Les écrits des concours sont réussis… Reste à passer l’oral, une épreuve qui s’accompagne toujours d’un peu de stress. Pourtant, si l’on donne le meilleur de soi-même tout en restant honnête, il n’y a pas de raison d’échouer. A l’EMLV, des ateliers de préparation aux oraux des écoles de commerce sont proposés toute l’année aux élèves de terminale pour qu’ils se familiarisent avec l’exercice.
En cette semaine de novembre, cinq élèves assistent au Workshop Elevator Pitch de l’EMLV. Il y a Farah qui souhaite se réorienter en école de commerce après une année de PACES (1e année commune aux études de santé), Rayan et Florian en terminale ES à Eaubonne (95), Mathis en terminale S à Poissy (78) et Antoine en terminale S à Versailles (78). Sébastien Babouin, Responsable Promotion et Admission de l’EMLV et Béatrice Durand-Mégret, Enseignant-chercheur à l’EMLV supervisent les premiers pas des futurs impétrants.
« Voici la règle du jeu, explique Sébastien Babouin. Chacun doit passer devant l’auditoire avec son texte de présentation, en situation réelle. En regardant celui ou celle qui parle, vous apprenez sur vous-même. »
Farah prend la parole en premier. Elle n’a pas décidé de pitcher sur l’oral du concours, mais sur une candidature à un stage.
Ne pas lire ses notes
Chaque élève peut choisir le type d’examen oral qui lui plaît, même si l’oral d’admission aux écoles de commerce (concours SESAME) est plébiscité par les élèves de terminale. Certains se tournent cependant vers les oraux de candidatures aux stages comme Farah ou les pitchs de projet de start-up, les demandes de sponsors pour une association sportive, etc.
Les techniques sont finalement très proches les unes des autres, même si l’objectif final n’est pas le même : préparer un oral d’école de commerce, un pitch de start-up, une candidature à un stage, etc.
Farah n’est pas timide, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle déroule ses arguments avec aisance. Le public est captivé. Elle rêve de travailler dans cette entreprise new-yorkaise, dit-elle, elle est déterminée et saura se débrouiller dans un monde d’hommes. Son intervention est saluée par des applaudissements.
Mais Béatrice Durand-Mégret remarque cependant que Farah a lu ces notes à la fin de son oral. « Soulignez les mots, c’est important, explique-t-elle, mais une fiche, c’est comme une antisèche, il ne faut jamais la lire telle quelle. »
Être soi-même
Être soi-même oui… Donner le meilleur de soi-même, c’est encore mieux ! Tenue vestimentaire impeccable, ponctualité, toutes les pièces demandées en main (convocation, pièces d’identité, etc.) et attitude positive. On ne dispose que de quelques minutes pour convaincre. Autant les utiliser à bon escient.
A peine sorti du bac, on a peu de choses à raconter sur son parcours professionnel. Vous n’avez pas fait le tour du monde ? Vous n’avez pas d’expériences professionnelles significatives ? Pas d’engagements humanitaire ou associatif ? En soi, ce ne doit pas être un problème. Le pire des scénarios : s’inventer une personnalité, car le jury s’en rendra compte très rapidement.
Pourquoi s’entrainer ?
C’est un excellent moyen de s’entraîner, d’être coaché, de recevoir les conseils de professionnels aguerris. Il est important de comprendre les enjeux de la communication verbale et non verbale. C’est aussi l’occasion de visiter le campus, de rencontrer des élèves, des professeurs.
Aller aux ateliers de l’EMLV permet aussi de prendre de l’avance sur ses concurrents.
Enfin, c’est l’assurance de passer un bon moment…
Plus de conseils pour réussir les oraux d’école de commerce. Et pour mieux connaître l’EMLV, venez à une Journée Portes Ouvertes pour découvrir l’école et le campus.
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