Dans un environnement mondialisé, où les échanges internationaux sont devenus la norme, l’anglais est la langue ultra dominante de l’économie. C’est aussi un atout très apprécié des recruteurs à la sortie des écoles de commerce. Seulement, avant même de rentrer en école de commerce, la crainte fréquente des candidats est que le niveau acquis au lycée ou à l’université ne soit pas toujours suffisant au moment de passer les concours.
Faut-il être bilingue pour intégrer une école de commerce ? Pas du tout. En revanche, il est possible de le devenir à l’issue du programme selon les projets professionnels individuels et les choix de parcours associés. Explications.
L’anglais et le concours d’entrée en école de commerce
Toutes les écoles de commerce intègrent l’anglais au sein des concours d’entrée. Parfois sous la forme d’un test écrit, parfois sous la forme d’un entretien oral. Si l’écrit veille à s’assurer d’une maîtrise minimale des bases de la langue de Shakespeare, telle que celle que l’on peut apprendre au lycée, l’oral a tendance à générer un peu plus de stress pour les candidats.
L’entretien en anglais consiste à pouvoir s’exprimer pour défendre un point de vue, une idée ou faire une démonstration. Le jury n’attend d’ailleurs pas un niveau parfait, mais plus une volonté personnelle de converser dans une langue étrangère. Ce qui compte n’est pas tant le niveau à un moment donné, mais plutôt la capacité des futurs étudiants à pouvoir progresser en anglais, au fur et à mesure qu’ils seront exposés à la pratique de la langue, en France et à l’étranger.
L’anglais pendant le cursus en école de commerce
Des cours d’anglais et des cours en anglais
Dès la première année en école de commerce, la pratique de la langue est incontournable. Grâce à un enseignement professionnel, avec de nombreuses mises en situation et cas pratiques, l’enseignement de l’anglais s’applique à des situations que les étudiants sont susceptibles de rencontrer, tant en stage que sur un campus universitaire étranger.
Les cours de langues sont organisés par groupes de niveau, afin de personnaliser l’enseignement. Ainsi chacun progresse à son rythme et selon son niveau. Les étudiants les plus à l’aise vont affiner leur anglais, tandis que les débutants vont consolider les acquis et développer leurs compétences langagières.
D’autre part, certains cours sont dispensés en anglais. Il ne s’agit pas de cours d’anglais, mais bien des cours d’économie, de marketing ou de management enseignés en anglais. Une manière de se familiariser avec une approche plurielle de la langue.
La culture internationale sur les campus français
Chaque année, les écoles accueillent de nombreux étudiants étrangers. Ces derniers sont intégrés au sein des cursus classiques et sont mélangés avec les étudiants français en cours, dans les travaux de recherche et les présentations en groupe. L’anglais est donc bien souvent une des premières langues parlées au sein des écoles, entre les étudiants.
Il existe également de nombreuses ressources anglophones à la disposition des étudiants. Presse, bases de données, magazines, films et séries en VO… les médiathèques et autres centres de documentation s’adaptent et participent à la transmission de la culture anglophone sur les campus.
Les écoles accueillent également des professeurs « invités » des universités partenaires. Ce sont des enseignants qui viennent donner des cours et travailler avec les enseignants-chercheurs locaux sur des projets communs, pendant quelques semaines ou quelques mois. Les étudiants peuvent donc assister à des cours, des colloques et des conférences dispensés en anglais.
English track : le cursus 100% en anglais
Pour accompagner les étudiants les plus motivés par l’international, les écoles ont développé des parcours intégralement dispensés en anglais, y compris en France. Selon les options et les écoles, cela peut-être au niveau Master ou dès la première année. Dans ces cursus, tout est en anglais : les cours, les devoirs à rendre, les présentations à réaliser et les examens à rédiger. Une immersion totale et à forte valeur ajoutée pour les étudiants ayant un vrai projet international en tête.
L’expérience internationale obligatoire
En stage et/ou en séjour universitaire, tous les étudiants doivent généralement passer au moins un semestre à l’étranger. C’est le cas pour les étudiants de l’EMLV, dont la troisième année est entièrement internationale. Certaines écoles vont d’ailleurs plus loin que d’autres sur ce point, avec des séjours pouvant aller jusqu’à 24 ou 30 mois, intégrant une année de césure et des doubles-diplômes internationaux.
Le séjour à l’étranger agit comme un transformateur pour les étudiants. Pour certains d’entre eux, c’est même la première fois qu’ils partent à l’étranger. Pour tous, c’est une manière de révéler une nouvelle facette de leur personnalité. Maturité, confiance en eux, prise d’initiatives, ouverture culturelle… les compétences acquises vont généralement bien au-delà de l’apprentissage de l’anglais, même si, là aussi, les compétences en langue se trouvent transformées.
En école de commerce, l’anglais est indispensable. Si son apprentissage se fait graduellement, tout au long des deux à cinq années de scolarité, sa finalité dépend beaucoup du projet professionnel et personnel. Un projet qui sera, lui aussi, travaillé avec attention par les équipes pédagogiques des écoles.
Une manière d’accompagner les étudiants le plus loin possible en les équipant d’un maximum d’outils, de hard-skills et de soft-skills dont ils pourront se servir une fois diplômés.
Intéressé par les échanges internationaux en école de commerce ? Plus d’informations sur la mobilité sortante à l’EMLV, école de management à Paris.
This post was last modified on 12/07/2018 09:30