Selon un rapport de « The Shift Project », le numérique représente 4% des émissions mondiales de gaz de serre pour l’année 2019. Alors que la crise du Covid-19 a un impact sur la consommation du digital, les étudiants de l’EMLV essaient de trouver des solutions pour mettre en œuvre la sobriété numérique à l’échelle du Pôle Léonard de Vinci.
La consommation d’énergie du numérique augmente de 9 % par an, selon « The Shift Project, un think thank connu pour son engagement dans les enjeux numériques actuels. Pour améliorer cette empreinte carbone qui pourrait augmenter de 60% d’ici à 2040, plusieurs entreprises françaises s’organisent pour développer la sobriété numérique.
Déployer la sobriété numérique grâce aux méthodes de créativité
C’est dans cette veine que s’inscrit la dernière semaine Soft Skills « Créativité et Agilité » organisée au Pôle Léonard de Vinci.
Du 12 au 16 octobre, les étudiants de 2e année des trois écoles ont essayé d’apporter des solutions concrètes pour répondre à la question : » Comment mettre en œuvre la sobriété numérique à notre échelle d’étudiant, dans une période Covid où le numérique joue un rôle essentiel ?
Réfléchir de façon créative et innovante à une marche progressive vers la sobriété numérique, c’est l’enjeu de cette formation aux méthodes de créativité.
Pour trouver des pistes de solutions à leur échelle, les étudiants se sont appuyés sur des méthodes très populaires au sein des entreprises : « creative problem solving » (CPS), design thinking, agilité…
Changer les comportements par le numérique
Plus de 1200 étudiants de l’EMLV, l’ESILV et l’IIM, 226 équipes transversales inter-écoles, 25 formateurs : la semaine transversale soft skills de la promo 2024 a mis les grands moyens pour sensibiliser les étudiants à une consommation plus responsable et raisonnable du numérique.
« Les étudiants travaillent sur la notion de sobriété, dans le sens d’usages plus apropriés du numérique. Ils sont eux-mêmes allés interviewer des camarades d’école, ils ont vu qu’il y avait une consommation importante, par exemple, entre le moment de la sortie de l’école et celui du diner », nous explique Andrea Burgio, formateur à la sobriété numérique.
À partir de ces conclusions, les étudiants EMLV ont tenté de trouver des solutions pour occuper différemment leur temps libre.
« Nous avons réfléchi à une application qui permettrait, pendant notre temps de pause, d’explorer des choses à proximité : une nouvelle exposition, des sorties autour, des événements organisés par les associations au Pôle.
L’application envoie une notification et permet de trouver des solutions pour éviter l’usage du téléphone sur notre temps de pause. Nous avons nommé l’application Time Out et pour l’instant nous testons les réactions des étudiants du Pôle et d’autres étudiants à cette proposition », détaille Melvin, promo 2024.
Soft skills et transversalité sont les maîtres mots de ces semaines pédagogiques qui font la part belle à l’hybridation des compétences, grâce aux cas concrets d’application, menés de front avec l’ESILV, école d’ingénieurs, et l’IIM, école du web et du multimédia.
L’idée, c’est de stimuler la créativité grâce au mélange des compétences et des univers. Conformément à l’étude publiée par le Forum Économique Mondial, la créativité fait partie des top soft skills recherchées par les entreprises et elle compte également parmi les quatre compétences du 21ème siècle identifiées par l’OCDE.
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