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Se réorienter avec les rentrées décalées : quelles sont les bonnes pratiques ?

Aujourd’hui, la rentrée décalée n’est plus un phénomène inusuel. Les écoles de commerce sont prêtes à accueillir dans leurs rangs des étudiants qui décident de prendre une nouveau départ au sein de leur structure. Adopter de bonnes pratiques en matière d’orientation et d’organisation du travail peut s’avérer une stratégie gagnante pour ceux qui souhaitent se réorienter après le 1er semestre sans perdre une année d’études.

Alors que pour la plupart des étudiants, les cours ont déjà débuté depuis le mois de septembre, pour d’autres le retour sur les bancs de l’école est plus tardif. Intégrer une école en cours d’année, une mission trop ambitieuse ?

Pour laisser leur chance à celles et ceux qui souhaitent intégrer l’EMLV en cours de route, l’école a créé le programme Restart, en semestre accéléré et avec une rentrée post-bac en février en école de commerce. 

S’accorder le droit à une seconde chance

Alors que la question de l’orientation est une évidence pour certains, elle est une source d’angoisse pour d’autres. Choisir vers quelles études supérieures s’orienter suppose, parfois, de s’y prendre à plusieurs reprises. Mais s’il y a quelques années encore il était impératif de finir l’année avant d’intégrer une nouvelle formation ou école, aujourd’hui tout est bien plus simplifié.

Si la démarche est facilitée par les écoles qui proposent des rentrées décalées entre janvier et mars, la décision est parfois difficile à prendre pour les étudiants qui ont débuté un semestre dans une autre école.

En effet, il faut déjà prendre le temps d’accepter qu’on ait pu se tromper de voie et conscientiser le fait que ce n’est pas un drame, ni même une erreur. Ensuite, l’étudiant doit s’interroger au sujet de ses envies et de sa motivation. Savoir s’il est prêt à s’investir dans une nouvelle formation et à créer des liens avec des nouveaux camarades.

Faire table rase de plusieurs mois d’études ne se fait pas en un claquement de doigts, d’où la nécessité de réfléchir avec sérieux à ce changement de voie.

Être prêt à redoubler d’efforts

L’une des best practices à adopter est l’organisation. Un étudiant qui intègre une école en cours de route sait qu’il a tout intérêt à rattraper le niveau des autres élèves.

Si certaines écoles proposent des programmes intensifs et adaptés, d’autres attendent des nouveaux arrivants qu’ils se positionnent sur le cursus en cours et pallient leurs lacunes. En somme, il n’y a pas de méthode miracle mais simplement un grand besoin de rigueur.

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S’astreindre à travailler le soir et le week-end (certains examens ayant lieu le samedi), limiter les temps de vacances (sans pour autant les mettre entièrement de côté) et être assidu en cours sont des impératifs.

« Les vacances seront studieuses et le travail personnel important, mais le jeu en vaut la chandelle pour qui souhaite repartir sur une bonne trajectoire sans perdre une année. (Pascal Brouaye, Président du Groupe Léonard de Vinci)

Dans le cas des programmes adaptés, les cours se terminent généralement après le mois de juillet. Alors que les camarades sont déjà en train de profiter des premiers rayons de soleil, il est impératif de rester concentré sur ses objectifs et de ne pas accumuler un retard supplémentaire. Cela ne veut pas dire qu’il faille négliger les temps libres, mais simplement savoir les concilier avec les heures de travail.

Au fond, ce conseil ne doit pas seulement s’appliquer aux étudiants qui intègrent un cursus en cours de route mais à l’ensemble des personnes désireuses de réussir leurs études. Détermination et rigueur sont les clés pour passer une année d’étude sans embûches.

Penser à la poursuite des études

Mais la rentrée décalée pose une question d’ordre pratique. Comment poursuivre ses études si l’on est diplômé à une période qui ne coïncide pas avec celle des inscriptions ? La rentrée décalée ne suppose-t-elle pas d’avoir, toujours, un train de retard ? À vrai dire, cela dépend des écoles et des formations dispensées. Si certaines proposent un délai d’inscription supplémentaire, d’autres ferment leurs portes une fois les dates d’inscription dépassées.

Comment réagir face à cela ? Ne pas perdre de temps. L’étudiant doit savoir rebondir et profiter de cette période “en suspens” pour faire de nouvelles expériences professionnelles et personnelles (stage, contrat étudiant, emploi à l’étranger, voyage…). Le tout est d’avoir une idée bien précise de la suite des événements et de ne pas perdre de vue ses objectifs initiaux.

Mais le droit au répit, dans tout ça ? Il existe et il faut le saisir ! Bien qu’une rentrée décalée implique d’être investi à 100% dans ses études, cela ne doit pas impacter l’épanouissement de l’élève. Relâcher la pression en évoluant au sein d’une association étudiante ou en participant aux événements de l’école est aussi une best practice à suivre !

Après avoir effectué un premier semestre dans un autre établissement, les élèves ont la possibilité de suivre un programme intensif de février jusqu’à juillet. Alors, ne serait-il pas temps de se lancer ?

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