Paul Carra est étudiant en 3ème année à l’École de Management Léonard de Vinci, nous parle live de son expérience à l’étranger, dans deux pays différents !
« Je suis actuellement en troisième année à l’EMLV au Pôle Universitaire Léonard de Vinci, école que j’ai intégrée suite à un BAC ES, option Mathématiques. J’ai choisi l’EMLV sur les conseils avisés de deux amis qui y effectuait leur cursus : je me suis renseigné et j’ai vu que l’EMLV proposait un vrai projet pour les étudiants tout au long de leurs cursus, mais aussi une vrai vie étudiante avec de nombreuses associations et de nombreux évènements.
Ce qui m’a convaincu est la troisième année que nous devons faire intégralement à l’étranger, je me disais que ça serait une expérience incroyable et que ça m’apporterait beaucoup pour la suite.
En troisième année, j’ai décidé de partir en Finlande car j’ai toujours rêvé de partir vivre dans les pays du nord pour voir à quoi ressemblait un hiver très froid (-20 degrés). Je suis donc parti dans l’Université de Laurea. J’ai choisi cette université car elle était proche d’Helsinki, une capitale, ce qui était important pour moi.
Vivre dans une capitale permet de rencontrer plus de monde et d’être au contact de la population locale à tout moment, cela permet de découvrir une nouvelle façon de vivre mais aussi une nouvelle culture qui est différente de la notre.
Les cours en Finlande sont très différents des cours en France. J’avais choisi 6 matières pour mon semestre : 4 sur le management, 1 en Langues et 1 en Marketing. Toutes mes matières, excepté l’espagnol, se sont déroulées de la même manière : nous devions faire de nombreux mini dossiers (environ 1 par mois), puis faire une présentation orale à la fin du semestre pour valider notre matière (il y a très peu d’examen écrit). Sur 4 semaines, nous avions 1 cours et le reste du temps était consacré à la réalisation de notre dossier. En ce qui concerne la présentation de fin de semestre, cela ressemble aux présentations françaises, sauf qu’en Finlande tout le groupe n’est pas obligé d’aller au tableau, seule une personne du groupe peut faire la présentation en entier.
En Finlande, les gens sont très froids et pas très ouverts au dialogue. Toutes les rencontres personnelles que tu peux faire se font avec les autres étudiants étrangers. Les français étaient les plus nombreux, mais après il y avait des espagnols, des coréens, des japonais, des allemands, hollandais, etc. Une grande diversité de nationalité était présente au sein de Laurea. Au niveau des relations professionnelles, les professeurs étaient très présents pour les étudiants tout au long du semestre et on pouvait facilement dialoguer avec eux à tout moment.
J’ai effectué de nombreux travaux de groupes durant lesquels j’ai été amené à travailler avec des étudiants venus du Népal, du Cambodge mais aussi du Vietnam. Nous avons réussi à travailler tous ensemble d’une même façon et ce fut agréable de travailler d’une manière différente.
Les cours commencent à 9h et se terminent à 15h en Finlande. Au début, je trouvais ça génial, ça laissait beaucoup de temps libre pour les loisirs. Mais une fois arrivé au mois d’octobre j’ai vite compris pourquoi ça s’arrêtait aussi tôt. Le soleil se levant à 9h30 et se couchant à 15h-15h30, on peut dire qu’on ne voyait pas le soleil pendant les jours de cours et avec le froid on ne pouvait pas rester dehors très longtemps. En général, je me levais à 8h, j’allais en cours jusqu’à 15h et ensuite je rentrais me réchauffer car mon jean tenait droit tout seul et j’avais du mal à plier mes genoux en marchant tellement il était dur. Après s’être réchauffé, avec mes colloc’ (Romain Beck et Adnane Batiga : 2 élèves de l’EMLV), on essayait de se motiver pour sortir visiter ou alors boire un verre, mais ils ont plus réussi à se motiver que moi.
Vue d’Helsinki
Mon deuxième souhait était découvrir la vie dans un pays de l’Europe de l’Est. La Hongrie est reconnue comme étant l’une des plus belles villes du monde et la plus belle ville à l’Est alors j’ai décidé de chercher dans cette ville sans trop y croire.
Je voulais aussi une destination un peu différente des destinations habituelles telles que l’Angleterre ou l’Espagne. De plus, le coût de la vie est peu cher dans ce pays, cela était de bonne augure après 4 mois en Finlande avec un coût de la vie le plus élevé parmi tous ceux d’Europe.
La vie Hongroise est très agréable. Les gens sont très ouverts, t’aident dès qu’ils le peuvent. Il y a un niveau de sécurité dans la ville important, même s’il y a de nombreux sans domicile fixe à cause de la pauvreté du pays. Le coût de la vie est très abordable et cela permet de profiter à fond de Budapest à tout moment. On va au restaurant 2 fois par semaine, les loyers sont abordables, la carte de transport vaut 10 euros par mois pour tous les transports de la ville, le temps est incroyable, on a plus de 20 degrés depuis le mois d’Avril et il y a tellement de choses à faire. Au sein même de la ville, il y a des dizaines de monuments et d’endroits à visiter.
J’ai également fait un road trip en Slovaquie et en Autriche durant 4 jours, c’était incroyable de pouvoir découvrir Bratislava et Vienne en faisant juste 2h de train.
Je conseillerais volontiers aux étudiants de partir à l’étranger que ce soit pour un semestre ou un an. Cette année à l’étranger permet de vivre seul pour la première fois, cela permet de faire face à ses responsabilités et surtout cela permet de vivre une nouvelle expérience et de rencontrer de nouvelles personnes qui viennent de culture et de pays différents. Cette expérience à l’étranger est un passage essentiel pour tous les étudiants. C’est une expérience unique et je conseille à tous ceux qui peuvent, de la vivre même si ce n’est pas toujours facile. Cette expérience à l’international m’a énormément apporté. C’était ma première expérience en colocation loin de mon cocon familial et cela s’est très bien passé.
Avec mes deux coloc’ on s’est tout de suite bien entendu et on a bien rigolé. Mais cette expérience m’a fait beaucoup murir, être « livré » à soi-même durant un an te permet d’apprendre beaucoup sur soi et sur ta manière de voir les choses. Vivre seul apporte une grande liberté qui est très appréciable, le retour à la maison risque d’être un peu compliqué.
Cette expérience m’a apporté de nombreuses choses personnellement, m’a fait murir et m’a surtout permis de vivre dans de nouveaux pays, de découvrir de nouvelle culture mais aussi de voyager.
A la rentrée prochaine, je vais faire un apprentissage en Finance-Contrôle de Gestion. J’ai trouvé mon entreprise, il reste juste à signer le contrat mais en étant à l’étranger c’est pas évident. J’ai choisi l’apprentissage car c’est une manière géniale de mettre un pied dans le monde de l’entreprise tout en continuant ses études. Allier la théorie à la pratique avec de vrais cas au sein d’une grande entreprise est la meilleure façon d’acquérir de l’expérience pour pouvoir être opérationnel le plus vite possible après son diplôme obtenu.De plus, je pense être prêt à intégrer le monde de l’entreprise, cette année à l’étranger a été bénéfique et a joué un rôle dans ce choix.
A mon retour, je compte m’impliquer à nouveaudans mon association qui est LéoVoile, j’y suis depuis ma première année, j’y ai rencontré mes meilleurs amis, des amis, une famille alors oui je vais y retourner et j’ai même très hâte de tous les revoir et de découvrir les petits nouveaux. Faire partie d’une asso au pôle est génial car on rencontre plein de monde chaque année, des nouveaux, des anciens et on est tous sur la même longueur d’onde, on est toujours tous ensemble peu importe ce qu’il se passe. »
