L’association étudiante DeVinci Junior a convié plusieurs fondateurs de startups à partager leur expérience au cours d’une conférence organisée sur le campus du Pôle Léonard de Vinci.
Études, parcours professionnel avant la création de la start-up, échecs et réussites… Pour bon nombre d’étudiants en école de commerce qui envisagent de se lancer dans l’entreprenariat, bénéficier de l’expérience de startupers est précieux.
Une conférence animée par Nathan Gouët, responsable commercial DeVinci Junior, avec Louis Marty, co-fondateur de Merci Handy Olivier Ramel, co-fondateur de Kymono et Arnaud de Cazenove, co-fondateur de Carlili.
DeVinci Junior est un cabinet d’études opérant dans les domaines du management, du marketing, du digital et de l’ingénierie, membre du réseau national de la CNJE, la Confédération Nationale des Juniors-Entreprises.
Merci Handy réenchante le gel antibactérien
Débarrasser ses mains des virus et bactéries après avoir déjeuné sur le pouce ou pris le métro peut se transformer en expérience fun. Louis Marty, ancien EMLV et co-fondateur de Merci Handy, a imaginé des flacons de gel antibactériens au design décalé et aux senteurs originales à dégainer rapidement de sa poche ou de son sac. Après le succès de ces gels antibactériens, la start-up a étendu sa gamme à un ensemble de produits d’hygiène du quotidien : baume à lèvres, crème pour les mains, dentifrice et brume pour le visage. Louis Marty a monté son entreprise avec deux associés et un capital de départ de love money s’élevant à 3000€ seulement. Les premières ventes encourageantes ont permis à la start-up de souscrire un prêt bancaire. La dernière étape a été une levée de fonds de 3 millions d’Euros pour se lancer à l’international.
Kymono rhabille les start-ups
Olivier Ramel est un serial entrepreneur, Kymono est la cinquième start-up qu’il lance, revenant à son premier projet entrepreneurial, la création de sweats personnalisés pendant ses années lycée. Créée en janvier 2017, Kymono personnalise vêtements et accessoires aux couleurs de start-ups. Kymono ne produit pas ses propres vêtements, mais sous-traite à plusieurs fournisseurs sélectionnés sur des critères éthiques : matières bio, conditions de travail dignes des ouvriers et développement durable. Les sweats, t-shirts et blousons sont brodés et sérigraphiés en France. Kymono, qui compte parmi ses premiers clients Cheerz, So Shape, Station F et Google, expose depuis peu ses produits dans un showroom situé dans les locaux de The Family, un incubateur de start-ups. Pour Olivier Ramel, bien s’entourer est essentiel dans le succès d’une start-up, « le plus important, c’est la team ».
Carlili : louer une voiture sans avoir besoin de se déplacer
Carlili a imaginé un concept de location simplifié, sans déplacement et sans paperasse. Le client peut louer une voiture, un véhicule utilitaire ou un scooter depuis une plateforme en ligne. Un livreur ou carsitter, livrera et récupérera la voiture à l’adresse choisie par le client et s’occupera des démarches liées à l’état du véhicule, au contrat de location, etc. Arnaud de Cazenove, co-fondateur de Carlili, conseille de se lancer rapidement lorsque l’on tient un concept et de l’ajuster au fil du temps en fonction du chiffre d’affaires généré ou des retours clients. Deux ans près le lancement de la start-up, les associés peuvent se verser un salaire.
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