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Oraux des écoles de commerce : Top 10 des pires questions !

Dans le cadre des concours d’entrée, les oraux des écoles de commerce sont un moment souvent crispant et générateur de stress. Les questions posées n’aident pas toujours. Top 10 !

Que ce soit un entretien individuel ou un entretien de groupe, il est important de répondre avec précision pour expliquer son projet de vie, son projet professionnel et justifier sa motivation. En général, les écoles sont assez bienveillantes avec les candidats. Mais cela ne veut pas dire que la sélection n’est pas stricte. Si les questions les plus classiques sont bien connues, certains jurys savent faire preuve d’audace et d’originalité. Entre questions sans réponse, questions en apparence absurdes et questions trop simplistes pour être vraies, nous avons recensé 10 des pires questions posées lors des entretiens d’école de commerce.

Pourquoi notre école et pas une autre ?

Question classique, mais question piège. Le but est de pouvoir affirmer et défendre le choix d’école. Pour s’en sortir, il y a deux choses à savoir : le premier est de ne surtout pas réciter l’argumentaire présent sur la plaquette ou le site web de l’école. C’est trop facile et le jury s’en apercevra. Le second est de ne pas répondre par un argument bateau ou peu abouti, y compris si le candidat n’est pas convaincu par l’école ou si celle-ci sert de test. Des entretiens se sont déjà arrêtés après seulement 5 minutes lorsque le candidat a affirmé qu’il ne voulait pas entrer dans l’école, mais juste s’échauffer pour préparer son entretien ailleurs.

Pourquoi les bouches d’égout sont-elles rondes ?

Celle-ci peut être déstabilisante, car assez décalée. Le but est de tester la logique des candidats et la capacité de réflexion ou d’inventivité. S’il n’y a rien de déshonorant à ne pas connaître la réponse, c’est aussi sur le raisonnement qui conduit à la réponse que peuvent être jugés les étudiants.
Et la réponse est justement logique : les bouches d’égout sont rondes pour ne pas que les plaques d’égout tombent à l’intérieur !

À quoi renoncez-vous en rejoignant notre école ?

C’est une question qui peut être prise au second degré ou d’un point de vue plus philosophique. On peut renoncer au confort de sa chambre d’adolescent, à l’équilibre alimentaire des plats préparés par ses parents, à l’amour, mais également à l’immobilisme, à la crainte de ne jamais évoluer professionnellement, etc. Il faut être créatif !

Quel est le plus gros point faible de notre école ?

Il faut être diplomate. En dire assez pour répondre à la question, mais pas trop pour ne pas passer pour un goujat. Derrière cette question, il faut en fait enchaîner sur les points d’amélioration et comment le candidat, en tant que futur étudiant, peut tenter d’aider l’école. Par exemple : le programme n’a pas de partenariat international avec un pays en particulier ? Cela peut être un point faible, mais on peut aussi expliquer comment on peut travailler en lien avec les relations internationales de l’école pour tenter de s’y implanter.

Qu’avez-vous lu dernièrement ?

Il faut être honnête, et ne pas inventer. Il vaut mieux dire que vous avez lu le dernier numéro de l’Équipe plutôt que Proust ou Zola, car irrémédiablement, le jury va enchainer sur la réponse. Qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous aimé ? Vous pouvez nous le résumer ? Parfois, le jury explicite sa question en précisant « quel livre avez-vous lu dernièrement ? », ce qui enferme un peu plus les capacités de réponse.

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Que pensez-vous de [un événement d’actualité] ?

Si le jury est sympa, ce sera un événement connu dont tout le monde parle. Sinon, il peut parler de la crise des obligations sur le marché financier de Tokyo (entre autres exemples). Le but est de tester la culture générale du candidat. Si vous êtes bloqué ou n’avez rien à dire, tentez de faire diversion : « la question est pertinente, mais je suis bien plus intéressé par [un événement d’actualité que vous maîtrisez vraiment] ». Il n’y a pas de mauvaise réponse tant que toutes les réponses sont justifiées.

Quelles sont vos valeurs ?

C’est une question classique, mais elle sert souvent de tremplin au jury pour savoir si le candidat serait prêt à trahir ses valeurs pour un nouvel emploi, un meilleur salaire, un changement de vie, etc. Entre philosophie et réalité quotidienne, il faut trancher pour présenter un argumentaire.

Qu’est-ce que vos amis disent de vous ?

Il faut essayer de sortir du traditionnel équilibre entre les qualités et les défauts. Il vaut mieux partir d’un trait de caractère et de le justifier avec une situation vécue concrètement. Par exemple, vous êtes une personne de confiance, car vous avez fait telle action et telle chose dans telle circonstance.

Si vous étiez un animal (ou un film, une fleur, un pays, un légume…), vous seriez quoi ?

Le but est de comparer le candidat à des traits de caractère connus et communément admis. Pour surprendre le jury, il faut sortir des grands classiques. C’est l’occasion de parler de la gerboise des steppes (un rongeur d’Asie et d’Afrique), du Miroir aux alouettes de Ján Kadár (film tchèque, oscar du meilleur film étranger en 1966), de la Stapelia flavopurpurea (une fleur de cactus), de la principauté de Freedonia (une micronation basée sur des principes du libertarianisme) et du daïkon (un radis japonais). En clair : sortez du rang et soyez original !

Vous arrivez sur une île déserte, vous pouvez prendre 5 objets. Lesquels et pourquoi ceux-la ?

C’est l’occasion de faire preuve d’imagination. Certains candidats seront très terre-à-terre (une arme, des allumettes, une tente…), quand d’autres pourront être décalés voire absurdes (un hélicoptère, une télévision à écran plat…). Ce qui compte c’est que vos déclarations soient alignées avec votre personnalité et vos valeurs. Et puis, n’oubliez pas qu’à partir du moment où vous arrivez sur une île déserte… l’île n’est justement plus déserte !

Quelles que soient les questions posées par le jury, le candidat doit pouvoir garder son sang-froid et sa contenance en toute circonstance. Même si les nerfs sont à vif, claquer la porte, s’énerver ou fondre en larmes sont des situations difficiles à vivre. Il vaut mieux dire au jury que les questions sont inappropriées et tenter d’en expliquer les raisons. C’est aussi l’occasion de faire une démonstration convaincante susceptible d’éblouir le jury !

Plus de conseils pour réussir les oraux d’école de commerce et s’inscrire au Concours SESAME

This post was last modified on 17/03/2020 17:48

Categories: Admissions
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