Rayan, étudiant en 2e année à l’EMLV, est coureur pour l’équipe Vendée U. Cette année, il a été appelé pour la première fois en Équipe de France de cyclisme. Il jongle entre les entraînements sur la piste ou le bitume et les cours en école de commerce. Faisant partie du cursus sportif de haut niveau, il vit sa passion pour ce sport depuis six ans.
À seulement 19 ans, Rayan Boulahoite a déjà accumulé des succès notables, remportant deux fois le championnat de France, le Tour des Yvelines et le circuit du Méné, l’une des plus importantes courses U23 du calendrier français. Il a également eu l’honneur de représenter la France lors de deux Coupes du Monde. Pour Rayan, le cyclisme va au-delà d’une simple compétition. C’est une aventure, un rêve qu’il nourrit avec passion. Son objectif ultime ? Remporter la légendaire course Paris-Roubaix.
Jongler entre l’EMLV et le championnat de France
Au cours de ma jeune carrière, j’ai accumulé quelques succès, remportant deux fois le championnat de France, le Tour des Yvelines et le circuit du Méné, une des plus importantes courses U23 du calendrier français.
J’ai par ailleurs eu l’opportunité de représenter la France lors de deux Coupes du Monde, mais l’expérience la plus marquante reste ma première sélection avec l’équipe nationale lors de la course G V Game en Belgique.
Porter les couleurs de la France était une fierté indescriptible, et je pense que c’est la plus belle expérience que j’ai pu vivre dans mon sport. Mon rêve, maintenant, va au-delà des succès individuels. Mon rêve, c’est de remporter Paris-Roubaix.
L’EMLV accueille les sportifs de haut niveau (SHN) dans les meilleures conditions pour leur permettre de concilier les enjeux liés à leur carrière et les exigences inhérentes aux études supérieures en école de management.
Le rêve de reporter le Paris-Roubaix
Paris-Roubaix est l’une des plus grandes classiques du cyclisme mondial, une course légendaire parsemée de secteurs pavés qui la rendent extrêmement difficile, pleine d’aléas mécaniques et tactiques. Pour moi, ce serait un accomplissement inimaginable de pouvoir m’imposer sur une telle course.
Mon coureur préféré dans le cyclisme est Wout Van Aert, un coureur belge polyvalent et puissant. Atteindre son niveau serait une réalisation exceptionnelle, une inspiration constante dans ma carrière.
En dehors du cyclisme, j’admire le triathlon pour sa difficulté, où les athlètes se dépassent et repoussent leurs limites. Une médaille olympique serait, pour moi, la plus belle reconnaissance mondiale de ma performance, au-dessus de tout.
La discipline qui sous-tend la vie d’un sportif de haut niveau
On me surnomme « le buffle » en raison de mon style de cyclisme en junior, utilisant un gros braquet et privilégiant la force sur la cadence. C’est un trait de caractère que j’apprécie, une force qui me pousse à m’affirmer sur le vélo.
Ma devise dans la vie, c’est d’affronter la douleur avec discipline. Il y a deux façons de la vivre : celle du regret, une douleur difficile et persistante, ou celle de la discipline, celle qui nous pousse à nous dépasser chaque jour.
J’ai choisi la discipline, car c’est elle qui me propulse vers mes rêves.
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