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Quels métiers en 2030 après une école de commerce ?

85 % des emplois que les étudiants d’aujourd’hui occuperont en 2030 n’ont pas encore été inventés. Entre blockchain, metaverse, NFT, cryptomonnaie, intelligence artificielle, énergies alternatives, et véhicules autonomes, ce ne sont pas les sujets qui manquent.

Dans un contexte économique marqué par une incertitude constante, des innovations de rupture et des évolutions rapides en termes de comportement d’achats de la part des consommateurs, il est essentiel pour les entreprises, comme pour les écoles et les étudiants, de savoir toujours anticiper.

Métiers 2030 : un rapport qui souligne les évolutions à venir

Le rapport « Les Métiers en 2030  », réalisé par la Dares et France Stratégie, a pour objectif d’anticiper les besoins de recrutement des employeurs entre 2019 et 2030 dans différents métiers. Il fournit également un éclairage sur les déséquilibres potentiels entre ces besoins de recrutement et le nombre de jeunes entrants sur le marché du travail dans chaque métier.

Parmi les métiers les plus créateurs d’emploi en 2030, on compte plusieurs qualifications possibles après une école de commerce : commerciaux, technico-commerciaux, professions liées aux services administratifs, comptables et financiers, services d’information, etc.

Ce qui est intéressant ici, c’est de souligner qu’à l’horizon 2030, les métiers recruteront « de plus en plus de diplômés du supérieur en raison d’une élévation tendancielle du niveau d’éducation de la population et d’une montée en qualification des postes dans l’économie. »

Quatre mondes de travail possibles en 2030

Le rapport de PwC intitulé « The Four Worlds of Work in 2030  » vient apporter une autre vision tout aussi intéressante en proposant la création de quatre mondes du travail. Un travail d’anticipation basé sur quatre couleurs et tendances différentes :

Le monde rouge : ici, la technologie règne en maître.

Elle permettra aux petites entreprises de puiser dans les vastes réservoirs d’informations, de compétences et de financement. Les RH n’existeront plus en tant que fonction distincte, et les entrepreneurs s’appuieront sur des services externalisés pour tous les processus liés à la gestion humaine. Il y aura une concurrence féroce pour les talents, et ceux qui auront les compétences les plus demandées à l’avenir seront les mieux récompensés.

Le monde bleu : l’univers des grands groupes internationaux

Dans cet univers, les grandes entreprises multinationales deviendront plus grandes, plus puissantes et plus influentes que jamais. Les entreprises considèrent leur taille et leur influence comme le meilleur moyen de protéger leurs marges et les meilleurs talents seront âprement disputés.

Le monde vert : les valeurs avant tout

En réaction à une forte opinion publique, à la raréfaction des ressources naturelles, et à des réglementations internationales strictes, les entreprises qui gagneront ce monde seront celles qui mettront en avant un programme éthique et écologique fort.

Le monde jaune : des métiers porteurs de sens

Ici, les travailleurs et les entreprises chercheront à donner plus de sens et de pertinence à leur travail. Les salariés trouveront autonomie, flexibilité et épanouissement en travaillant pour des organisations aux normes éthiques et sociales strictes. Le concept de rémunération équitable sera prédominant dans l’avenir du travail.

Les soft skills : un sujet toujours incontournable pour s’adapter au monde de 2030

Les soft skills, ou le savoir-être en français, désignent l’ensemble des qualités comportementales qui sont indispensables pour évoluer en entreprise.

C’est notamment le cas de l’intelligence émotionnelle, de la prise de risque, de la capacité à travailler en équipe, de la nécessité d’apprendre à apprendre, de la gestion des émotions, etc.

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Dans un monde porté par la digitalisation qui change rapidement, faire évoluer ses soft skills est indispensable. Cela ne veut pas dire mettre en opposition savoir-être et savoir-faire, car les deux doivent cohabiter. Cela signifie considérer l’un par rapport à l’autre.

À quoi bon un excellent marketeur issu d’une école de commerce si vous n’êtes pas capable de travailler en équipe et de communiquer adéquatement ?

Les soft skills et les compétences transversales – c’est-à-dire celles qui sont transférables d’un métier ou d’une fonction à l’autre – sont centrales pour se projeter dans le futur de 2030, et ainsi savoir s’adapter à toutes les situations.

Les métiers de 2030

Dans ce contexte, il est temps de regarder l’avenir dans notre boule de cristal. S’il est toujours difficile de se livrer à ce genre d’exercice, force est de constater que l’omniprésence de la technologie va à la fois créer de nouveaux métiers, transformer des métiers actuels, mais aussi mettre à risque des métiers existants. D’où la nécessité de se former tout au long de la vie.

Constructeur d’expériences en réalité mixte

Ce spécialiste de la réalité virtuelle ou augmentée travaille pour des marques qui souhaitent investir dans les univers virtuels, le metaverse, ou proposer des expériences nouvelles.

Spécialiste en cryptomonnaies

Avec la montée en flèche de l’intérêt et de l’utilisation des cryptomonnaies telles que le Bitcoin, le Litecoin ou l’Ether, les investisseurs disposent désormais d’opportunités dans des instruments financiers non réglementés. Raison de plus pour bien les conseiller.

Sustainable Supply Chain Manager

Ce spécialiste de l’achat et de la supply chain a la capacité d’allier logistique et développement durable afin de passer à une juste gestion des ressources et de la circulation. Un poste clé dans la gestion et la coordination de la supply chain pour devenir également promoteur et acteur de l’économie circulaire.

Planificateur d’événements virtuels

Ce professionnel de l’événementiel digital pourra créer des possibilités accrues de socialisation et de mise en réseau autour d’événements et d’expériences uniques.

Auditeur des biais algorithmiques

Dans le monde numérique, tout est régi par des algorithmes qui ne sont pas exempts de reproches, contribuant à créer des bulles informationnelles ou à sous-représenter certaines normes sociales, personnes ou modes de vie. Dans un contexte de régulation croissante, l’auditeur des biais algorithmiques devra évaluer leur qualité et leur conformité par rapport aux standards de 2030.

Quoi qu’il se passe d’ici 2030, il y a une chose qui reste universelle : c’est de la formation et de l’éducation que naissent les carrières épanouissantes pour des étudiants désireux de faire la différence.

Raison de plus pour choisir la bonne école, celle qui défend des valeurs fortes, qui est tournée vers l’avenir et qui est capable d’accompagner ses étudiants à devenir des meilleures versions d’eux-mêmes. 

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