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Paul, promo 2019, Business Developement Representative en startup chez Privateaser

Paul Bonpunt, en charge d’une centaine d’entreprises pour le compte de Privateaser, la marketplace française de réservation de lieux en ligne, s’épanouit au quotidien dans son travail grâce aux compétences qu’il a pu développer durant ses stages et expériences à l’étranger.

Privateaser, c’est est la plateforme qui mise sur la réservation et la privatisation de lieux sur internet pour révolutionner le marché de l’événementiel B2C et B2B. La startup qui a levé 14 millions d’euros en cinq ans d’existence se positionne comme le leader européen de l’event management et embauche aujourd’hui plus d’une centaine de personnes.

L’EMLV, un choix naturel

J’ai choisi une école de commerce car je n’avais pas d’idées précises de ce que je voulais faire après mon bac ES.

Choisir de faire une école de commerce me donnait l’avantage d’avoir des possibilités larges dans mes futurs projets personnels. J’avais aussi l’opportunité de rejoindre de très bonnes écoles en province mais finalement quitter Paris ne m’enchantait plus.

L’EMLV a l’avantage de bénéficier d’une transversalité presque unique avec l’IIM et l’ESILV et aussi de bénéficier de locaux immenses et modernes. L’année à l’étranger en troisième année était une source de motivation supplémentaire pour mon développement professionnel mais aussi personnel.

Musique électronique, événementiel et associatif : 3 mots-clés pour une vie étudiante riche !

Après obtention de mon bac ES, j’ai intégré l’EMLV. Après avoir suivi deux années de cursus générale au cours desquelles nous avons créé avec des étudiants des différentes écoles l’association Radio 2.26 tours qui rassemblait les personnes adeptes de musique électronique et proposant des événements sous forme d’afterwork ou de soirées.

Au cours de la dernière année, nous avons passé le flambeau à des promos plus jeunes qui ont repris l’association avec beaucoup de motivation et on peut voir qu’aujourd’hui ils sont bien plus actifs que l’on était et ils ont réussi à créer une équipe polyvalente avec de nombreux projets.

Pour mon master, j’ai fait le choix de suivre la filière Négociation et Management des Affaires en Alternance. J’ai rejoint une jeune entreprise de conseil et formation en stratégie hôtelière qui avait pour but de développer la formation en ligne. L’alternance était pour moi une évidence suite à mon année à l’étranger car je voulais travailler pour obtenir plus d’indépendances et alléger mes frais de scolarité. J’ai continué à apprendre sur le secteur du Travel mais aussi à bien approfondir le secteur hôtelier parisien.

J’ai passé beaucoup d’appels (à froid) ce qui n’est pas toujours très motivant mais très formateur, appris à développer des stratégies d’inbound marketing, participé à des rendez-vous clients, à des salons mais aussi faire de la création de contenu via des articles ou des vidéos. En parallèle j’ai rédigé un mémoire sur l’importance des nouveaux outils de formation pour les hôteliers, notamment indépendant.

Lors de ma seconde année, j’ai mis en pratique ma passion pour l’organisation d’événements et la musique électronique avec la création d’un collectif. Nous avons organisé 3 events au cours de l’année qui rassemblait près de 1000 personnes, nous fêtons d’ailleurs nos 1 an le 31 octobre.

L’événementiel, c’est tout naturellement que j’ai rejoint début octobre Privateaser, une plateforme qui met en relation à l’origine particulier et gérant d’établissement pour privatiser des bars ou restaurants pour des anniversaires ou soirées. Et depuis plus d’un an, Privateaser a développé son offre B2B: Privateaser for Business pour accompagner les entreprises dans l’organisation de tous leurs events (afterworks, soirées d’entreprise, dîner d’équipe, séminaires, cocktails, etc.) en proposant en plus des lieux, d’autres prestations comme des animations ou des traiteurs. Je suis donc en charge d’une centaine de comptes d’entreprises.

Transversalité et nouvelles formes de management, deux atouts  pour sa carrière

De part le cursus général de l’EMLV les deux premières années, j’ai pu avoir une vision presque globale de toutes les fonctions de l’entreprise. J’ai aussi pu appréhender les nouvelles formes de management en comparaison aux méthodes plus traditionnelles qui deviennent aujourd’hui totalement obsolètes pour des structures Start Up comme Privateaser.

J’ai pu remarquer au cours de ma scolarité que le choix des intervenants au pôle a évolué entre la première et la cinquième année. Le choix des intervenants s’est harmonisé avec les nouvelles dynamique de management au travail.

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De plus les projets PERS (Projet d’Etudes de Réflexion et de Synthèse : EMLV, IIM, ESILV) m’ont permis de travailler avec des étudiants aux compétences techniques (hard skills) ultra impressionnantes et très à la pointe aux sujets des nouvelles technologies. Ce fut très intéressant de travailler avec des étudiants ingénieurs et futurs chefs de projets numériques. Apprendre à connaître leur façon de travailler et appréhender une communication parfois différente est un plus, non négligeable pour faciliter mon intégration en entreprise. D’ailleurs aujourd’hui je travaille avec un ancien de l’ESILV, qui est software engineer au sein dePrivateaser.

Si en première année  j’étais un peu perdu au vu de la taille des locaux, du nombre d’étudiants et des différents outils et portails, au retour de l’étranger en 4ème année, j’étais logiquement plus à l’aise avec toutes ces choses, contrairement aux « nouveaux » qui arrivaient pour le Master en alternance.

J’ai pu remarquer l’évolution des intervenants qui m’ont paru de plus en plus qualifiés au fil du temps (je ne critique pas ceux que j’avais les premières années) , ce qui démontre l’augmentation des professeurs publiant dans des revues scientifiques qui a permis à l’école d’obtenir son grade Master Grande Ecole.

L’international, un passage obligatoire pour le développement personnel

L’international fut un critère essentiel. Pour mon année à l’étranger, j’ai suivi un cursus Modern Marketing Practices au sein de Linné­universitetet qui est située à Vaxjo au centre sud de la Suède.

J’y ai appris à travailler avec des équipes multiculturelles, ce qui était très pertinent lorsque l’on traitait de marketing international de voire les visions des différentes nationalités  (américaine, japonaise, suédoise, allemande, coréenne, espagnole…). J’ai appris à travailler en anglais avec ces différentes nationalités qui ont des habitudes différentes en terme de productivité, respect des horaires.

Pour mon second semestre, j’ai effectué un stage au sein d’une plateforme de réservation d’hébergements touristiques situé à Barcelone ou je prenais par téléphone ou mail les différentes requêtes des clients avant et après-vente en français, anglais et aussi espagnol. On dit souvent que « les voyages forment la jeunesse » et je pense que la plupart de ceux qui ont vécu l’expérience seront d’accord avec moi. Cela forme beaucoup sur le plan professionnel car on est plus à l’aise à l’idée d’évoluer dans une structure ou la langue est différente mais surtout sur le plan personnel, cela rend vraiment dépendant.

Je pense qu’il faut s’imposer le choix d’une colocation avec des personnes de langue différente pour apprendre plus vite.

Le conseil « out of the box » aux étudiants de l’EMLV

Je me rappelle quelqu’un qui m’avait dit  que statistiquement, les seules personnes qui réussissent en école de commerce, ce sont celles qui savent déjà le métier qu’elles veulent faire en rentrant. Clairement, ce n’était pas mon cas.

Il y a quelques mois encore je ne savais toujours pas exactement ce que je voulais faire et aujourd’hui je suis très heureux de ce que je fais et motivé à travailler au sein de Privateaser.

L’ambiance y est plutôt jeune (28 ans de moyenne d’âge), la taille de l’entreprise est humaine (110 personnes même si ça devrait encore nettement augmenter cette année), nous bénéficions de super locaux, et tout le monde est  motivé pour atteindre ensemble les objectifs de 2020.

Du coup, je conseillerais aux étudiants de ne pas se mettre de barrières parce que « un tel a dit que » ou que « selon une étude »… Il ne faut pas se laisser démotiver par ce que l’on entend, mais plutôt faire et vivre les choses par soi même.

Je leur conseillerais aussi de profiter de l’EMLV pour élargir au maximum leur réseau avec les étudiants via LinkedIn mais aussi avant tout en face à face. Cela m’a permis de décrocher des entretiens avec des comptes dont je suis en charge.

Plus de détails sur les spécialisations Master de l’EMLV.

This post was last modified on 14/01/2022 11:15

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