les étudiants entrepreneurs. Le but est de construire et de faire mûrir son projet dans un cadre sécurisé. Les étudiants sont conseillés et accompagnés par des enseignants et des professionnels. Ils apprennent l’art du pitch, les subtilités liées au dépôt de brevet et à la propriété intellectuelle, les mécanismes des levées de fond et du financement, ainsi que toutes les connaissances dont ils auront besoin pour se lancer.
Une fois le diplôme en main, le futur start-upeur peut rester en incubation avant de se passer dans une pépinière d’entreprise qui peut être intégrée au sein d’une technopole par exemple. Une bonne pratique pour transformer une idée en business viable.
Les écoles de commerce constituent des lieux uniques pour développer sa start-up. Les ressources sont nombreuses et facilement mobilisables, et l’effet réseau – en particulier grâce aux alumnis – apporte une plus-value qui accélère le développement du projet. Si l’idée de créer, un jour, votre propre entreprise vous séduit, les écoles de commerce n’attendent que vous !
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