Publié dans la revue « Personnel » d’octobre 2015 n°563 de l’association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH), Michel Dalmas, enseignant-chercheur EMLV en management et ressources humaines co-rédige un article avec Brigitte Ustal Piriou. Extraits.
A travers une étude réalisée par la commission « Intergénérationnel & Emploi » courant 2012 auprès de 3750 jeunes âgés de 16 à 25 ans, tous niveaux de formation confondus, des sociologues se sont interrogés sur les valeurs de cette génération Y. Ces valeurs vont permettre de cerner les attentes de cette génération au sein de leur milieu professionnel.
La génération Y à la recherche d’un climat relationnel au travail de qualité.
La notion de bonne ambiance au travail est sous-jacente aux valeurs préférées des juniors. La recherche de cohésion, de cohérence entre vie personnelle et vie privée semblent être des aspects importants de leur vie professionnelle. Trouver un bon équilibre entre le travail et le loisir est important. Le travail doit être également un lieu d’accomplissement et de partage.
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Les jeunes vis-à-vis des organisations et le cadrage managérial.
Cette génération serait assez peu loyale vis-à-vis de l’entreprise, éprouvant même une certaine méfiance vis-à-vis de l’autorité et des institutions. (…)
Les juniors exprimeraient une demande réelle de règles, de formalisme et un cadrage formel de la part du management dans lequel inscrire leurs activités.
Ce dernier facteur semble être en contradiction avec le faible loyalisme institutionnel. En effet les institutions ne sont rejetées en tant que telles, dès lors qu’elles permettent d’offrir de réelles opportunités de carrière.
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Les attentes des jeunes vis-à-vis des pratiques managériales.
Les jeunes semblent attendre de la part de la hiérarchie des objectifs clairs et des « feed-back » réguliers. Les résultats doivent être assortis dans l’idéal d’une reconnaissance financière, une fois les objectifs atteints. (…)
L’autonomie face à l’action semble être un levier puissant pour mobiliser la génération dite « Y », qui se veut avant tout innovante, en attente forte d’accomplissement d’elle-même.
Technophile reconnue, cette génération serait également capable d’effectuer plusieurs tâches de manière consécutive, ce qui développerait le champ des possibles.
Une attitude d’entrepreneur, nullement bureaucratique !
Réussir, relever les défis qui se présentent, avoir un goût prononcé pour le changement, chercher à développer sa créativité, avoir un goût prononcé pour le risque et avoir un besoin vital d’autonomie; voici quelques unes des caractéristiques préférées des jeunes. Ces qualités sont souvent associées aux entrepreneurs, qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes, pour faire aboutir leurs projets.
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Les préférences présentées ici sont compatibles avec l’exercice d’un management de qualité, alliant autonomie, sens du résultat et pilotage des objectifs. Savoir « où » l’on va et « comment » est très important pour ces jeunes, en quête de sens et de repères forts.
Retrouvez l’intégralité de l’article dans le numéro 563 de la revue ‘Personnel’ d’octobre 2015 sur le site de l’ANDRH.
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