Dans cet article écrit par Laura Recuero, enseignante chercheuse à l’EMLV et publié dans The Conversation, l’auteure met en lumière les impacts du développement humain, en particulier du tourisme, de la pêche, de l’énergie, de l’exploitation minière et de l’agriculture, sur les écosystèmes côtiers.
Elle souligne que le PIB mondial a été multiplié par six au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, avec le tourisme enregistrant l’une des croissances les plus rapides, augmentant le nombre de touristes de 27 fois.
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L’importance de bonnes institutions politiques et économiques
L’article met en lumière l’importance de bonnes institutions politiques et économiques, notamment dans les anciennes colonies britanniques, qui favorisent une meilleure gestion des écosystèmes côtiers.
Des institutions stables et légitimes sont associées à une amélioration de l’état des écosystèmes coralliens, grâce à des réglementations de pêche et à des zones marines protégées mieux respectées.
Bien que la dépendance à l’exportation de ressources naturelles et un taux de fécondité élevé puissent aggraver la dégradation des écosystèmes côtiers, l’amélioration de la qualité des institutions politiques est un facteur clé pour une gestion plus durable de ces écosystèmes.
Les risques pour les populations vivant à proximité des côtes
La dégradation de ces écosystèmes côtiers aggrave les risques pour les populations vivant à proximité des côtes, car l’aménagement des littoraux a souvent entraîné la suppression de zones humides qui atténuaient les perturbations, laissant les ondes de tempête se propager plus rapidement et atteindre des hauteurs plus importantes.
Plus de 20 % de la population mondiale vit déjà à moins de 30 km des côtes, et ce nombre devrait augmenter selon les projections démographiques.
L’article pose la question de l’équilibre entre développement humain et conservation des écosystèmes dans ces zones côtières soumises à une pression anthropique croissante due au réchauffement climatique.
La malédiction des ressources naturelles
Une analyse économique de 54 territoires exposés aux risques côtiers sur la période 1960-2009 révèle que leur croissance dépend fortement des ressources naturelles et d’un taux de fécondité élevé.
Cela peut inciter ces pays à rechercher des gains économiques à court terme au détriment de la viabilité à long terme de leurs écosystèmes, ce qui est connu sous le nom de « malédiction des ressources naturelles. »
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