Plébiscitées par les générations Y et Z , les nouvelles formes d’environnement de travail en entreprise sont la conséquence logique d’une fragmentation des usages professionnels et d’une mobilité accrue.
Être assis derrière le même bureau de 9 heures à 18 heures n’est plus le modèle unique. C’est la raison pour laquelle les organisations s’adaptent pour créer un écosystème professionnel où travail en équipe, mobilité et connectivité concourent à créer un environnement de travail motivant et plaisant.
C’est une manière d’être plus efficace au quotidien pour travailler dans les meilleures conditions possible, ainsi qu’un levier d’attractivité pour les futurs talents.
Flex office et desk sharing : un bureau parmi d’autres
Terminé le bureau individuel, place à l’ouverture et à la flexibilité. Évolution de l’open-space, le flex office et le desk sharing (deux termes très proches) désignent le fait de s’installer où l’on veut au sein de l’entreprise. Le principe est simple : plus d’espaces dédiés, mais des postes de travail en libre-service dans des espaces de bureaux partagés, flexibles et connectés.
Cette organisation favorise une nouvelle dynamique collaborative. Ce qui compte ce n’est pas le statut social qui est rattaché à la taille ou la localisation d’un bureau, mais bien la capacité de travailler et de créer ensemble.
Pour ce faire, l’entreprise crée des espaces innovants avec de nombreux services associés. Tous les salariés sont équipés d’un ordinateur portable et ils n’ont qu’à s’installer pour être opérationnels. Il existe ainsi des espaces de créativité avec des salles où l’on peut écrire sur les murs, projeter des animations sur des écrans géants, parler fort et diffuser de la musique. D’autres espaces misent sur la rencontre et le passage en mode café, discussions et interactions impromptues. Il existe aussi des espaces de concentration et de silence, et des zones spécialement conçues pour téléphoner ou faire des vidéoconférences sans déranger personne.
Le flex office et le desk sharing sont intimement liés aux secteurs d’activité où les salariés, commerciaux, consultants ou freelancers viennent ponctuellement en entreprise avant de repartir travailler ailleurs. Cette tendance est importante, mais ne peut pas non plus se transposer partout. Il y a toujours des services qui auront besoin de bureaux individuels fermés, comme les ressources humaines ou les services financiers, pour des questions évidentes de confidentialité.
Home office : au bureau sans quitter son chez-soi
Littéralement « bureau à la maison », le home office consiste à travailler de chez soi de manière ponctuelle, pour une mission particulière. Contrairement au télétravail qui dispose d’un statut légal très clair et très encadré, et pour lequel le salarié passe la majorité de son temps chez lui, le home office est une solution temporaire. De quelques heures à quelques jours par semaine, le collaborateur peut se connecter à ses équipes et ses fichiers à distance afin de travailler sans quitter son appartement ou sa maison.
Le home office offre une grande flexibilité et contribue à améliorer l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle. En cas de météo capricieuse, de grèves des transports, d’enfant malade ou de contraintes personnelles, le salarié peut ainsi adapter son emploi du temps aux aléas de la vie, sans pour autant être déconnecté de son entreprise.
Coworking : regrouper les talents et les énergies
Pour les salariés et les indépendants en situation de mobilité, le coworking permet de partager ses bureaux avec d’autres entreprises ou d’autres travailleurs.
Il peut être utile de bénéficier d’une salle de réunion ou d’un espace professionnel pour rencontrer des fournisseurs, des clients et faire des présentations. Avec le coworking, le nomade digital peut rejoindre un hub existant aux côtés d’autres indépendants. C’est une structure spécialement conçue pour accueillir à prix réduit les travailleurs nomades ayant besoin d’une infrastructure de manière plus ou moins longue.
Les entreprises qui ont de la place peuvent aussi accueillir d’autres organisations dans leurs locaux. Une bonne manière de rentabiliser l’espace vide, de créer des synergies et de profiter de services partagés.
Pour les personnes travaillant de la maison, il est même possible de louer pour quelques heures ou quelques jours son salon, son sous-sol ou son bureau afin qu’un professionnel puisse s’installer pour travailler. Une sorte de AirBnB du nomadisme professionnel permettant de faire de belles rencontres et de développer son réseau professionnel !
Ces formes de travail misent avant tout sur la flexibilité. Si cela répond aux besoins des nouvelles générations, c’est aussi un moyen pour les entreprises de faciliter les échanges entre les collaborateurs, de réduire les dépenses immobilières et de diminuer le stress et l’absentéisme des employés.
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