Une masterclass pour plus de 250 étudiants du double cursus Digital Marketing & Data Analytics et 7 experts du digital pour partager leurs bonnes pratiques, conseils et retours d’expérience. L’occasion, pour les futurs diplômés EMLV, d’explorer un panorama de métiers du numérique et des compétences les plus recherchées dans le web.
Avec la révolution numérique, les métiers du digital ne cessent d’évoluer d’année en année. C’est pour faire le point sur les dernières tendances que 7 professionnels du marketing ont été invités à participer à une masterclass » Les métiers du digital ».
Le programme de la Masterclass Digital Marketing & Data Analytics
Des conférences interactives et une table ronde ont été au programme de ce rendez-vous proposé dans le cadre du programme Digital Marketing & Data Analytics :
- Alice Faure, responsable du digital chez Time to Pitch
- Fabien Louis, project partner chez CRM Services SNCF
- Mathilde Bibre, responsable e-business chez VIP Optic
- Luis Monteiro, marketing data & performance analyse chez Schneider Electric
- Edouard Steinthal : Soft skills, employabilité et succès professionnel
- Clément Vérité, auteur de « Les 20 métiers du digital »
- Damien Créquer, co-fondateur du cabinet Taste RH
Le replay de la Masterclass « Les métiers du digital »
Alice Faure, responsable du digital chez Time to Pitch
Pitch, prise de parole, négociation, management, leadership, fidélisation, communication… Le cabinet « Time to Pitch » accompagne actuellement plus de 500 startups et 3000 collaborateurs de grands groupes dans leur prise de parole. C’est aussi ce qui motive Alice Faure, responsable du digital au sein de l’agence : l’alignement entre ses valeurs et sa mission.
« C’est extrêmement gratifiant quand on lit, chaque semaine, les retours des formations, des retours très positifs et chargés d’humanité.
Nous sommes très contents de faire cela et nous nous disons que nous travaillons vraiment pour les humains que l’on a en face de nous. »
Une autre qualité qui peut faire la différence pour Alice, c’est la transversalité.
« Avoir une vision globale de l’entreprise et de ses défis au quotidien. L’autre versant, c’est de se mettre à la place de l’autre.
Quelle est ma différence qui va faire la différence pour lui ? »
Dans le digital, le renouvellement fait partie des conditions pour évoluer. « Il faut essayer de nouvelles choses, tester, innover et s’inspirer des hommes et des femmes qui nous entourent pour être dans cette dynamique.
Chez nous, le digital est le lien entre tous les hommes et les femmes qui composent notre entreprise et celles dans lesquelles on intervient.
L’humain doit vraiment être au coeur du digital pour être au maximum de sa perspicacité et de sa pertinence. »
Fabien Louis, project partner chez CRM Services SNCF
CRM Services est une filiale Marketing intégrée à la direction Marketing de SNCF, créée pour enrichir l’expérience de voyage. Fabien est un spécialiste du domaine avec plus de 4 ans d’expérience dans la gestion des projets digitaux.
« Ce qui est important, dans la gestion des projets, dans le digital, c’est d’avoir des couteaux suisses plus que des experts.
Etre project partner, c’est devenir une interface entre le métier et différentes DSI sur des sujets de relation client.
Pour nous, les profils adaptés, c’est plutôt une question de soft skills et d’intérêt, plus qu’une question d’expertise technique.
C’est d’avoir des gens qui sont curieux, qui ont un esprit d’analyse et une capacité d’être synthétiques, et, de la même manière, être capables de se mettre à la place de l’autre. »
Mathilde Bibré, responsable e-business chez VIP Optic
Avec 10 ans d’expérience dans le digital, Mathilde gère actuellement le merchandising et le contenu digital de VIPOptic, opticien en ligne.
« Il faut avoir un sens du détail assez développé, pour éviter de rétracter un client sur une vente.
On se doit de fournir les éléments descriptifs les plus précis, les images les plus réalistes qui donnent envie d’acheter le produit en ligne.
Il faut aussi faire preuve d’une bonne capacité d’analyse, d’autonomie, savoir gérer les priorités, l’aisance en anglais, la connaissance des outils adéaquats (WooCommerce, Salesforce…) ».
Luis Montero, marketing data and performance analyst chez Schneider Electric
Au sein de Schneider Electric, Luis remplit principalement 4 missions :
- Piloter la performance marketing et communication
- Accompagner le commerce dans sa transformation digitale
- Référent data pour le marketing et la communication
- Reporting (résultats et budget)
« Ce qui est important dans le digital, c’est vraiment cet aspect de comprendre ce que l’on fait, comment cela marche pour fournir des solutions qui permettent de gagner en efficacité. »
Un autre tips, c’est de faire le choix entre être un référent ou manager des équipes. L’une des chances que l’on a, dans notre métier, c’est de pouvoir choisir.
Cherchez plutôt, grâce à votre métier, d’influencer les bonnes personnes pour qu’elles fassent bouger l’entreprise dans le bon sens. »
Parmi les compétences techniques qu’il faut chercher à avoir : le raisonnement et l’esprit critique, la maîtrise des outils et la capacité d’apprentissage. Parmi les compétences personnelles, responsabilité, adaptabilité, intégration dans une équipe, motivation, ouverture… »
Le digital, également une question de soft skills
Pour la 2e partie de la masterclass, Edouard Steinthal, coach & formateur au Pôle Léonard de Vinci, est revenu sur les soft skills que les entreprises s’arrachent : autonomie, capacité d’adaptation, résolution de problèmes complexes, esprit critique, créativité, management, esprit d’équipe, intelligence émotionnelle, jugement et prise de décision, sens du service, négociation, flexibilité…
Clément Vérité, auteur du livre « Les 20 métiers du digital« , a fait le point sur quelques métiers, leurs perspectives et défis : CRM manager, chef de projet, community manager, growth marketer, chief digital officer, customer success manager, product owner, pre-sales manager …
Pour Damien Créquer, co-dirigeant de Tasterh, les soft skills sont aussi le cheval de bataille des chasseurs de tête pour recruter des cadres. Si la plupart des hard skills sont à inventer, il va sans dire qu’une capacité d’apprendre et de constamment parfaire ses connaissance sont des compétences indispensables dans la vie professionnelle.