Du 25 au 28 février 2014 a eu lieu la IIIème conférence de la Responsabilité Sociétale des Entreprises à l’Université des Antilles et de la Guyane, sur le campus de Schoelcher, en Martinique.
Michel DALMAS, enseignant chercheur au sein de l’EMLV (EMLV Business Lab) a présenté ses recherches menées depuis plusieurs mois au sein du Département Management et R.H et concernant la Responsabilité Sociale des Entreprises, sa perception et les valeurs des cadres dirigeants.
Cette recherche exploratoire a été menée avec le concours du C.J.D (Centre des Jeunes Entrepreneurs). Elle démontre que les préférences en matière de valeurs influent sur la perception de la RSE et probablement sur sa mise en œuvre, au niveau opérationnel. Cet article a pour titre : « RSE perçue et domaines de motivation des salariés ».
Le prochain colloque international qui rassemble tous les deux ans des organisations prestigieuses comme U.Q.A.M (Université de Québec à Montréal), H.E.C Montréal, l’U.A.G (Université de des Antilles et de la Guyane), l’I.S.A.M (Institut Spécialisé dans la Formation en Aviation Civile d’Agadir), l’U.M.C.A (Université de Mulhouse, Colmar, Alsace) pourrait se tenir au Pôle Universitaire Léonard de Vinci, si sa candidature qui a déjà passé la première sélection est retenue lors de la décision finale devant tomber début 2015.
Résumé :
Cette intention de communication porte sur la présentation d’une approche intégrative des recherches menées depuis le début des années 80 en matière de RSE et des effets de la RSE sur les attitudes et les comportements des salariés (modèle de Gond, El-Akremi, Igalens et Swaen, 2010). Il est également question d’y proposer l’étude des valeurs en matière de domaines de motivation individuels, et leurs effets sur la RSE perçue, par les salariés. Cette étude exploratoire a été menée auprès de dirigeants de PME et de responsables en ressources humaines, courant Mai 2013. Ainsi, c’est selon l’importance accordée à la dimension de l’« Ouverture au Changement » que les répondants trouvent le plus de cohérence avec la R.S.E perçue, par rapports aux actions menées en la matière. De plus, seule la valorisation de la dimension du « Conservatisme » semble être reliée significativement avec la dimension sociétale de la R.S.E perçue. Ensuite, les résultats obtenus laissent suggérer qu’on ne peut traiter la responsabilité sociétale et les dimensions économique et environnementale de la R.S.E, de façon similaire. En effet, alors que la valorisation du « Développement Personnel » ne semble pas avoir d’effet sur la R.S.E perçue, celle de l’« Altruisme » met en évidence une opposition entre la dimension économique et la dimension environnementale de la R.S.E perçue.
Michel DALMAS
Professeur Associé Gestion des Ressources Humaines
Chercheur au De Vinci Business Laboratory
Pole Universitaire Léonard de Vinci
12, Avenue Léonard de Vinci
Courbevoie, Hauts de Seine
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