Bien gagner sa vie après une école de commerce : mythe ou réalité ? Aujourd’hui, et d’après l’enquête annuelle menée par l’EMLV sur le premier emploi, le salaire moyen brut des anciens élèves est estimé à 40 200 euros. Une somme intéressante amenée à grossir selon les métiers et les domaines choisis…
Mais quels sont les métiers les plus rémunérateurs ? Et en quoi consistent-ils ? Voici quelques fonctions qui gagnent à être approfondies…
Métiers de la finance
La finance (privée, publique, nationale ou internationale) est un secteur où les rémunérations sont plutôt élevées. Il se dit que les salaires sont plus élevés dans la finance de marché côté front office, plutôt qu’en middle et en back office. Quoi qu’il en soit, travailler dans la finance de marché, c’est s’assurer un coussin financier assez confortable.
Selon Glassdoor, le salaire moyen d’un employé dans le secteur de la finance est de 49 382 euros par an. À l’EMLV, le MSc International Finance forme les étudiants aux métiers les plus rémunérateurs dans le secteur de la finance : M&A and Private Equity, Strategic Consulting, etc.
Pour travailler dans la finance, il faut être prêt à s’investir pleinement dans sa fonction. Car, ici, le temps, c’est de l’argent.
Auditeur interne ou externe
La fonction d’auditeur (interne ou externe) est, elle aussi, très prisée pour les salaires qu’elle propose. C’est notamment le cas des auditeurs qui intègrent un Big Four, soit des grands cabinets d’audits mondiaux. S’occuper des comptes des entreprises à la renommée internationale, ça se paye… Et bien !
Toutefois, les salaires en audit dépendent de nombreux paramètres. Parmi les plus cruciaux, le parcours académique et l’emplacement géographique figurent en tête. Ainsi, un diplômé de l’EMLV ne percevra pas toujours le même salaire qu’un diplômé d’une autre école de commerce.
Pour avoir une idée plus précise des sommes promises au sein des Big Four, voici les résultats d’une enquête Glassdoor : un auditeur junior toucherait en moyenne 38 500 euros lors de sa première année d’exercice.
Les variations de salaire ont généralement lieu au bout de deux ans, une fois que l’on devient auditeur senior.
D’après le site Business Cool, un auditeur senior bénéficierait d’un salaire moyen de 47 000 euros, soit près de 10 000 euros supplémentaires en seulement deux ans !
Encore une fois, il ne faut pas oublier la donnée suivante : la rémunération dans le secteur de l’audit s’établit toujours en fonction du profil de l’auditeur, de ses compétences, de ses compétences, mais aussi de la renommée de l’école dont il est diplômé.
Ingénieur Commercial grand compte
Après une école de commerce, l’ingénieur Commercial grand compte est quasi assuré de trouver du travail dans la foulée. Son rôle ? Développer le chiffre d’affaires d’un grand compte. Par exemple, il peut être chargé de développer l’activité d’une grande banque ou d’un acteur du secteur télécom. Encore et toujours selon Glassdoor, le salaire de base moyen pour un ingénieur commercial Grand Compte est de 53 134 euros par an.
À noter que ce type de fonction intègre généralement une partie variable, qui fait bouger les lignes de la rémunération. L’ingénieur peut alors toucher des primes intéressantes et faire augmenter significativement son salaire ! À l’EMLV, les ingénieurs commerciaux suivent le cursus Master Négociation & Management des Affaires. À la clé ? Un métier plaisant et une rémunération attractive.
Métiers du marketing et de la vente
A l’heure du numérique, les métiers du marketing digital on le vent en poupe, tout comme ceux de la consultance operationelle, comme le business analyst.
Directeur marketing et communication
Outre la finance et le commerce, le secteur du marketing connaît lui aussi un beau succès. Il faut dire que les perspectives d’évolution dans ce milieu sont très intéressantes et que l’on peut, très rapidement, obtenir un poste à grandes responsabilités. L’une des fonctions les mieux rémunérées ? Celle de directeur marketing et communication, estimée à 78 153 euros par an selon Glassdoor.
Business Analyst
Avec une fonction de plus en plus recherchée, le Business Analyst séduit les grandes entreprises dès la sortie de l’école. Actuellement, on estime le salaire moyen d’un Business Analyst Junior à 42 802 euros par an. Une rémunération intéressante qui attire les étudiants, en témoigne l’engouement pour le MSc Digital Business Analytics à l’EMLV. Pour travailler dans des entreprises innovantes et à la pointe de la technologie, plus besoin de chercher plus loin !
Consultant en stratégie
Une autre fonction très en vogue est celle du consultant en management et en stratégie. Si le consultant travaille au sein des Big Three (Boston Consulting Group (BCG), McKinsey & Company et Bain & Company), il pourra prétendre à une rémunération très intéressante.
Actuellement, les MBB (autre appellation des Big Three) proposent toujours des salaires au-dessus du marché, entre 45 000 et 60 000 euros pour les jeunes diplômés et jusqu’à 130 000 euros par an pour un profil senior avec plus de 8 ans d’expérience.
Ces chiffres, révélés par Les Échos Start, sont à prendre toutefois avec prudence : la rémunération se base également sur le profil du candidat et notamment son expertise (M&A, marketing stratégique, corporate finance, management, etc.).
Entrepreneur
L’école de commerce est la porte d’entrée vers le monde entrepreneurial. On peut s’y casser les dents comme on peut y bâtir son empire ! C’est pourquoi il faut prendre cette donnée avec prudence : oui, on peut gagner des millions d’euros en lançant sa propre société. Mais encore faut-il avoir une idée novatrice, une offre attractive et un besoin décelé sur le marché !
D’après l’enquête sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés réalisée par la Conférence des Grandes Écoles (CGE) en 2021, 3,5% sont créateurs ou repreneurs d’entreprise, parmi lesquels 2,7% de managers. Certes, l’entrepreneuriat n’est pas souvent la première option, mais lorsqu’on suit cette voie… On la suit avec passion, en travaillant quotidiennement pour le succès de son entreprise.
Enfin, et toujours selon l’enquête citée ci-dessus, 57,4% des élèves ont signé un contrat en entreprise avant même la fin de leurs études. La preuve, s’il en fallait une supplémentaire, que les grandes écoles sont un tremplin pour la carrière professionnelle des jeunes diplômés !